A l’adolescence, j’ai dévoré la trilogie de Mars la rouge de Kim Stanley Robinson, même si mes souvenirs ont disparus depuis. L’auteur étant aux Utopiales et moi aussi, c’était l’occasion de me replonger dans son œuvre avec Aurora, même si au final ce fut raté pour une dédicace.
Notre voyage depuis la Terre a commencé il y a des générations. À présent, nous nous approchons de notre destination. Aurora.
Brillamment conçu et merveilleusement écrit, voici le nouveau roman majeur d’une des voix les plus puissantes de la science-fiction moderne. Aurora raconte l’histoire tumultueuse des premiers voyageurs au-delà du système solaire, à la recherche d’un nouveau foyer pour l’humanité. Loin de la Terre, ils ont un seul atout et un seul protecteur : leur vaisseau…
Aurora, c’est l’histoire d’une migration spatiale. Des décennies plutôt, un groupe de colons a quitté la Terre, direction Aurora, sachant pertinamment que ce ne serait pas eux mais les générations suivantes qui découvriraient leur nouvelle Terre, 150 ans plus tard.
A l’approche de Tau Ceti, l’étoile où gravite Aurora, le vaisseau se dégrade de plus en plus, au grand dam de Devi, ingénieure en chef, qui tente désespérement de maintenir le vaisseau en vie jusqu’à l’arrivée des colons. Nous suivons également Freya, sa fille, à l’aube de son Wanderjahr, rite de passage à l’âge adulte consistant à explorer les différentes sections du vaisseau, où vivent différents peuples.
Comme toujours avec Kim Stanley Robinson, on est en plein dans la hard-science, vous saurez tout (ou presque) du fonctionnement du vaisseau et de son IA, tout comme de la colonisation d’une planète. N’ayant pas de formation scientifique, j’avoue avoir été parfois perdue dans les explications, mais la majorité reste abordable pour le grand public.
Le problème d’Aurora, c’est plus sa longueur et la multiplication des intrigues, surtout vers la fin. En effet, les deux premiers tiers du roman sont assez clairs quand à leurs intrigues et souffrent de quelques longueurs, mais ça reste acceptable. En revanche, dans le dernier tiers du roman, Kim Stanley Robinson semble s’orienter vers plein de directions à la fois, et m’en a perdue.
La fin fût quand même satisfaisante malgré la dispersion du dernier tiers ?
« je ne manquerais pas de revenir vers l’auteur un de ces 4 » : à son prochain passage aux Utopiales ? ^^
Oui le roman est satisfaisant au global malgré le dernier tiers 🙂 Pour y revenir, je sais pas encore, son dernier roman ne m’attire pas du tout à cause du thème mais à voir pour d’autres, un jour!
J’aime bien ce genre d’histoire mais je crois que je vais plutôt tenter Le ministère du futur d’abord (enfin un jour quoi)
Haha chacun son truc, moi je passe mon tour pour Le ministère du futur, mais bonne lecture à toi !
Il me dit bien celui-là, et je serai prévenue pour la fin. Un jour j’y viendrai !
Cool, j’espère que ce jour ne sera pas trop lointain 🙂
J’aime bien la thématique du vaisseau générationnel, pourquoi pas celui-là, Le ministère du futur m’a réconciliée avec l’auteur.
Tant mieux ! C’est vrai que les thématiques d’Aurora sont plutôt intéressantes.
Mais c’est encore un pavé! Il ne sait pas faire court, cet auteur, hihihi!
Bon, moi ça ne me tente pas trop, même si j’ai bien aimé l’auteur en interview. En tout cas, il sait aborder des histoires très différentes dans son œuvre!
Effectivement je crois que c’est un spécialiste des pavés aux sujets variés (on a même des conversations avec l’IA du vaisseau, pour te dire !)