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Un bûcher sous la neige, de Susan Fletcher

 

Auteur : Susan Fletcher – Traducteur : Suzanne Mayoux

Editeur : Plon – Parution : A paraître le 26 août 2010
Prix : 22 € – ISBN : 9782259211413

A propos de l’auteur

Susan Fletcher est née à Birmingham en 1979. Elle a également vécu au Texas, dans l’Ohio, le Michigan, le Colorado et le Minnesota. Après avoir obtenu une maîtrise d’anglais à l’université de York, elle part pendant un an visiter l’Australie et la Nouvelle-Zélande. De retour en Angleterre, elle a fréquenté l’université East Anglia et obtenu une maîtrise en création littéraire. La fille de l’Irlandais, son premier roman, a été couronné par les deux prix littéraires les plus prestigieux attribués en Grande-Bretagne (le Whitbread et le Betty Trask Award) et s’est déjà vendu à 200 000 exemplaires en Angleterre.

Résumé

Nous sommes en février 1692, à Edimbourg. Dès que le dégel sera là, une femme, Corrag, sera brûlée vive, accusée de sorcellerie. Le révérend Leslie est venu ici, en quête de soutien pour le roi Jacques, exilé en France. Pour lui, la présumée sorcière va parler, et conter les évènements tragiques de Glencoe. Mais pas uniquement. Le révérend va écouter durant des mois Corrag lui raconter sa vie et son histoire, ce qui l’a menée dans le cachot où elle se trouve.

Ressenti

Au début, on pourrait croire qu’il s’agit d’un pur roman historique. Personnellement, je ne le classerais pas vraiment là dedans, même si les faits se passent en 1692. Le roman est découpé en sorte de chapitres, on débute par une lettre du révérend Leslie, et on continue avec le récit de Corrag. Cette façon de faire est très intéressante, car elle nous permet de voir l’évolution de Charles Leslie.

Corrag va nous raconter sa vie, qui n’a pas toujours été facile comme on peut s’en douter. On comprend aussi assez vite qu’à l’époque, le mot « sorcière » vient bien vite aux lèvres. C’est un roman qui est à la fois triste et joyeux, parce qu’il arrive tant de choses difficiles à cette jeune femme rejetée, et pourtant…

Elle nous fait prendre conscience de ce qu’on ne voit que trop peu, la beauté de la nature. Corrag est une femme qui prône les plantes et leurs bienfaits, qui est capable d’admirer l’hiver et la neige, et tout ce qui tombe sous ses yeux.

Le révérend quand à lui l’écoute dérouler sa vie dans les moindres détails, ne rien oublier, raconter des évènements tragiques tels la mort affreuse de sa mort, qui a simplement commis l’erreur d’être indépendante d’esprit, ou encore les comportements des soldats envers elle.

Lorsque le récit débute, Charles Leslie est empreint de l’esprit étroit de l’époque. Il la méprise, pense que son châtiment ne sera on ne peut plus mérité, tant ses pêchés sont grands. Et puis petit à petit, tandis que Corrag revit pour lui l’horreur du massacre de Glencoe, ses opinions changent, il évolue.

Enfin, je n’ai plus qu’une chose à dire, ce récit est juste magnifique et plein d’émotions. C’est bien écrit, et surtout très touchant. A lire sans hésiter.

shaya

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