Tout d’abord, un grand merci aux éditions Alexandrines et l’opération Masse Critique de Babelio.
Contrairement aux apparences et à ce que pouvait laisser penser le titre de ce petit livre, vous ne trouverez pas là un guide sur le Paris LGBT, mais un essai sur l’homosexualité, plus particulièrement dans le miieu parisien. A travers les différents écrivains LGBT, l’auteur nous fait traverser les siècles dans la capitale. Cet essai fait en effet partie de la collection « Le Paris des écrivains ».
On démarre avec un tour d’horizon des femmes qui ont écrit sur le sujet, à commencer par Colette, puis Renée Vivien, et enfin Natalie Barney, moins connue. On nous conte l’histoire de chacune d’entre elles, et nous explique leurs parcours littéraires. Pour ma part, c’est l’occasion de découvrir un peu plus des auteurs que je ne connais que de nom.
Viennent ensuite une partie sur Oscar Wilde, et sur André Gide, chacunes expliquant leurs histoires et leurs parcours. La partie suivante évoquera Jean Lorrain, Robert de Montesqiou, et Marcel Proust, des noms qui ne m’étaient que peu connus jusque là.
L’auteur a ensuite choisi de parler de l’histoire de Gertrude Stein et d’Alice Tsolkias, que je connais un peu mieux pour avoir entamé un livre sur le sujet l’année dernière.
La partie suivante nous parle de la libération sexuelle et des années 70 : c’est l’occasion pour l’auteur d’évoquer Monique Wittig, qui me reste à découvrir, et Renaud Camus. Les dernières parties traitent de Roland Barthes et de Michel Foucault, deux auteurs qui m’intéressent moins.
Robert Olorenshaw explique ses choix dans la postface : on ne peut malheureusement pas évoquer tous les auteurs LGBT parisiens dans un ouvrage comme celui-ci.
Ce petit essai s’adresse à un public averti : celui qui aime la littérature, et qui s’intéresse de près au monde LGBT. En effet il est assez pointu et reste un essai sur de grands auteurs LGBT parisiens. Il permet à chacun de faire un tour d’horizon de ces auteurs, et d’approfondir par la suite avec certains auteurs si on le souhaite. Pour ma part, j’ai apprécié sa petite taille, qui nous permet de picorer ce qui nous intéresse le plus dans les auteurs cités. Un grand merci aux éditions Alexandrines.