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Jeux d’ombre 1, de Christine Feehan

 

Auteur : Christine Feehan – Traducteur : Frédéric Grut
Editeur : Milady – Parution : Septembre 2011
ISBN : 9782811205744 – Prix : 8€

A propos de l’auteur

Christine Feehan confesse écrire depuis toujours.
Plus jeune, elle forçait ses dix soeurs à lire tout ce qu’elle créait. Désormais, ce sont ses filles qui relisent ses manuscrits ! Elle vit dans la belle région montagneuse de Lake County, en Californie, avec son mari et ses onze enfants. Elle adore la randonnée, le camping, le rafting et la vie en plein air. Elle pratique les arts martiaux depuis plusieurs années et a même été professeur de self-defense.

Quatrième de couverture

Lily a mis au point une expérience conçue pour amplifier les capacités psychiques d’une unité d’élite.
Mais quelque chose a mal tourné : les hommes meurent un par un, victimes d’étranges accidents. Le capitaine Ryland Miller sait qu’il est le prochain. Désormais, il ne peut avoir confiance qu’en une seule personne : Lily. Possédant un sixième sens surnaturel, la jeune femme partage toutes les peurs du capitaine, ses soupçons et les moindres battements passionnés de son coeur… Ensemble, ils découvriront un terrible secret qu’une personne cherche à enterrer, quel que soit le prix à payer.

Ressenti

Vous me direz certainement, quelle idée saugrenue ai-je eu d’aller mettre mon nez dans ce qui est classé comme bit-lit alors qu’en grande majorité je n’aime pas ce genre ? Et bien, ma foi, la quatrième paraissait exempte de loup-garous/vampires/assimilés, et le côté psychologique et surnaturel me plaisait bien. Erreur fatale.

 

Commençons par les personnages. Lily, scientifique pourvue de dons psychiques, génie et le sachant, mais aussi un peu enfermée dans son monde. Ryland, militaire sur lequel on a fait des expériences psychiques, homme d’expérience. En gros, nous avons donc deux opposés sur les bras. Opposés qui vont pourtant tomber sous le coup de l’amuuur foudroyant dès le début du roman.

 

A côté, nous avons l’équipe Ghostwalkers, intéressante et pourvue de personnages variés, mais qui n’apparaissent pas ou peu dans la première partie. Il y a aussi les « domestiques » de Lily, comme la cuisinière Rosa, qui se comporte comme une véritable mère.

 

Jusque-là me direz-vous, rien d’insurmontable. L’insurmontable arrive très vite avec un côté incroyablement machiste du capitaine Ryland, qui est d’ailleurs sûr et certain que sa sauveuse Lily ne peut que lui succomber, ce qu’elle fera par la suite.

 

Le second élément insurmontable et réellement gênant à mes yeux est la surprésence de scènes de sexe. Soyons clair et précis, une scène semblable dans un roman ne m’a jamais dérangée, mais au bout d’un moment, l’impression tenace est d’être en train de lire un roman pornographique et non un roman de fantastique. Quelle est l’utilité d’avoir des scènes de sexe détaillées et longues d’une dizaine de pages en moyenne, et ce un nombre incalculable de fois dans le roman ? A priori, le concept d’ellipses pour ces moments-là est inconnu à l’auteur, ce qui est bien dommage.

 

Dommage pourquoi ? Parce que l’intrigue de base est pourtant intéressante, elle progresse assez lentement interrompue en permanence. Et pourtant, je ne lirais pas le second tome déjà sorti en France, la quatrième de couverture me fait craindre une nouvelle romance sexuée insupportable pour moi.

 

Une chose est sûre, c’est la dernière fois que je me laisse tenter par un truc classé en bit-lit même si ça n’y ressemble pas tant que ça.

shaya

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