J’ai entamé et lu ce roman sans savoir qu’il s’agissait du premier roman de Robert Charles Wilson, qui a écrit le splendide Spin par la suite. Autant dire que je ne me suis pas rendue compte du tout de ce fait, qui peut être marquant dans certains romans.
Travis Fisher, une quinzaine d’années, se retrouve brusquement à devoir habiter chez sa tante, dans un coin perdu du Midwest. Et pour être là, il a intérêt à se rendre utile, soit à travailler pour son oncle, la moindre des choses. Seulement, son oncle et sa tante hébergent aussi Anna, une jeune fille silencieuse et bien mystérieuse…..
Nous avons aussi l’Os, qui semble être un vagabond avec une intelligence étrange, qui va de train en train, en luttant contre un mystérieux Appel.
Et de là, nous avons une histoire bien fichue. Travis doit tant bien que mal s’habituer à la vie dans un petit village où toutes les informations circulent, et surtout, faire face au surnaturel qui arrive dans sa vie sous la forme d’Anna. Il est difficile de ne pas s’attacher à ce personnage bien fait, et dont on comprend bien les réactions. Allez savoir comment vous réagiriez face à l’étrange, vous ?
La cabane de l’aiguilleur, Robert Charles Wilson, 1986.
Robert Charles Wilson est un auteur de science-fiction canadien. Californien, il immigre à l’âge 9 ans pour Toronto où il réside toujours actuellement avec sa femme et son fils. Il sera naturalisé canadien en 2007.
Il s’est fait réellement connaître en France grâce à la parution de son roman de science-fiction « Darwinia » en 1999. Plusieurs de ses œuvres ont reçu des récompenses littéraires, dont la plus prestigieuse dans le domaine de la science-fiction, le prix Hugo, pour son roman « Spin » en 2006 (le roman marque le début d’une trilogie qui se poursuit avec « Axis » et « Vortex »).
La couverture est très jolie ^^
Le bouquin aussi ^^