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Kafka sur le rivage, d’Haruki Murakami

 

Auteur : Haruki Murakami – Traductrice : Corinne Atlan
Editeur : Belfond – Parution : 2006
ISBN : 9782264056160 – Prix : 9.60 €

A propos de l’auteur

Né à Kyoto en 1949, Haruki Murakami est le traducteur japonais de Scott Fitzgerald, Raymond Carver et John Irving.
Il s’expatrie en Grèce, en Italie, puis aux Etats-Unis, et, en 1995, il décide de rentrer au Japon après le tremblement de terre de Kobe. Haruki Murakami a rencontré le succès dès la parution de son premier roman, Ecoute le chant du vent (1979), qui lui a valu le prix Gunzo. Suivront notamment Chroniques de l’oiseau à ressort, Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil, Les Amants du Spoutnik, Kafka sur le rivage, Le Passage de la nuit. Il signe aujourd’hui une trilogie, 1Q84 (Belfond, 2011, 2012).

Quatrième de couverture

Un adolescent, Kafka Tamura, quitte la maison familiale de Tokyo pour échapper à une malédiction oedipienne proférée par son père.
De l’autre côté de l’archipel, Nakata, un vieil homme amnésique, décide lui aussi de prendre la route. Leurs deux destinées s’entremêlent pour devenir le miroir l’une de l’autre, tandis que, sur leur chemin, la réalité bruisse d’un murmure envoûtant.

Ressenti

Un roman que l’on ouvre pour ne plus le quitter réellement que lorsqu’on a parcouru les mots de la fin, tout lecteur connait certainement cette impression.

A première vue, ce livre-ci peut paraître assez banal. Nous suivons en parallèle Kafka Tamura, adolescent en fuite, et Nakata, vieil homme étrange, devenu idiot après un accident. Tous deux suivent leur destin, le premier déterminé, finissant par se retrouver dans une bibliothèque privée à assouvir sa soif de lectures, le second se faisant ami des chats en leur conversant.

Et pourtant, il y a tant de pistes pour pousser le lecteur à la réflexion. Tout d’abord, le fameux accident qui est arrivé à Nakata, puis, la solitude de cet adolescent, qui me paraît un peu hors du monde, tout comme la bibliothèque et ses habitants. Le bémol, c’est que certaines questions resteront sans réponse.

Mais tant de références se sont glissées dans les pages, que finalement, ça ne compte pas vraiment pour moi. Ce très roman m’a transportée dans son monde où la frontière entre le réel et le rêve est floue, et c’est magnifique.

Lu en commun avec Cachou et Alicia

shaya

4 réflexions sur « Kafka sur le rivage, d’Haruki Murakami »

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