Jusqu’à ce printemps, je n’avais jamais entendu parler de GennaRose Nethercott. Certainement car La maison aux pattes de poulet est son premier roman et qu’elle donne en temps normal sur la poésie, qui n’est pas un genre que j’explore. En route pour la Russie et pour l’histoire de Baba Yaga !
Séparés depuis l’enfance, Bellatine et Isaac Yaga pensaient ne jamais se revoir. Mais lorsque tous deux apprennent qu’ils vont hériter de leur grand-mère ukrainienne, frère et sœur acceptent de se rencontrer. Ils découvrent alors que leur legs n’est ni une propriété ni de l’argent, mais quelque chose de bien étrange : une maison intelligente juchée sur des pattes de poulet. Arrivée de Kyiv, foyer ancestral de la famille Yaga, l’isba est traquée par une entité maléfique : Ombrelongue, qui ne reculera devant aucun acte de violence pour détruire l’héritage de Baba Yaga.
Le conte de Baba Yaga fait partie des contes de l’Europe de l’Est les plus connus, et j’ai souvenir enfant comme adulte d’avoir lu nombre d’histoires pour enfants qui évoque la fameuse maison sur pattes. Cependant, il me semble bien que La maison aux pattes de poulet est le premier roman sur le sujet que je connaisse pour adultes, et c’est bien pour ça qu’il a attiré mon attention. En plus, sa couverture signée Anouck Faure est magnifique.
Dans ce roman, nous suivons Bellatine, menuisière de son état et avec des mains dôtées d’un étrange pouvoir, et son frère, Isaac, comédien voleur, qui se fond dans les identités de ses victimes. Ils font partie de la famille Yaga, Ukrainiens émigrés aux Etats-Unis un siècle plus tôt, marionnettistes qui passaient de ville en ville. Le frère et la soeur, pas en très bons termes, se retrouvent ainsi bien malgré eux, à cause du cadeau de leur grand-mère, la fameuse maison aux pattes de poulet.
La maison aux pattes de poulet pourrait être un roman familial, basé sur les relations difficiles entre Bellatine et Isaac, sur leur héritage lointain d’une aïeule disparue depuis longtemps, ou encore une enquête pour sauver la maison en danger face à Ombrelongue, personnage mystérieux qui veut détruire la maison, mais ce premier roman de GennaRose Nethercott est bien plus.
A travers l’histoire des Yaga, on nous raconte aussi celle de Baba Yaga, mais surtout celle de l’exode des Juifs de l’Europe de l’Est, et du pogrom, qui a poussé des peuples vivant en harmonie à se déchirer. Une page d’histoire terrible, pas si souvent que ça évoquée côté occidental.
J’ai adoré découvrir cette maison sur pattes qui a sa propre personnalité, les personnages de Bellatine et d’Isaac m’ont également beaucoup touchés dans leur souffrance, mais surtout l’ambiance empreinte de folklore de ce roman. Les contes présents ici n’ont pas qu’une seule nationalité. Les thèmes de La maison aux pattes de poulet sont trop nombreux pour être repris ici, mais une chose est sûre : lisez ce roman, vous ne le regretterez pas !
D’autres avis : Baroona, Tigger Lilly, FeyGirl, Gromovar, Célinedanaë, Le nocher des livres, Boudicca, Sometimes a book, …
« ce premier roman de GennaRose Nethercott est bien plus » : c’est presque le résumé de ce livre tant il est riche et complet ! Maintenant on a bien le nom de l’autrice en tête. ^^
C’est clair xD Il est difficile à résumer ce roman !
Le roman plus grand à l’intérieur :p Contente que tu aies dévoré cette lecture !
C’est un TARDIS littéraire xD
Une de mes meilleures lectures cette année ^^
Pour moi aussi 😉
Tu ajoutes au chant de louanges!!!
Plus qu’à t’y mettre 😉
J’ai pas eu le temps de le lire cet été, peut-être aux prochaines vacances…
On croise les doigts pour !