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Eversion d’Alastair Reynolds

Vous le savez peut-être déjà si vous me suivez régulièrement, mais Alastair Reynolds est un auteur de science-fiction que j’apprécie particulièrement, donc, il n’était pas question pour moi de manquer son dernier roman, Eversion, paru au Bélial, traduit par Pierre-Paul Durastanti. La couverture est illustrée par Amir Zand.

Qui est Silas Coade ? Où se trouve-t-il ? Et quand ?
Un médecin, sans doute, à bord de la goélette Demeter, à l’orée du XIXe siècle, perdu dans les eaux norvégiennes en quête d’un Édifice dont il ignore tout ? Ou plutôt à la fin de ce même siècle, non loin du pôle Sud, sur la trace de ce même Édifice, prêt à rejouer un désastre annoncé ? À moins qu’il ne soit dans les entretoises d’un dirigeable, quelques dizaines d’années plus tard, en route pour le cœur de la Terre, sur la piste, toujours, de cette structure cyclopéenne mystérieuse ?
Silas Coade est médecin, et il se peut qu’il ne cesse de mourir à jamais, ici, là ou ailleurs… À moins d’envisager l’inenvisageable, et d’affronter l’impensable.

Alastair Reynolds fait partie des grands noms de la hard-SF, bien qu’accessible, et il était légèrement surprenant (pour moi), de me retrouver dans un récit aux allures d’aventure maritime, bien loin de tout vaisseau spatial et/ou d’extraterrestres.

Dans Eversion, nous suivons Silas Coade, médecin de bord du Demeter, bateau à la recherche éperdue de l’Edifice. Nous sommes au 18ème, dans les blocs de glace, quelque part au de la Norvège. L’expédition est hétéroclite : organisée par un Russe, on y trouve aussi un géant mexicain, une journaliste, Ada Cossile, en plus de notre médecin qui est aussi auteur de fiction. Le Demeter recherche une faille menant à une mer intérieure, et au fameux Edifice.

Seulement voilà, comme tout bon récit d’aventure, l’imprévisible est au rendez-vous, et le doute apparaît. Est-on vraiment sur un bateau ? Pourquoi Silas semble-t’il mourir en permanence ? Les réalités s’enchaînent, gardant quelques éléments familiers,  à commencer par cette quête de l’Edifice et les personnages mais le reste change…. Où est donc la réalité ?

Il est difficile de vous en dire plus sur l’intrigue d’Eversion, sans vous spoiler, et je garderai donc le silence. Sachez seulement qu’Alastair Reynolds prend un malin plaisir à nous retourner le cerveau, et que ça marche merveilleusement bien. Amateur.ice.s de hard-sf, ne partez pas en courant, les éléments arrivent, et on parlera même d’un sujet très à la mode, l’intelligence artificielle…

D’autres avis : Celindanae, Le chien critique, Gromovar, Yuyine, ….

shaya

14 réflexions sur « Eversion d’Alastair Reynolds »

  1. Ce qui est bien avec ce livre c’est que je ne me lasse pas d’en lire des chroniques : vu que de toute façon personne ne peut rien en dire, je n’ai pas l’impression d’avoir déjà lu le roman. ^^ Mais il va quand même falloir que je le découvre pour de vrai !

  2. J’avoue que la 4ème de couverture me laissait un tant soit peu perplexe et étant resté coincé au milieu de la route avec la série inhibiteurs (après avoir dévoré les enfants de poséïdon) j’étais un poil hésitant…
    Je crois que je vais me laisser tenter.

  3. Oui il est chouette ce livre, ça me donne envie de lire d’autres textes du Monsieur (j’ai encore 2 novellas dans ma PàL pour commencer)

    1. Oh c’est assez accessible, après il y a plusieurs niveaux de lecture comme toujours, il ne faut pas se bloquer à cause de l’aspect hard sf 🙂

      1. En fait, je me bloque parce que j’ai rien compris à la chronique du Chien critique et que celles que j’ai lues après ne m’ont pas éclairée

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