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Sur les écrans #2

Séries

  • Dare­dev­il, saisons 1 & 2 : Aveu­gle depuis l’enfance, mais doté de sens incroy­able­ment dévelop­pés, Matt com­bat l’injustice le jour en tant qu’avocat et la nuit en sur­veil­lant les rue de Hell’s Kitchen, à New York, dans le cos­tume du super-héros Dare­dev­il.

Daredevil-22

Dare­dev­il ne fait pas par­tie des séries que j’ai aimé tout de suite. Il m’a fal­lu quelques épisodes pour entr­er dans cet univers, et surtout l’ap­pari­tion de Wil­son Fisk pour réelle­ment accrocher à la série. Toute la deux­ième par­tie de la pre­mière sai­son m’a énor­mé­ment plu. La deux­ième sai­son est chou­ette égale­ment, mais pas grâce au per­son­nage prin­ci­pal, qui lui m’in­sup­porte plus qu’autre chose. En revanche, on com­mence à voir les liens avec Jes­si­ca Jones, le Pun­ish­er est un per­son­nage pas­sion­nant, et les autres per­son­nes sec­ondaires sont égale­ment bien dévelop­pés. La par­tie avec Elek­tra est égale­ment intéres­sante à décou­vrir, un peu du passé du Dare­dev­il. En bref, j’ap­pré­cie cette série, même si elle ne fait pas par­tie de mes favorites.

  • Mr Robot : Elliot est un jeune pro­gram­meur anti-social qui souf­fre d’un trou­ble du com­porte­ment qui le pousse à croire qu’il ne peut ren­con­tr­er des gens qu’en les hack­ant. Il tra­vaille pour une firme spé­cial­isée dans la cyber-sécu­rité mais un homme con­nu sous le nom de Mr Robot l’ap­proche un jour pour faire tomber une com­pag­nie sur­puis­sante qui fait par­tie de celles qu’il doit juste­ment pro­téger…

Mr_Robot

On m’a énor­mé­ment recom­mandé Mr. Robot, et c’est bien pour ça que j’ai fini par la regarder, l’épisode pilote ayant eu du mal à pass­er. Finale­ment, cette série s’est avérée très intéres­sante à décou­vrir. J’ai beau­coup appré­cié la fin de la sai­son et les décou­vertes qu’on y fait, tout comme ce côté Anony­mous très fort. En revanche, mon petit regret sera d’avoir vu cette série dans une péri­ode où ma con­cen­tra­tion n’est pas vrai­ment au max­i­mum, et où j’ai donc prob­a­ble­ment raté des choses. Je me la note donc comme à revoir, à un moment où je serai plus con­cen­trée.

  • The Fos­ters : Un cou­ple de les­bi­ennes ‑l’une est poli­cière, l’autre enseignante dans une école privée- sont les heureuses mamans de trois enfants : un fils biologique et des jumeaux adop­tés, une fille et un garçon. Leur équili­bre famil­ial est bous­culé lorsqu’elles accueil­lent une ado­les­cente rebelle au sein de leur foy­er…

The Fosters

Ca y est, c’est la fin de sai­son pour The Fos­ters ! Cette troisième sai­son était à mon sens bien réussie, à l’ex­cep­tion des derniers épisodes. De nom­breux sujets sérieux y sont traités, la sex­u­al­ité des gays avec Jude, le can­cer, la mal­trai­tance, les abus sex­uels. J’ai surtout appré­cié de voir les deux ado­les­centes, Mar­i­ana et Cal­lie, murir enfin. La réap­pari­tion de Jesus avec le change­ment d’ac­teur sert finale­ment l’his­toire, même si à mon sens le per­son­nage n’ap­porte pas grand chose à la série. Cepen­dant, le bémol de cette sai­son sera pour moi sa fin : cette sai­son, nous étions ENFIN débar­rassés de cette fichue rela­tion entre Bran­don et Cal­lie. Et bien non. C’est repar­ti pour un tour. Il serait grand temps à mon avis que la série se focalise sur le reste des per­son­nages et leurs his­toires plutôt que sur Cal­lie.

  • Aban­dons : Bon, peut-être que je devrais en vérité atten­dre les fins de sai­son pour me décider réelle­ment, mais plus le temps avance, plus deux séries ont fini par s’in­sup­port­er. Et il s’ag­it de Cas­tle, et de Scor­pi­on. Cas­tle, parce que les intrigues de saisons sont moins présentes au prof­it des petits épisodes policiers, qui sont devenus beau­coup trop prévis­i­bles. Leur sché­ma est vrai­ment trop vis­i­ble à mon sens, et ça a fini par me lass­er. Scor­pi­on, parce que la série était déjà en sur­sis à la fin de la pre­mière sai­son. Les per­son­nages étaient sym­pa­thiques, les intrigues, pas vrai­ment. Finale­ment, les per­son­nages per­dent aus­si de leur intérêt au fil du temps, et surtout, là encore chaque épisode a un sché­ma, tou­jours le même, qui me lasse. Tant pis pour ces deux séries.

Au pro­gramme le mois prochain.… The A Word, Gala­vant, la suite de Tyrant, The Shan­nara Chron­i­cles, et The Politi­cian’s Hus­band.

Fims

  • Fati­ma : Fati­ma vit seule avec ses deux filles : Souad, 15 ans, ado­les­cente en révolte, et Nes­rine, 18 ans, qui com­mence des études de médecine. Fati­ma maîtrise mal le français et le vit comme une frus­tra­tion dans ses rap­ports quo­ti­di­ens avec ses filles. Toutes deux sont sa fierté, son moteur, son inquié­tude aus­si. Afin de leur offrir le meilleur avenir pos­si­ble, Fati­ma tra­vaille comme femme de ménage avec des horaires décalés. Un jour, elle chute dans un escalier. En arrêt de tra­vail, Fati­ma se met à écrire en arabe ce qu’il ne lui a pas été pos­si­ble de dire jusque-là en français à ses filles.

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Ce film fait prob­a­ble­ment de ceux que je n’au­rais été voir sans de bons avis un peu partout. On décou­vre la vie de cette femme en galère, qui com­prend mal le français, avec ses deux filles, dont l’une en pleine crise d’ado­les­cence. Cette mère est dans une sit­u­a­tion com­pliquée, mais tente de s’en sor­tir comme elle peut avec ses enfants. C’est un joli morceau de vie qui nous est retran­scrit.

  • Room : Jack, 5 ans, vit seul avec sa mère, Ma. Elle lui apprend à jouer, à rire et à com­pren­dre le monde qui l’entoure. Un monde qui com­mence et s’arrête aux murs de leur cham­bre, où ils sont retenus pris­on­niers, le seul endroit que Jack ait jamais con­nu. L’amour de Ma pour Jack la pousse à tout ris­quer pour offrir à son fils une chance de s’échapper et de décou­vrir l’extérieur, une aven­ture à laque­lle il n’était pas pré­paré. 

room

Il y avait bien un film qu’il était hors de ques­tion de rater en mars, et c’é­tait celui-ci. Parce que Brie Lar­son, et surtout parce que Room est l’adap­ta­tion du roman du même nom, qui a été un de mes coups de coeur à sa sor­tie. J’ai eu la chance de décou­vrir que le film est aus­si bon que le roman. On ne peut qu’être touché par l’his­toire triste de cette maman et de son fils enfer­mé dans un cabanon. La deux­ième par­tie du film, le retour à une vie “nor­male” est à mes yeux la plus intéres­sante On imag­ine peu la dif­fi­culté de recom­mencer à vivre après de tels évène­ments.

  • Dead­pool : Dead­pool, est l’an­ti-héros le plus atyp­ique de l’u­nivers Mar­vel. A l’o­rig­ine, il s’ap­pelle Wade Wil­son : un ancien mil­i­taire des Forces Spé­ciales devenu mer­ce­naire. Après avoir subi une expéri­men­ta­tion hors norme qui va accélér­er ses pou­voirs de guéri­son, il va devenir Dead­pool. Armé de ses nou­velles capac­ités et d’un humour noir sur­volté, Dead­pool va tra­quer l’homme qui a bien fail­li anéan­tir sa vie. 

deadpool

Soyons clairs, je ne con­nais­sais pas le com­ic avant d’aller voir le film et ne pour­rais donc pas faire de com­para­i­son. Le trail­er lais­sait voir un côté très vio­lent mais qui me lais­sait crain­dre le pire : finale­ment, ce film a été une bonne sur­prise. L’hu­mour grinçant de ce film m’a beau­coup plu mal­gré une intrigue assez faible, et l’éter­nel prob­lème du per­son­nage féminin qui ne sert pas à grand chose à part à se faire enlever.

  • Les inno­centes : Pologne, décem­bre 1945. Mathilde Beaulieu, une jeune interne de la Croix-Rouge chargée de soign­er les rescapés français avant leur rap­a­triement, est appelée au sec­ours par une religieuse polon­aise. D’abord réti­cente, Mathilde accepte de la suiv­re dans son cou­vent où trente Béné­dictines vivent coupées du monde. Elle décou­vre que plusieurs d’entre elles, tombées enceintes dans des cir­con­stances dra­ma­tiques, sont sur le point d’accoucher. Peu à peu, se nouent entre Mathilde, athée et ratio­nal­iste, et les religieuses, attachées aux règles de leur voca­tion, des rela­tions com­plex­es que le dan­ger va aigu­is­er… C’est pour­tant ensem­ble qu’elles retrou­veront le chemin de la vie. 

lesinnocentes

J’ai assez peu enten­du par­ler de ce film, qui est pour­tant for­mi­da­ble. Nous nous retrou­vons en Pologne, dans l’après-guerre et les ten­ta­tives de se remet­tre à vivre. Le per­son­nage de Mathilde, finale­ment assez libre, est pas­sion­nant, tout comme celui de ses nonnes. On redé­cou­vre avec une tristesse leur des­tin, le des­tin de cer­taines jeunes filles qui n’ont finale­ment pas le choix que de pren­dre le voile, et qui vont se retrou­ver mères mal­gré elles. Ce film est un gros coup de coeur pour moi et une très belle décou­verte.

  • Mid­night spe­cial : Fuyant d’abord des fana­tiques religieux et des forces de police, Roy, père de famille et son fils Alton, se retrou­vent bien­tôt les proies d’une chas­se à l’homme à tra­vers tout le pays, mobil­isant même les plus hautes instances du gou­verne­ment fédéral. En fin de compte, le père risque tout pour sauver son fils et lui per­me­t­tre d’ac­com­plir son des­tin. Un des­tin qui pour­rait bien chang­er le monde pour tou­jours. 

midnightspecial

Peut-être aurais-je du me méfi­er un peu en me sou­venir que le réal­isa­teur, Jeff Nichols, était aus­si celui de Take Shel­ter, soit pas vrai­ment un film que j’ai appré­cié. Tou­jours est-il que ce film-ci est une décep­tion pour moi, tout sim­ple­ment parce que le scé­nario est vrai­ment trop faible et sim­pliste. Je n’ai pas du tout réus­si à accrocher au film.

shaya

6 réflexions sur « Sur les écrans #2 »

  1. Plein de bonnes choses dans cette sélec­tion ! Et comme je n’ai à peu près rien vu de tout ça (sauf la pre­mière sai­son de Dare­dev­il), ça me donne plein d’idées, genre “Mr Robot”, “Room”, “Dare­dev­il sai­son 2” et peut-être “Mid­night spe­cial” (parce que j’ai beau­coup aimé “Take shel­ter”). 🙂

    1. Le gros avan­tage d’habituer à Paris, c’est bien le ciné­ma xD C’est cool si ça te donne des idées de films/séries à décou­vrir !

    1. Je l’avais raté aus­si au ciné­ma et ne pen­sais pas le revoir, mais comme il est repassé pile au moment où j’al­lais au ciné­ma… L’oc­ca­sion a fait le lar­ron xD

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