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Sur les écrans #6

Le temps des écrans est venu ! Découvrez les séries et films vus en ce début d’année 2017. Au programme, Logan, Snowden, 13 reasons why, et bien d’autres…

Films

  • Logan, de James Mangold

En 2029, alors que les mutants sont en voie d’extinction, Logan vit discrètement comme chauffeur de limousine. Il veille cependant sur son vieil ami le professeur Charles Xavier, très affaibli, dans un repaire caché proche de la frontière américano-mexicaine. Mais Logan va bientôt devoir sortir de sa retraite pour aider une jeune mutante traquée par de dangereux individus.

logan
L’univers des X-Men fait partie de mes préférés, et c’est bien pour ça que je continue à aller régulièrement voir les films autour d’eux. Ici, nous suivons un Wolverine vieux, désespérément vieux, en fin de vie, qui tente de protéger un professeur Xavier devenu stérile. Je ne vous cacherais pas plus longtemps que ce film est un coup de coeur, parce qu’il est très loin des clichés des super-héros habituels, et même des X-Men. Ici, le grand méchant n’est pas un monstre venu d’ailleurs, il n’y a pas de monde à sauver, d’êtres héroïques et d’innocents à sauver. Non, on a juste un être mourant qui tente d’en sauver un autre tant bien que mal. Il faut rajouter aussi que l’ambiance visuelle du film donne une sévère impression de western, bien loin des films habituels de la saga. En conclusion ? Je ne garantis pas que vous aimiez Logan si vous cherchez seulement un film de super-héros. Par contre, si vous cherchez un peu plus…. 🙂

 

  • Your Name, de Makoto Shinkai

Mitsuha, adolescente coincée dans une famille traditionnelle, rêve de quitter ses montagnes natales pour découvrir la vie trépidante de Tokyo. Elle est loin d’imaginer pouvoir vivre l’aventure urbaine dans la peau de… Taki, un jeune lycéen vivant à Tokyo, occupé entre son petit boulot dans un restaurant italien et ses nombreux amis. À travers ses rêves, Mitsuha se voit littéralement propulsée dans la vie du jeune garçon au point qu’elle croit vivre la réalité… Tout bascule lorsqu’elle réalise que Taki rêve également d’une vie dans les montagnes, entouré d’une famille traditionnelle… dans la peau d’une jeune fille ! Une étrange relation s’installe entre leurs deux corps qu’ils accaparent mutuellement. Quel mystère se cache derrière ces rêves étranges qui unissent deux destinées que tout oppose et qui ne se sont jamais rencontrées ?

yourname
Si je n’aime moyennement les animes, les films d’animation, je prends ! Your Name a été très encensé par les critiques, et le thème du changement de corps paraissait intéressant. Graphiquement parlant, le film est vraiment très chouette. L’intrigue est quand à elle marrante sur fond de fantastique, et on prend plaisir à découvrir ces deux ados qui tentent de se connaître par corps interposé. En revanche, la fin du film m’a clairement posé un problème, n’étant pas du tout réaliste. C’est dommage, sans la dernière demi-heure, Your Name aurait été excellent. Avec, c’est un « bon » film d’animation, qui aurait pu mieux faire.

 

  • La La Land, de Damien Chazelle

Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance.  Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?

la la land
Les comédies romantiques/musicales, en général, c’est pas mon truc. Sur le papier, La La Land n’avait que peu de chances de me plaire. Dans la réalité, la musique très entraînante, et la belle performance d’Emma Stone m’ont entraînée dans le film. D’autant plus que la fin change un peu des classiques des genres. Un bon feel-good-movie, en somme !

 

  • Passengers, de Morten Tyldum

Alors que 5000 passagers endormis pour longtemps voyagent dans l’espace vers une nouvelle planète, deux d’entre eux sont accidentellement tirés de leur sommeil artificiel 90 ans trop tôt. Jim et Aurora doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord du vaisseau spatial. Alors qu’ils éprouvent peu à peu une indéniable attirance, ils découvrent que le vaisseau court un grave danger. La vie des milliers de passagers endormis est entre leurs mains…

passengers
Alors, préparez-vous, la sympathie n’est pas au rendez-vous pour ce film. Incohérences scénaristiques, une histoire d’amour glauque à mourir, un héros on ne peu plus égoïste… Non mais sérieusement, depuis quand un chef décide de laisser à un mécano sorti d’on ne sait où la lourde tâche de réparer le vaisseau spatial amoché, alors qu’il a un équipage entier à disposition ?! Ce film offre également une image déplorable : selon eux, on peut parfaitement réveiller une femme plongée dans un sommeil artificiel parce « je me sens seul », en sachant pertinemment qu’elle ne pourra pas se rendormir et qu’on la condamne donc à mourir avec nous. Bref. Un film que je déconseille fortement.

 

  • Mademoiselle, de Pak Chan-Woook

Corée. Années 30, pendant la colonisation japonaise. Une jeune femme (Sookee) est engagée comme servante d’une riche japonaise (Hideko), vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique. Mais Sookee a un secret. Avec l’aide d’un escroc se faisant passer pour un comte japonais, ils ont d’autres plans pour Hideko…

mademoiselle
Ce film, incroyablement beau, me tentait énormément, et d’autant plus par sa thématique LGBT (une servante amoureuse de sa dame, ça change, n’est-ce pas ?). Finalement, ce fut l’occasion de découvrir un film complexe, mais aussi plus dérangeant que ce à quoi je m’attendais. Le film est d’un esthétisme qui m’a beaucoup plu, m’a donné envie de découvrir le livre dont il est adapté (Du bout des doigts de Sarah Waters), mais aussi de découvrir un peu plus l’univers du réalisateur, Park Chan-Wook.

  • Snowden, d’Oliver Stone

En juin 2013, Edward Snowden, ancien employé à la CIA et de la NSA, divulgue des informations classifiées concernant les systèmes d’écoute de la seconde agence. Caché dans un hôtel de Hong Kong, il raconte alors son parcours à la réalisatrice Laura Poitras et au journaliste et blogueur Glenn Greenwald…

L’histoire de ce lanceur d’alertes m’intéressait depuis longtemps. J’avais déjà raté un premier documentaire sur l’homme il y a quelques temps, et celui-ci était l’occasion rêvée de se rattraper. Si vous êtes un peu versé-e-s dans l’informatique, vous avez peut-être déjà conscience du nombre incalculable de données que certaines sociétés (Google, Facebook, etc.) possèdent sur nous, et donc par la même occasion des services gouvernementaux. Ce film explique un peu tout ça à travers la terrifiante histoire d’Edward Snowden, et c’est passionnant. (Et si le sujet des données vous intéresse, le documentaire Do not Track devrait plaire !)

 

Séries

  • Dix pour cent, saisons 1 et 2 

Chaque jour, Andréa, Mathias, Gabriel et Arlette, agents dans l’agence artistique ASK (Agence Samuel Kerr), jonglent avec de délicates situations et défendent leur vision du métier. Ils mêlent savamment art et business. Vie privée et vie professionnelle en viennent à se croiser. Tout en se débattant pour sauver leur agence secouée par la mort subite de son fondateur, les quatre agents nous entraînent dans les coulisses du monde sauvage de la célébrité, où le rire, l’émotion, la transgression et les larmes se côtoient constamment.

En principe, je ne suis pas une grande fan des séries françaises. Mais pour le coup, Camille Cottin, déjà vue dans Connasse, a attiré mon attention et surtout de la voir dans un rôle un peu moins « agressif » que la première série que je n’apprécie pas. Finalement, cette série s’est avérée agréable à regarder, permettant un aperçu sur le monde du cinéma français (quand on ne sait jamais à quoi ressemblent les acteurs, c’est pratique), et proposant un personnage lesbien sans que ça ne pose de problème à aucun autre personnage. Série à suivre pour moi !

 

  • 13 reasons why, saison 1

Clay Jensen, un adolescent de dix-sept ans, reçoit une boîte contenant sept cassettes de la part d’une de ses amies, Hannah Baker, qui a mis fin à ses jours quelques semaines plus tôt. Ces sept cassettes, composées de deux faces à écouter, contiennent chacune des treize raisons qui ont poussé Hannah à prendre cette décision. Chaque face correspond également à une personne qu’elle considère comme responsable de son acte. Perturbé par la réception de ces cassettes, Clay va vite découvrir au fur et à mesure des révélations d’Hannah que ses camarades ne sont pas vraiment ce qu’ils laissent paraître.

On va être honnête :  je n’étais pas trop motivée pour regarder cette série qui m’apparaissait trop adolescente pour me plaire, et puis finalement, l’engouement médiatique a eu raison de ma curiosité. Les premiers épisodes ne m’ont pas convaincues : ok, on suit une adolescente, des adolescents, plus ou moins malheureux, c’est toute la difficulté de l’adolescence. Et puis finalement, les épisodes se sont démarqués jusqu’à m’intéresser vraiment. Le sujet traité est passionnant, très énervant également, mais qui invite à la réflexion. Le dernier « épisode » qui n’en est pas vraiment un est également très intéressant, rappel bienvenue que non, les adolescents n’ont pas le même cerveau qu’un adulte, et que bien des choses leur paraissent insurmontables.

 

  • The Handmaid’s Tale, saison 1

Dans la nouvelle République de Gilead, après une catastrophe biologique, le taux de natalité n’a jamais été plus bas. Dans cette version dystopique et totalitaire des États-Unis, les relations hommes/femmes obéissent à des règles très strictes. Alors que les hommes occupent toutes les positions du pouvoir, les femmes ont été démises de leur statut de citoyennes à part entière. Elles sont catégorisées selon leur fonction : les Épouses, femmes des dirigeants, les Marthas, qui s’occupent de la maisonnée, et les Servantes, uniquement dédiées à la reproduction. Elles sont affectées au sein des familles jusqu’à ce qu’elles mettent au monde les enfants tant désirés. Offred est l’une d’entre-elles.

Bon alors, je vous préviens, on tient probablement ici mon énorme coup de coeur au niveau série de ce début d’année. Cette série est incroyablement triste, désespérée, et surtout terrifiante. Les flashbacks d’Offred nous permettent de comprendre comment la société en est arrivée, en si peu de temps, comment tout bascule. Les acteurs jouent merveilleusement bien leur rôle (mention spéciale à Ofglen, jouée par Alexis Bledel). Par contre, soyons sincères, des scènes difficiles à regarder sont au rendez-vous, âmes sensibles, vous êtes prévenues ! Conclusion ? Regardez cette série.

  • Versailles, saison 2

Louis a tout pour être satisfait : son palais s’agrandit et suscite l’admiration du monde entier ; ses troupes se préparent à envahir la Hollande et à écraser Guillaume d’Orange, après que Fabien a sauvé le dauphin des griffes de Rohan. Pourtant, le roi reste hanté par des cauchemars, sa paranoïa augmente, tandis que son frère, Philippe, refuse de remettre les pieds à Versailles. Mais Louis trouve force et réconfort dans les bras de sa favorite, Mme de Montespan, enceinte de leur enfant, dont l’influence ne cesse de croître, au grand dam de l’entourage du roi, à commencer par la reine Marie-Thérèse. Pourtant Louis a raison d’avoir peur : les poisons se répandent à Versailles, les meurtres se multiplient, et les assassins demeurent introuvables…

La première saison de cette série m’avait vraiment beaucoup plu (clic). La seconde porte plus sur la déchéance lente mais inexorable de Mme de Montespan, et sur une sombre histoire de sorcellerie. L’aspect politique extérieure est clairement moins présent : on se focalise plus sur la Cour du Roi-Soleil, et ses tentatives d’en garder le contrôle. Les décors et les acteurs sont au rendez-vous, mais cette seconde saison m’a moins passionnée que la première, plus centrée sur les amours de Louis XIV.

Pour les séries suivies de longue date, on mentionnera seulement que NCIS se maintient étonnamment bien, que Criminal Minds rebondit enfin après une saison précédente un peu molle, et que Grey’s Anatomy nous a fait une saison vraiment pas terrible, tout juste sauvée par son final.

Et pour cet été ?

Le programme des films n’est établi à l’avance, mais pour les séries, Orphan Black, Orange is the new black,  Shameless US et House of Cards sont au programme !

shaya

12 réflexions sur « Sur les écrans #6 »

  1. Suis totalement d’accord avec toi sur les 4 premiers! les autres, je ne les ai pas vu…
    Très sympa comme récap, je crois que je vais tenter Mademoiselle.

  2. Bien aimé Logan et La la land également (surprenant par certains aspects comme tu dis). Your name m’a laissé un bon souvenir, sauf pour la dernière partie un peu WTF en effet (c’est très japonais quoi :D).
    Et The Handmaid’s Tale est très très bien. J’ai pas vu les autres par contre.

    1. Oui on va dire ça « japonais », pour Your Name :p Et The Handmaid’s Tale : <3 je suis encore plus amoureuse de cette série plus on avance !

  3. La la land m’a aussi surprise, mais la fin alternative ne me le fait pas classer comme feel-good-movie. Je note les autres, films et séries 🙂

    1. Oui c’est vrai que le côté feel good movie de La La Land est un peu cassé par la fin, mais bon, c’est l’impression qui m’est restée !

  4. Pour moi, Logan n’a été d’aucune surprise scénaristiquement parlant, même s’il est mieux que la moyenne des films de super héros.
    La La Land m’a laissé de marbre (pourtant j’aime bien les comédies musicales, hein), 13 reasons Why est beaucoup trop long par rapport au % d’infos et de scènes utiles, et Passenger me tentait, mais tu m’as tout à fait dissuadé de perdre mon temps.
    😀

  5. Ça a l’air très intéressant Mademoiselle, je le note.
    Enfin d’autres aussi dans ton programme mais soit j’en avais déjà entendu parler soit déjà vu, celui-ci est totalement inconnu au bataillon.

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