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Ayesha, d’ANGE

 

Auteur : ANGE – Illustrateur : Etienne Le Roux
Editeur : Bragelonne – Parution : 13/05/2005
Prix : 22€ – ISBN : 9782915549256
Il s’agit ici de l’intégrale de la trilogie « La légende du Peuple Turquoise ».

A propos de l’auteur

Ange est l’un des pseudonymes de deux auteurs prolixes et multiformes : Anne (née en 1966) et Gérard (né en 1964). Sous ce nom, ils ont signé le scénario de nombreuses BD depuis 1990 (dontLa Geste des Chevaliers-Dragons et Bloodline avec Varanda, Némésis avec Janolle, Tower avec Gœthals), des romans de SF adulte et jeunesse (le très remarqué L’œil des dieux), et de très nombreuses traductions. Bref, Ange est un auteur complet. On le serait à moins, surtout quand comme lui, on a quatre bras, deux cœurs, quatre yeux et pour l’instant, une seule paire de lunettes.
Leur cycle des Trois Lunes de Tanjor marque un tournant de la Fantasy française. Dans une ambiance orientale, cette trilogie bouleversante évoque la fin d’une civilisation et les sujets forts que sont le génocide et le pouvoir religieux, comme jamais depuis Dune.

Résumé

Nous nous trouvons ici dans un monde médiéval, aux nombreux pays en guerre, régis par des systèmes de castes assez complexes et injustes, en particulier pour ceux du Peuple Turquoise, réduit à l’esclavage. Dans un tel monde, que pourrait bien valoir la vie d’un galérien qui se noit, Arekh, sauvé par une magnifique inconnue, qui se révèlera être la princesse Marikani, en fuite. En conséquence, Arekh va devoir l’aider à reconquérir son trône, et par la même occasion remettre en question certaines de ses opinions.

Ressenti

Un peuple en esclavage, une légende qui affirme qu’une fille de dieu va les libérer, voilà qui est alléchant. Personnage principal, Arekh, noble déchu pour parricide, qui croisera la route de Marikani, reine d’Harabec.

Les éléments que l’on a en main laissent à penser à une fabuleuse légende, et pourtant … On a de très belles descriptions, l’histoire est très intéressante, même si le noeud est long à se mettre en place. Le personnage d’Arekh, comme tous les autres, est très travaillé, et les changements qui se produisent en lui au fil du roman sont très réalistes et intéressants à observer.

Ce qui est dommage, ce sont ces combats, cette guerre contre les Sarras, incompréhensible ou presque, et qui n’apporte pas grand chose à l’histoire. Le Peuple Turquoise, réduit dans son intégralité en esclavage, aurait mérité d’être développé, avec une histoire propre, des chants et des traditions.

La fin est également décevante, puisque l’histoire s’arrête avec Marikani, alors que la traversée et la reconquête auraient été très intéressantes à traiter.

Au final, un livre avec énormément de potentiel, mais une fin qui n’est peut-être pas au goût de tout le monde.

shaya

5 réflexions sur « Ayesha, d’ANGE »

  1. J'ai détesté cette fin en queue de poisson personnellement, alors que le reste de la trilogie est tout à fait honorable (c'est bien là dedans qu'on a une ville de riches marchands au milieu du désert ravitaillée en eau de l'extérieur ?).

  2. Oui oui c'est bien ce livre là !

    Et pareil, la fin m'a dégoûtée 🙁 Pis comme je l'ai dit plus haut, y a des choses comme le peuple d'émeraude, ou les exilés, qui auraient pu être plus développées que ça, c'est dommage.

  3. Ah, j'en avais pourtant entendu beaucoup de bien. J'attends la sortie le mois prochain de l'édition à 10€ pour fêter les 10 ans de Bragelonne afin de me faire mon avis.

  4. Ah c'est vrai qu'un livre sur le peuple turquoise en lui-même serait une très bonne idée 🙂 J'ai trouvé les personnages secondaires particulièrement travaillés comme Liénor le bras droit de Marikani et Laosimba (qui me faisait froid dans le dos !)

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