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Le rabaissement, de Philip Roth

 

Auteur : Philip Roth — Tra­duc­teur : Marie-Claire Pasquier
Edi­teur : Gal­li­mard — Paru­tion : Sep­tem­bre 2011
ISBN : 9782070126163 — Prix : 13.90 €

A propos de l’auteur

Philip Roth est né à Newark (États-Unis) en 1933 et vit dans le Con­necti­cut.
Tous ses livres sont traduits aux Édi­tions Gal­li­mard, notam­ment la trilo­gie et l’épilogue qui com­posent Zuck­er­man enchaîné, les romans Laiss­er courir, Ma vie d’homme, Pro­fesseur de désir, Port­noy et son com­plexe, Pas­torale améri­caine (prix Pulitzer et, en France, prix du Meilleur Livre étranger), La tache (prix Médi­cis étranger 2002), Le com­plot con­tre l’Amérique (con­sacré meilleur livre de l’année par la New York Times Book Review), Un homme, Exit le fan­tôme, Indig­na­tion… Entre autres dis­tinc­tions, le PEN Nabokov Award 2006 et le PEN Saul Bel­low Award 2007 ont récom­pen­sé le romanci­er pour l’ensemble de son oeu­vre.

Résumé

Simon Axler est un acteur recon­nu, à 65 ans. Jusqu’au jour où brusque­ment, la magie n’ex­erce plus sur scène. Il ne sait plus jouer, et som­bre peu à peu dans la dépres­sion, quit­té par sa femme, inca­pable d’ex­ercer son méti­er.

Ressenti

Vous l’au­rez com­pris en lisant ce résumé, vous n’êtes pas face à un livre joyeux, et si vous n’avez pas envie de déprimer à sa lec­ture, je ne peux que vous le décon­seiller.

En pre­mier lieu, le per­son­nage prin­ci­pal, Simon Axler, est rel­a­tive­ment insup­port­able. A 65 ans, il est devenu dépres­sif, ne par­venant plus à jouer cor­recte­ment sur scène, et l’au­teur nous livre un temps le réc­it de sa descente aux enfers, de la soli­tude de cet homme que per­son­ne ne sem­ble pou­voir aider, excep­té lui-même.

Puis, notre per­son­nage prin­ci­pale ren­con­tre, Peegee, les­bi­enne assez jeune pour être sa fille, et en tombe amoureux. Là vient l’élé­ment qui a scel­lé le sort de cet ouvrage pour ma part, puisqu’on tombe à par­tir de là dans le cliché de la les­bi­enne qui va décider de ten­ter le coup avec un homme plus vieux, dans celui du vieil­lard fier d’ar­riv­er à “féminis­er” sa con­quête, et j’en passe bien d’autres.

De là, il est heureux que le livre ait été suff­isam­ment court pour le finir rapi­de­ment. Je ne doute pas que l’au­teur soit tal­entueux, mais l’his­toire ne m’a pas séduite, les per­son­nes prin­ci­paux m’ont insup­porté, et cet éta­lage de clichés a été de trop.

shaya

2 réflexions sur « Le rabaissement, de Philip Roth »

  1. L’au­teur est tal­entueux. Ou plutôt, l’au­teur a été tal­entueux. Comme toi, j’ai trou­vé que ce livre était un éta­lage de clichés. Mais en plus, il m’a déçue parce qu’il n’a fait que repren­dre, encore une fois, une his­toire que Roth n’a cessé de redire depuis quelques années. Bref, un total ratage pour moi.

    1. J’ai été voir ton arti­cle sur ton blog, et suis bien d’ac­cord. Après pour ma part c’é­tait le pre­mier Roth que je lisais, donc pas vu le côté répéti­tif, mais c’est assez mau­vais quand même.… J’re­ten­terais plutôt ma chance avec un de ses romans de jeunesse !

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