A propos de l’auteur
Née en 1978, Maïa Mazaurette est chroniqueuse et scénariste. A l’aise dans tous les genres, elle a d’abord publié une autofiction avant d’écrire un roman de science-fiction, Rien ne nous survivra, puis Dehors les chiens, les infidèles. Egalement auteur de plusieurs guides, essais ou bandes dessinées, elle collabore régulièrement au magazine GQ. Elle vit actuellement a Berlin.
Résumé
Nous sommes 80 ans après la chute de la Lumière. Une grande bataille a eu lieu entre les Ténèbres et la Lumière, et suite à cela, le jour a fait place à une nuit éternelle. La seule chance de retrouver un jour la lueur du jour ? Ces groupes de Quêteurs, composés de cinq adolescents, envoyés à la recherche de l’arme de Galaad, l’Etoile du matin…
Ressenti
Au début du roman, on a plus l’impression d’être un roman de quête, où nos aventuriers ont une mission plus ou moins glorieuse à accomplir, et c’est à vrai dire un peu le cas, puisque nos chers amis doivent récupérer l’Etoile du matin. On peut d’ailleurs être un peu perdu au démarrage, puisqu’à part le fait que la Lumière ait disparu, on a peu d’informations. Celles-ci vont arriver petit à petit, et enrichir tout ça.
Le lecteur ne mettra en revanche pas longtemps à saisir que nous sommes proches de l’Apocalypse, puisque selon la religion, l’arrivée des Ténèbres précède celle du Jugement Dernier. Et oui, ne vous y trompez pas, vous avez bien entre les mains un livre qui vous parlera de religions, de racisme, de guerre, et d’intolérance.
Intolérance et racisme, envers cette évolution de la race, cette volonté de garder la pureté aryenne. Entre le camp des Ténèbres et de la Lumière, lequel est vraiment le meilleur ? Difficile de le savoir.
En tout cas, côté personnage, je tiens à vous dire que je ne suis absolument pas objective, puisqu’envers toute raison, littéralement raide dingue d’Astasie, Inquisitrice, et fanatique religieux. Et pas qu’un peu. Du genre à vous sortir sans ciller que quelqu’un qui louche, il a le Diable en lui. Et aussi quelqu’un capable de vous sortir ça :
(Spérance ) – Ceux qui ne peuvent pas respecter la continence sont des bêtes ?
(Astasie ) – Luxure, quatrième pêché capital. Mais ce n’est pas la raison de ma chasteté.
Astasie désigna la statue du Crucifié, derrière l’autel.
(Astasie ) – J’ai le Seigneur.
Si vous n’êtes pas convaincu, je ne peux plus rien pour vous.
Tu as piqué ma curiosité avec ton extrait, bonne chose que je l'ai chez moi celui-là ^^
C'est bien pour ça que j'ai mis l'extrait :p Il est très parlant ^^
J'veux le liiiire 😀