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After Atlas, Emma Newman

Après le coup de cœur qu’avait été Planetfall d’Emma Newman, je n’avais qu’une envie : continuer la découverte de cette autrice avec son autre roman publié en France, After Atlas, situé dans le même univers.

After Atlas d'Emma Newman

Carlos Moreno est un esclave. Son contrat d’inspecteur auprès du ministère de la Justice l’engage jusqu’à la fin de ses jours, ou presque. Quand sa supérieure lui demande d’enquêter sur la mort suspecte d’Alejandro Casales, l’un des plus puissants leaders religieux de la planète, il n’a d’autre choix que d’accepter. Mais pourra-t-il garder la distance nécessaire à l’exercice de ses fonctions, quand la victime n’est autre que l’homme qu’il aimait jadis comme un père et qui l’a sauvé lorsque sa mère, Lee Suh-Mi, est partie dans les étoiles à bord de l’Atlas?

Ne vous fiez pas à la collection dans laquelle After Atlas est publié, à savoir Nouveaux Millénaires, nous sommes bien plus ici dans un polar que dans de l’imaginaire. Carlos Moreno est dans une situation horrible, à savoir de l’esclavage moderne. Il appartient au ministère de la Justice, et devra travailler jusqu’à la fin de ses jours pour espérer être enfin libre, dans cet univers où tout est payant et où même son temps libre est chronométré.

Si vous craignez de lire After Atlas sans avoir lu Planetfall, pas de panique, les liens entre les deux romans sont assez faibles : Carlos est le fils de Lee Suh-Mi, partie pour approcher Dieu, lorsqu’il était très jeune, et s’est retrouvé orphelin (ou presque). C’est d’ailleurs ce qui cause sa perte, son père ayant intégré le Cercle, une sorte de secte anti-technologie.

Mais parlons enquête : pour ma part, j’ai trouvé passionnant l’idée de pouvoir enquêter avec une sorte d’IA dans sa tête, qui lui permet de reconstituer les faits, les scènes, dans cet univers où la technologie est tout, et dans cet hôtel un peu particulier, où le luxe est justement de ne pas être entouré de technologie. La fin du roman est un peu plus surprenante : on sort un peu du côté enquête pour découvrir ce qu’est vraiment le fameux Cercle, et faire le lien avec Planetfall.

En conclusion, Emma Newman signe une nouvelle fois un roman très soigné au niveau du personnage : Carlos est un personnage cynique, mais pourtant pas désespéré malgré sa situation, et l’enquête est intéressante et bien construite. Un roman aux allures cyberpunk que je vous conseille vivement !

D’autres avis : Xapur, Blackwolf, Yogo, Lorhkan, Lhisbei, …

shaya

17 réflexions sur « After Atlas, Emma Newman »

  1. Il est intéressant de voir que tu confirmes qu’Emma Newman est une autrice de qualité! Bon, je doute d’y venir un jour, mais c’est bon à savoir. Si je trouve un de ses bouquins d’occasion, je le prendrai.

  2. Il est bien meilleur que Planetfall, dommage que la(es) suite(s) ne soi(en)t pas traduite. Et ce n’est pas prévu à priori !

    Mais ca peut se lire comme un one-shot donc foncez !

  3. Ca a l’air très bien j’aimerais bien lire ces bouquins. L’ennui c’est l’abandon de la série par Nouveaux Millénaires, ça me donne pas envie, même si les tomes sont indépendants.

  4. Je rejoins l’ataxophobe en cheffe Tigger Lilly, quel dommage cet arrêt de traduction, ça me freine aussi, comme pour « Planetfall ». Mais bon, sait-on jamais, je vais quand même le garder dans un coin de mon esprit parce que tu donnes envie. ^^

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