Sylvie Denis fait partie de ces autrices francophones que je suis de plus ou moins loin, et c’est aussi l’une des rares autrices déjà lues que j’ai choisi d’inclure dans mon challenge ABC Littératures de l’Imaginaire organisé par Mariejuliet, avec ma contrainte spéciale autrices (mon billet d’intention est par là).
Dans une société proche de celle de la France à la veille de la Révolution, le sort des magiciens n’intéresse que quelques intellectuels contestataires. Les enfants dotés de pouvoirs magiques sont enlevés à leurs familles afin d’être éduqués à la Haute-École et contrôlés par la noblesse. Au moment où le règne d’Urbain IV s’achève, Mérot l’Ancien, le directeur de la Haute-École, meurt et les complots se multiplient : marchands rêvant de pouvoir politique, soldats amers, paysans appauvris, magiciens asservis. Hérus Tork, qui intrigue pour succéder à Mérot, achève sa patrouille annuelle à la recherche des magiciens cachés. Lors de sa dernière halte il capture Raoul des Crapauds, le fils d’un boulanger, mais ne repère pas Ian qui décide de partir à la capitale à la recherche des magiciens clandestins…
De Sylvie Denis, j’ai déjà lu Jardins virtuels qui m’avait beaucoup plu. Ici, changement de genre puisqu’on plonge dans une histoire de fantasy impliquant des enfants et des magiciens. Précisons d’ailleurs que le roman n’est pas classé en jeunesse, mais qu’il peut être lu facilement à partir de 14 ans.
Dans le monde créé par l’autrice, les enfants pourvus de magie n’ont pas le choix : ils iront à la capitale pour être éduqués à la Haute-Ecole, et surtout servir de main d’oeuvre gratuite, puisque nous apprendrons bien vite que leur sort n’est plus enviable à l’âge adulte. Cette histoire est celle d’une rébellion : celle menée par Arik, courtisan mais surtout puissant magicien, avec l’aide de quelques autres magiciens libres. Nous suivrons aussi Raoul des Crapauds, enfant magicien touchant bien qu’il mette du temps à arriver le récit, et Ian, jeune magicien prometteur, ainsi que d’autres personnages de tout âge, mais ces deux-ci sont avec Arik les plus marquants.
Sylvie Denis créé avec Haute-École un roman pour le moins intéressant : il permet de traiter des sujets de société tels que l’esclavage et la discrimination, entre autres, et la magie présentée ici est originale. Je ne vous dirai rien plus de voir pour éviter tout spoil, mais, amateurs de fantasy, n’hésitez pas à vous lancer, d’autant plus que ce roman est à présent disponible en poche.
D’autres avis : Fantasy à la carte, Dyonisos …
Chronique écrite dans le cadre du challenge ABC Littératures de l’Imaginaire organisé par MarieJuliet, et me permet de compléter la lettre D de Denis. Retrouvez mon billet d’inscription à ce challenge ici !
Amatrice de fantasy, je ne connaissais pas encore ce titre, ni l’univers de Sylvie Denis. Merci pour cette chouette découverte 🙂
Avec plaisir !
Totale découverte pour moi (livre et autrice).
Tant mieux ! Tu penses tester ?
J’avoue sans honte n’en avoir jamais entendu parler… alors que ta chronique me donne envie de le découvrir 🙂
Alors n’hésite pas, et bonne lecture !
De la fantasy, une histoire de magie, des gamins sûrement attachants… Bref, des éléments qui me plaisent bien. Pourquoi pas s’il croise ma route. Merci de la découverte!
Avec plaisir !
Houuu c’est super alléchant. Moi qui suis un peu en désamour de la fantasy, je cherche des trucs qui sortent des sentiers battus pour renouveler mon intérêt. J’ai aussi lu et apprécié Jardins virtuels.
Pourquoi pas il a l’air bien sympa ^^
Il l’est 🙂
C’est dommage que je ne lise plus beaucoup de fantasy sans quoi je me laisserai facilement tenter ^^