Aurélie Wellenstein est une autrice française que je ne connaissais pas. Croisant son roman La harpiste des terres rouges, dans un style western, en poche, c’était l’occasion ou jamais d’y remédier.
À l’Ouest s’ouvre un nouveau monde…
Nacarat est un vaste territoire rouge, aussi riche que dangereux. Les colons y rêvent d’or et de magie, tandis que les chasseurs de prime tuent les monstres pour revendre leurs organes. Se greffer, c’est acquérir un pouvoir aléatoire, aux effets parfois dévastateurs.
Mais au cœur de ces nouveaux États subsiste une région inexplorée. Symphonie est le domaine de la Harpiste, une créature de cauchemar qui soumet ses adversaires par la musique. Elle fait de la mort et de l’asservissement des spectacles dont elle se délecte.
Abraham sait qu’elle retient son frère, parti quelques années plus tôt tenter sa chance dans le Nouveau Monde. Sur les traces de son aîné, il s’enfonce à son tour dans Symphonie. Le temps presse, le pistolero va devoir se faire des alliés de taille s’il veut espérer revoir Jarod vivant.
Abraham est un habitant de l’ancien monde, qui vient de perdre sa mère, et se retrouve donc seul, son frère aîné, Jarod, étant parti quelques années à Nacarat, dans le Nouveau-Monde. Apprenant que son frère serait retenu prisonnier par la monstrueuse Harpiste, Abraham se lance à son secours….
Le synopsis de La harpiste des Terres Rouges est assez classique : on retrouve un récit initiatique avec le jeune Abraham, qui ne connaît rien au Nouveau-Monde et qui se retrouve plongé dans sa violence : ici, la vie est difficile et pleine de monstres. Nombre d’entre eux se font greffer pour acquérir un nouveau pouvoir, mais ne le choisiront pas et en mourront parfois….
La fameuse Harpiste est une créature monstrueuse qui règne sur Symphonie, produisant sans fin des spectacles où elle asservit et tue sans scrupules. Clairement on rencontre là un ennemi qui fait régner la terreur à souhait.
Mon avis va être bref car ma lecture remonte un peu (shame on me) : j’ai beaucoup aimé la mise en place de l’univers, c’est assez lent mais plutôt original malgré la trame initiatique qu’on connaît bien. Notamment, l’histoire des greffes qui donnent des pouvoirs m’a semblé intéressante. Les personnages qu’on rencontre sont également intéressants, Amy, jeune femme aux attributs de truie forcée de se prostituer, ou encore Belle la dompteuse.
L’univers présenté ici est impitoyable et incontestablement très violent, il me semble que c’est d’ailleurs une marque de fabrique de l’autrice, donc, âmes sensibles, attention à vous. Le petit point négatif à mes yeux sera peut-être la précipitation des événements, notamment sur la fin de l’histoire. J’aurais peut-être apprécié prendre plus mon temps, mais l’histoire fonctionne tout de même très bien.
Pour conclure, La harpiste des Terres Rouges d’Aurélie Wellenstein m’a permis d’avoir un aperçu de son univers, et c’est plutôt intéressant, le côté western ressort bien et les personnages sont sympathiques. Je recommande donc, si vous appréciez la violence dans vos lectures.
D’autres avis : manifestez-vous !
« c’est d’ailleurs une marque de fabrique de l’autrice » : c’est pile ce que j’allais dire, ça a l’air joyeux comme un roman d’Aurélie Wellenstein. Tu en liras d’autres à l’occasion ?
Faut voir, peut-être à l’occasion, mais je pense qu’il me manque un petit truc pour en avoir vraiment envie.