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Le K, de Dino Buzzati

 

Auteur : Dino Buzzati

Editeur : Pocket – Parution : 2006

ISBN : 9782266122351 – Prix : 6 €

 

A propos de l’auteur

Né en 1906 dans le Frioul en Italie, Dino Buzzati est mort d’un cancer en 1972. Il fait ses débuts dans le journalisme au Corriere della Sera, pour lequel il sera correspondant de guerre lors du second conflit mondial. C’est avec Bàrnabo des montagnes (1933) et, deux ans plus tard, Le secret du bosco Vecchio, qu’il inaugure sa carrière littéraire. En 1940 paraît son oeuvre majeure, Le désert des Tartares, qui rencontre immédiatement un succès mondial. Buzzati publie ensuite une série de contes, qui comprend notamment Les sept messagers (1941), L’écroulement de la Baliverna (1954), L’image de pierre (1960), ainsi que des nouvelles, parmi lesquelles Le K (1966), qui demeure la plus célèbre.

Quatrième de couverture

Devenu, avec Le désert des Tartares, un classique du XXe siècle, le récit « Le K » ouvre un recueil de 50 contes fantastiques où l’on retrouve tous les thèmes poignants et familiers de Dino Buzzati : la fuite des jours, la fatalité de notre condition de mortels, l’angoisse du néant, l’échec de toute vie, le mystère de la souffrance et du mal. Autant d’histoires merveilleuses, tristes ou inquiétantes pour traduire la réalité vécue de ce qui est par nature incommunicable.

Ressenti

Les nouvelles et moi, on est rarement copines. Même si j’en lis un peu, de temps à autre, ça n’est pas ce que je préfère, notamment parce c’est court, et que ça me laisse pas le temps de m’immerger dedans. Encore plus ici, puisqu’il n’y pas moins de 50 nouvelles dans ce recueil.
La première nouvelle, celle qui porte le titre du recueil, Le K, m’a beaucoup plu. Un homme est poursuivi inlassablement par un squale, toute sa vie. On nous laisse tout le temps nécessaire pour s’immerger dans ce monde où la mer règne, et le style est très agréable.
J’ai particulièrement apprécié « Pauvre petit garçon », nouvelle très triste, mais qui offre un regard particulier sur le personnage principal et sur le pourquoi de ce qu’il devient au final. « Le secret de l’écrivain » est également dans mes préférées, par son thème qui m’intéresse, et on s’attache finalement au personnage. « Iago » et « Esclave » m’ont également beaucoup touchée, par cette idée de domination qui se retrouve finalement pour moi dans les deux nouvelles.
« Les bosses dans le jardin » est plus simple à mon sens que les autres nouvelles, et m’a donc plus attirée, tout comme « Quizz aux travaux forcés », leur idée est géniale, et le protagoniste a vraiment du talent pour le coup XD
Au final, je reste mitigée par cette lecture, certaines nouvelles m’ont plu, mais beaucoup d’entre elles ne m’ont pas attirées à la fois par leur thème ou par leur difficulté de compréhension.
Les autres avis du Cercle…
Tigger Lilly ; Lelf ; mass ; Sherryn ; Vert ; Julien ; Thom ; Olya ; Endea : Maëlig

shaya

3 réflexions sur « Le K, de Dino Buzzati »

  1. Il est vrai que la lecture de nouvelles est particulière, on accroche ou pas, d'ordinaire je ne suis pas particulièrement fan non plus car on n'a pas le temps d'entrer vraiment dans le récit, mais néanmoins j'ai beaucoup apprécié celles du K, peut être par leur côté actualité, même si le recueil date de plus de 50 ans à présent.

  2. Ben pour moi ça a vraiment dépendu des nouvelles, mais comme dit dans le billet, les nouvelles trop courtes c'est vraiment dur, pis là y en avait toute une partie qui sont restées complètement obscures, dommage pour moi !

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