A propos de l’auteur
Walter Jon Williams (né à Duluth, Minnesota le 15 octobre 1953) est un auteur américain.Il a étudié à l’université du Nouveau Mexique (University of New Mexico). Il vit actuellement près d’Albuquerque. À l’origine écrivain de romans maritimes, il s’est ensuite consacré à la science-fiction (voire au cyberpunk). Walter Jon Williams a exploré différents styles, de l’humour au roman historique en passant par le thriller.
Résumé
Après la découverte d’une source d’énergie inépuisable et l’immortalité, l’humanité a déserté la Terre. Le responsable de tout ça, Doran Falkner, s’occupe quand à lui en restaurant des temples grecs, puisqu’il est à présent propriétaire de la Terre. Le problème de l’immortalité, c’est qu’au bout d’un moment, les gens s’ennuient. Jusqu’au jour où on découvre que sur une lointaine planète, des animaux sont capables de se téléporter.
Ressenti
Je n’ai à l’heure actuelle pas lu d’autres romans de l’auteur, mais je peux déjà vous dire que c’est avec plaisir que j’en lirais, surtout parce que certains faits sont évoqués ici, et il semble qu’on puisse trouver quelques réponses dans les autres romans.
Dès le début, le ton du roman est donné, on est dans le futur, dans un futur où l’immortalité a été découverte, et où un seul homme possède la planète, un excentrique. Le personnage de Doran Falkner est très intéressant, scientifique pas si doué que ça, plutôt homme d’affaires qui semble vouloir se mêler de tout, puisqu’il ne se gêne pas pour faire des manipulations génétiques et sociales aux peuples restants sur sa planète.
Et pourtant, on sent derrière tout ça l’homme qui souhaite sauver quelque chose. L’homme amoureux. Partir pour tenter de découvrir le secret de la téléportation, cela semble intéressant à la fois au niveau scientifique, mais aussi pour tenter de reconquérir son ancien amour, Mary.
Moi qui ne suis pas fan de la SF à cause de certains auteurs qui semblent vouloir nous exposer un peu leurs théories scientifiques, j’ai été surprise par ce roman de SF, prenant, avec un rythme assez lent par moment, mais qui convient parfaitement ici. Quelques faits scientifiques du monde, il en fallait bien, mais pas trop non plus.
Quand à la fin du roman, j’ai adoré. Difficile d’en dire plus sans gâcher le plaisir, mais c’est vraiment surprenant et prenant.
Tu es carrément sous le charme donc! 😉 Je viens de le chroniquer aussi :
http://naufragesvolontaires.blogspot.com/2011/01/le-coup-du-cavalier-walter-jon-williams.html