Voilà, c’est à mon tour, j’ai craqué, j’ai lu Capitale du Sud et Capitale du Nord, j’ai parcouru Gemina et Devahen avec nos héros, et comme le tout a été lu assez rapidement, ce sera une chronique du cycle complet et non tome par tome.
Enfermée derrière deux murailles immenses, la Cité est une mégalopole surpeuplée, constituée de multiples duchés. Commis d’épicerie sur le port, Nox est lié depuis son enfance à la maison de la Caouane, la tortue de mer. Il partage son temps entre livraisons de vins prestigieux et sessions de poésie avec ses amis. Suite à un coup d’éclat, il hérite d’un livre de poésie qui raconte l’origine de la Cité. Très vite, Nox se rend compte que le texte fait écho à sa propre histoire. Malgré lui, il se retrouve emporté dans des enjeux politiques qui le dépassent, et confronté à la part sombre de sa ville, une cité-miroir peuplée de monstres.
Amalia Van Esqwill est une jeune aristocrate de Dehaven, issue d’une puissante famille : son père possède une compagnie commerciale et sa mère tient un siège au Haut Conseil. Progressistes, ils lui ont offert, à elle et à d’autres enfants de la Citadelle, une instruction basée sur les sciences et les humanités. Jusqu’au jour où le fiancé d’Amalia se met en tête de reproduire un sortilège ancien dont il a appris l’existence dans un livre. Au moment précis où la tension accumulée dans les Faubourgs explose et où une guerre semble prête à éclater dans les colonies d’outre-mer, la magie refait son apparition dans la ville si rationnelle de Dehaven. Et malgré toute son éducation, Amalia ne pourra rien pour empêcher le sort de frapper sa famille et ses amis.
Vous l’aurez compris avec ces deux quatrièmes de couverture des premiers tomes, à première vue, rien en commun. D’un côté, nous avons Nox, commis d’épicerie dans Gemina, aka la Cité, ambiance Italie, bonne bouffe et complots politiques au programme. Car oui, notre cher commis d’épicerie est aussi le fils adoptif d’un noble, et se retrouve donc malgré lui dans les ennuis.
De l’autre, nous avons Dehaven dite la Citadelle, et le personnage d’Amalia Van Esquill, ambiance Amsterdam. Amalia est une jeune aristocrate, qui a reçu une éducation très particulière, très axée sur les sciences et rejetant toute forme de conte et de fiction. Fiancée, tout la prédestine à prendre la succession de ses parents dans le Haut Conseil de la ville, jusqu’au jour où la tranquillité de Dehaven est perturbée par la guerre et le retour de la magie.
Parlons un peu personnages. Nox est très agréable à suivre, empathique, commerçant dans l’âme, on oublie vite son passé d’enfant caché et difforme, le jeune homme étant très petit pour son âge. Amalia est un personnage plus difficile à apprécier, notamment dans les deux premiers volumes. Elle est très axée sur le rationnalité et a des difficultés à en sortir, et semble être en décalage, y compris avec ses deux comparses, élevés de la même manière qu’elle.
L’intrigue, je vous en palerai peu, pour éviter le spoil. Sachez cependant que pendant les deux premiers tomes de Capitale du Sud et Capitale du Nord, les histoires semblent bien indépendantes, bien que l’on comprenne bien que nous sommes dans le même univers, et qu’on retrouve certains personnages dans les deux trilogies. En revanche par la suite, les histoires se recoupent pour former la « grande » histoire de la Tour de Garde.
Mon avis sur ce cycle ? J’ai tout lu très rapidement, donc autant vous dire que j’ai adoré ce cycle de fantasy très original. Les systèmes de magie proposés sont intéressants, tout comme le passé des deux villes et les personnages. Une trilogie préférée ? Non. Bien qu’Amalia m’ait posé un peu plus problème au départ pour m’attacher à elle, plus le récit avançait, et plus je l’appréciais. Le personnage a clairement un côté neuroatypique, qui me parle énormément, tout comme son histoire dans sa globalité.
Tu as bien raison de ne pas choisir entre les deux trilogies… mais quand même : Nox. <3
(en un sens ça te fait déjà 6 chroniques en 2025, gros démarrage ^^)
Ah franchement, jusqu’au dernier tome j’aurais dit pareil, mais finalement, Amalia <3 (je triche un peu, ma chronique était prête mi/fin décembre, mais avec les fêtes pas la bonne période ^^)
Team Amalia aussi ^^
Super cool que tu aies aimé cette série 🙂
Tu ajoutes aux louanges! Bon, ça ne me surprend tellement pas. Ça a l’air vraiment très bien. Moi, ça ne me tente pas plus que ça, qui sait pourquoi. Mais bon, il n’est pas impossible que j’y vienne. ^^