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Les jardins de la lune, de Steven Erikson

 

Auteur : Steve Erik­son — Tra­duc­teur : Marie-Chris­tine Gam­beri­ni
Edi­teur : Cal­mann-Lévy — Paru­tion : Sep­tem­bre 2007
ISBN : 9782702137789 — EPUISE

A propos de l’auteur

Steven Erik­son est né le 7 octo­bre 1959 à Toron­to, au Cana­da. Après avoir gran­di à Win­nipeg il a démé­nagé en Angleterre avec sa femme et son fils, avant de revenir vivre dans son pays d’o­rig­ine. Il a suivi des études d’archéolo­gie et d’an­thro­polo­gie qui, de son pro­pre aveu, ont con­sti­tué une source d’in­spi­ra­tion majeure pour sa série du Livre malazéen des Glo­rieux Défunts, aux côtés de l’Il­i­ade.

 

Résumé

Dans le glo­rieux empire Malazéen, gou­verné par l’im­péra­trice Laseen, la colère cou­ve. Des années de guerre pour agrandir l’empire ont épuisé le roy­aume, mais Laseen veut con­quérir la dernière des cités libres, Daru­jhis­tan. Le ser­gent Whiskey­jack et son escouade de Brûleurs de Ponts ain­si que Tat­ter­sail la magi­ci­enne y sont envoyées.

 

Ressenti

Ce n’est pas un livre de fan­ta­sy joyeux, ou facile, ni un livre qui plaira à tout le monde. On fait face à un monde très com­plexe, bien con­stru­it, et empreint de mys­tère. Seule­ment, dès le début nous sommes plongés dans l’his­toire et dans la guerre, et aus­si un peu noyés sous les per­son­nages très nom­breux.

L’in­trigue est assez com­plexe car nous n’avons pas une seule, et il est dif­férent de les saisir toutes. C’est un peu à la manière de la Com­pag­nie Noire, où nous sommes per­dus au début, et où les infor­ma­tions se dévoilent petit à petit.

Cer­tains per­son­nages comme Tat­ter­sail que l’on ne suit pas très longtemps dans le roman sont pour­tant attachants, car on sent bien qu’ils ont une his­toire par­fois lourde der­rière eux. De la même façon, tous les per­son­nages sont comme ça, fouil­lés, et à vrai dire avec des réac­tions humaines.

Côté sus­pens, celui-ci est bien main­tenu, puisque la mis­sion affec­tée aux Brûleurs de Pont est dan­gereuse, et la survie du batail­lon est une ques­tion à se pos­er au fil du livre.

Claire­ment, nous avons à faire avec un roman très noir, de fan­ta­sy guer­rière, où les intrigues pour le pou­voir et la survie sont nom­breuses. C’est un roman com­plexe, mais vrai­ment prenant. A lire sans hésiter si vous tombez dessus.

shaya

3 réflexions sur « Les jardins de la lune, de Steven Erikson »

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