Jean-Laurent Del Socorro est un auteur que j’ai découvert avec Royaume de vent et de colères – Jean Laurent Del Socorro et que j’apprécie suivre depuis. Let’s go pour Les amants du Ragnarök, sorti au printemps chez Albin Michel Imaginaire, illustré par Didier Graffet.
Le Ragnarök approche.
L’hiver, long de trois ans, touche à sa terrible conclusion. Thor, fils d’Odin, a eu une vision : celle de sa mort prochaine.
Parce qu’elle refuse de s’y résoudre, son épouse, la géante Iarnsaxa, entreprend la plus périlleuse des quêtes, dans un monde où la mort et la vie se confondent désormais. Elle se joint à Jórunn, une scalde aveugle en route vers la Valhalle pour faire ses adieux à son amante tuée lors d’une des batailles qui font rage dans les royaumes humains.
Ensemble, la géante et la musicienne n’auront d’autre choix que d’affronter le Ragnarök.
Si la mythologie m’intéresse toujours, la mythologie nordique ne fait clairement pas partie de celles que je maîtrise le mieux. Ma lecture n’est donc pas empreinte de références en tout genre.
Jean-Laurent Del Socorro nous raconte ici deux histoires : celle de Jórunn, une scalde ayant perdu sa compagne sur les champs de bataille, et celle de Iarnsaxa, géante épouse de Thor, qui refuse de croire à la mort prochaine de son époux et à l’imminence du Ragnarök, soit la fin du monde et la mort des Dieux.
Dans le monde « réel », l’histoire se passe en Irlande, lors d’une bataille entre Vikings et chrétiens. La Chrétienneté gagne du terrain tandis que les Vikings disparaissent petit à petit. C’est pour dire adieu à Hervor, son amante, que notre scale aveugle décide de rejoindre le Valhalle, à ses risques et périls, ce royaume n’étant pas autorisé aux humains et surtout aux vivants.
Vous l’aurez compris, avec Les amants du Ragnarök, on parle amour, croyance, deuil, et on est certainement pas dans le joyeux, que ce soit du côté des divinités qui voient l’imminence de la fin du monde, ou des mortels qui voient la fin de leurs croyances. J’ai aimé voir des représentations différentes de ce qu’on connaît, bien loin du Thor représenté dans les films ou dans la culture populaire, et en apprendre plus sur la mythologie nordique, définitivement très riche.
D’autres avis : Celindanaé, L’ours inculte, ….
Je n’arrive jamais à être très motivé par les romans de Jean-Laurent Del Socorro ne mettant pas en scène la Compagnie du Chariot, et pourtant, sur le principe, j’aime bien la mythologie nordique. Il faut que je dépasse ça et que je lui donne sa chance, ça a l’air de le mériter.
Effectivement c’est dommage, c’est intéressant aussi sans la Compagnie du Chariot!
Il faut que je lise cet auteur un jour!!
J’approuve cette idée