Franck Ferric est un auteur que j’avais repéré à la sortie de son roman chez Albin Michel Imaginaire, appréciant la fantasy historique. La sortie poche de Le chant mortel du soleil fut donc l’occasion parfaite de le découvrir.
Il s’appelle Araatan, il est le Grand Qsar. On le surnomme la Montagne car il est haut comme deux hommes, large comme un auroch. Le destin de ce géant est d’achever l’extermination totale des dieux. Une seule divinité a survécu : celle de la cité d’Ishroun. Pour abattre les murailles d’Ishroun et éteindre le culte de la Première Flamme, Araatan se donne un an.
Elle s’appelle Kosum. Née esclave, elle était la meilleure dresseuse de chevaux des plaines. Pour avoir tenté de castrer le fils de son maître, elle a été enchaînée nue à une tour pleine de morts. Alors qu’elle attend, résignée, le baiser mortel du gel, quatre cavaliers la délivrent. Ces hommes durs retournent auprès du Grand Qsar.
Kosum, qui croyait mettre un pied dans la guerre, va entamer un tout autre voyage.
Il est de ces romans qu’on aimerait adorer, qui ont plein de qualités, mais où malgré tous les efforts, la mayonnaise ne prend pas, et ce fut le cas malheureusement ici.
Commençons avec les qualités de ce roman : le style de Franck Ferric est très travaillé, la langue est soutenue, et, si ça ne plaira pas à tout le monde, c’est à mes yeux appréciable. Ensuite, la période explorée est intéressante, surtout pour moi qui ne la connaissais pas : celle de la horde mongole de Gengis Khan, au XIIIe siècle. J’ai apprécié découvrir cette organisation guerrière avec les Khan, et la quête du grand Qsar, détruire tous les dieux.
Evidemment, ça nous amène à la thématique de la religion et de la guerre : que deviendra la société une fois tous les dieux morts ? Que se passe t-il, après le mot Fin ? Le sujet est plutôt bien traité et intéressant.
Les personnages sont assez classiques mais agréables tout de même : nous avons d’abord Kosum, l’esclave sans passé qui ne fait que suivre le mouvement des quatre cavaliers, résignée à son sort. Ensuite, Araatan le grand Qsar et son conseiller, l’un ancien chef déchu devant l’invasion, l’autre investi dans sa quête de destruction. Enfin, nous avons le Porteur de masques, vieillard mystérieux.
Où se trouve donc le problème me direz-vous ? Et bien pour moi, il s’agit tout simplement du rythme : j’ai passé l’intégralité du roman à attendre, à essayer de comprendre l’intrigue de Le chant mortel du soleil, et particulièrement celle de Kosum, en vain. Peut-être ai-je raté quelque chose dans ma lecture, mais toujours est-il que malgré toutes ces qualités, ce roman n’était visiblement pas pour moi.
D’autres avis : Celindanaé, L’ours, Gromovar, Le chroniqueur, Blackwolf, …
Mince. Normalement ça devrait me refroidir un peu, mais je crois me souvenir que certain.e.s avaient eu aussi des petits bémols sur « Trois oboles pour Charon » et je l’avais apprécié. Je vais croiser les doigts pour que ça fonctionne de nouveau. ^^
Oui et le livre est bourré de qualités ! C’est juste que parfois, ça ne marche pas chez moi ^^
Ha. Bon. Je ne m’étais pas du tout renseignée sur ce bouquin qui ne m’attirait pas (de manière tout à fait injuste vu que je ne me suis aucunement renseignée). J’arrive ici et déjà il y a un cheval sur la couv (ce n’était pas le cas pour la couv grand format me semble-t-il?). Puis tu me parles de Gengis Khan. Bref du coup je vais peut être tout de même explorer la question en lisant 2/3 autres chroniques. C’est un one shot ?
Oui c’est un one-shot et il a de nombreuses qualités ! Je me demande si je ne l’ai pas lu à une période où j’avais besoin d’un roman plus « efficace », aussi.
ok ok je vais me renseigner 🙂
Mince, dommage que ça n’ait pas pris!! Bon, moi, tout ce que tu dis me fait briller les yeux…
Tant mieux !! Ca arrive parfois, c’est comme ça 🙂