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Plaguers, de Jeanne‑A Debats

 

Auteur : Jeanne‑A Debats — Illus­tra­teur : Fred­er­ic Per­rin
Edi­teur : L’Ata­lante — Paru­tion : Octo­bre 2010
ISBN : 9782841725205 — Prix : 18 €

A propos de l’auteur

Jeanne‑A Debats est l’au­teur de La Vieille Anglaise et le Con­ti­nent, une novel­la récom­pen­sée par qua­tre des prix majeurs de l’imag­i­naire français.

Résumé

Ilya et Quentin sont deux ado­les­cents, des Pla­guers comme on les appelle, des per­son­nes atteintes d’une Plaie, deux ados qu’on enferme dans la Réserve des Pla­guers. Dans ce nou­veau monde, ils vont devoir s’habituer à leurs “dons”, et à cette vie qui s’of­fre à eux…

Ressenti

C’est un roman dont j’ai un peu enten­du par­lé sur la Toile, et à dire vrai, ce sont les impres­sions qui m’ont con­va­in­cue de le lire, même si je ne m’at­tendais pas vrai­ment à ça.

 

La Plaie, c’est à la fois un don et une malé­dic­tion, quelque chose qui sur­prend, qui n’est pas évi­dent à con­trôler et qui embar­rasse, mais aus­si qui aide le monde. On se retrou­ve ici dans la Réserve, et unique­ment là. Nous n’ob­serverons vague­ment le monde extérieur que par des sou­venirs d’Ilya et de Quentin, et à vrai dire, ces sou­venirs ne font pas vrai­ment pas envie.

 

Tout comme dans “La vieille Anglaise et le Con­ti­nent”, j’ai retrou­vé ici une sorte d’aspect écologique, qui m’avait beau­coup plu déjà, et qui est plus fort ici. Ilya est une peste, mais d’un autre côté, on ne peut que com­pren­dre ce per­son­nage tor­turé qui tente de s’en sor­tir comme elle peut. De l’autre côté, on a Quentin, le nar­ra­teur, ado­les­cent qui sem­ble incroy­able­ment calme, et qui paraît s’adapter si facile­ment.

 

Les côtés fan­tas­tiques et écologiques sont très liés, mais dif­fi­cile d’en dire plus sans en dévoil­er trop. C’est un roman que j’ai trou­vé assez dur, qui nous mon­tre un futur affreux et cru­el, mais aus­si naturel et orig­i­nal.

shaya

2 réflexions sur « Plaguers, de Jeanne‑A Debats »

  1. Je n’ai pas lu la vielle anglaise, mais je pense y remédi­er rapi­de­ment tant le style de cet auteur m’a envouté.

    Illya est effec­tive­ment per­tur­bée, tor­turée et on le serait à moins si l’on nous avait fait subir cette “atroc­ité” des­tinée à la guérir ! Cela ne doit pas être facile à vivre lorsqu’on le choisit… alors imposé, c’est son iden­tité qui est totale­ment faussée.

    Un très beau livre, un coup de coeur pour moi.

    Biz

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