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Du sel sous les paupières, de Thomas Day

Auteur : Thomas Day – Illustrateur : Aurélien Police
Editeur : Gallimard – Parution : 2012
ISBN : 9782070443093 – Prix : 7.50 €



Ressenti

Il est probable qu’en temps normal, je n’aurais pas lu ce livre dont la quatrième ne m’inspirait pas plus que ça. Mais le hasard a voulu qu’on me l’offre (n’est ce pas Tigger Lilly), et puis finalement, la perspective de passer quelques heures en compagnie de Judicaël à Saint-Malo était plaisante.

L’ennui, c’est qu’il m’a été difficile d’accrocher réellement à ce texte. C’est dit dès le départ, ce roman est dédié au fils de l’auteur. Peut-être aurais-je du à ce moment-là me méfier quelque peu et m’attendre à un livre plus jeunesse qu’on pouvait le croire, puisque, malheureusement, il se trouve que je suis personnellement difficile en littérature jeunesse, et le young-adult a la particularité de me décevoir trop souvent.

Pourquoi me direz-vous ? On a un récit fantastique, qui part sur la mythologie celte, le tout en mêlant l’ambiance de la Grande Guerre. L’ennui, c’est qu’on a aussi plusieurs éléments intrigants (à commencer par la brume de guerre), qui ne seront finalement pas expliqués, ni vraiment exploités. Pourquoi les avoir placés dans le récit ? Tout comme la partie sur la révolution irlandaise, qui pouvait laisser entendre un rôle plus important par la suite, mais non.

Cependant, il serait mentir que de dire que le moment passé avec ce roman fut terrible, loin de là. L’ambiance celte et marine de Saint-Malo a tout pour me plaire, tout comme les personnages qui se révèlent attachants, et finalement assez complexe, notamment la jeune Mädchen. Ce fut un plaisir de se laisser immerger dans l’ambiance créée par l’auteur, bien loin de la violence d’autres de ses textes.

Au final, c’est un roman qui à mon sens a un potentiel qui me semble sous-exploité. Peut-être serait-ce mieux passé s’il avait été publié en version jeunesse dans mon cas.

A propos de l’auteur
Né en 1971, Thomas Day s’est imposé en quelques années comme l’un des auteurs les plus passionnants de l’imaginaire francophone, au fil d’une cinquantaine de nouvelles et d’une douzaine de romans qui tous se caractérisent par une propension avouée au mélange des genres : L’école des assassins et Le double corps du roi, écrits en collaboration avec Ugo Bellagamba, L’instinct de l’équarrisseur, La Voie du Sabre (prix Julia Verlanger 2003) et sa suite L’Homme qui voulait tuer l’empereur, La cité des crânes, Le trône d’ébène (prix Imaginales 2008), Dæmone, La maison aux fenêtres de papier et, dernier en date, Du sel sous les paupières.

shaya

4 réflexions sur « Du sel sous les paupières, de Thomas Day »

    1. On peut dire ça oui. Disons que ça serait mieux passé si ça avait été annoncé dès le début comme un bouquin jeunesse, et donc pas publié dans une collection adulte ^^

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