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La tour de Babylone, de Ted Chiang

 

Auteur : Ted Chiang – Traducteurs : Pierre-Paul Durastanti et Jean-Pierre Pugi

Editeur : Folio SF – Parution : 30/04/2010
Prix : 7.10€ – ISBN : 9782070406883
Nouvelles

A propos de l’auteur

Ted Chiang est né en 1967 à Port Jefferson, Etat de New York.
Il vit actuellement dans la région de Seattle où il travaille dans l’industrie informatique.

Ressenti

La tour de Babylone : Nouvelle intéressante, peut-être un peu longue. Etrangement on se trouve dans un univers médiéval, où le seul but est de toucher la cime des cieux. Y parviendront-ils ? Que trouveront-ils au sommet ?

Comprends : Nous voilà partis dans la SF pure et dure, où un homme parviendrait à l’intelligence ultime grâce à des injections d’un médicament expérimentale, l’hormone K. C’est l’histoire de cet homme, et de la façon dont son intelligence évolue, ainsi que sa vision du monde. Nouvelle passionnante pour moi.

Division par zéro : Malheureusement, cette nouvelle est l’exemple typique de « pourquoi la science-fiction c’est pas toujours tip top pour moi ». Chaque chapitre est séparé en deux, l’un reprenant le passé, l’autre le présent, et des explications scientifiques. Il est très louable à l’auteur de vouloir me faire partager ses équations, mais dommage pour lui, je n’y comprends absolument rien, et ai souvent été à deux doigts de sauter les paragraphes qui parlaient de la théorie. C’est dommage, car le reste de la nouvelle, la façon dont une découverte peut bouleverser une vie, est intéressant.

L’histoire de la vie : Ici également, l’auteur a voulu développer certaines théories un peu rébarbatives sur le langage, mais heureusement plus compréhensibles que dans la nouvelle précédente. J’ai beaucoup apprécié les tentatives de communiquer et de se faire comprendre par les extraterrestres en visite chez nous, et le parallèle avec sa fille.

Soixante-douze lettres : Très honnêtement, au début, cette nouvelle m’a parue des plus obscures. Des poupées d’argile, des automates, voilà qui paraît bien compliqué, surtout quand on ajoute le concept des « mots » qui contrôlent. Cette idée fait un peu penser aux mots de pouvoir qu’on trouve dans la Belgariade. La nouvelle est assez longue, mais intéressante, et on y trouve certaines idées (l’extinction de la race humaine par exemple) qui laissent pensifs.

L’évolution de la science humaine : Nouvelle très courte, j’y ai personnellement vu peu d’intérêt, et elle m’a paru assez incompréhensible, avec trop d’éléments pour saisir le récit.

L’Enfer, quand Dieu n’est pas présent : Voilà une histoire sur la religion, sur Dieu, et sur des apparitions angéliques. La femme de Neil Fisk est morte au cours de l’une de ces apparitions, alors que d’autres guérissent, ou assistent à des miracles. C’est un peu une histoire pour comment croire en Dieu malgré les circonstances.

Aimer ce que l’on voit : un documentaire : Comme son nom l’indique, cette nouvelle est construite sous forme de reportage, ce que j’ai trouvé très intéressant, il est très agréable d’avoir ici différents points de vue qui reviennent plus ou moins régulièrement. Le concept également de la beauté qui influence est très intéressant, et pousse à la réflexion.

shaya

4 réflexions sur « La tour de Babylone, de Ted Chiang »

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