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L’évangile selon Pilate, d’Eric-Emmanuel Schmitt

 

Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt Edi­teur : Le Livre de Poche – Paru­tion : jan­vi­er 2006

Prix : 5.50 € — ISBN : 9782000009426465

A propos de l’auteur

Né en 1960, nor­malien, agrégé et tit­u­laire d’un doc­tor­at en philoso­phie, Eric-Emmanuel Schmitt s’est fait con­naître d’abord au théâtre, avec « Le Vis­i­teur », devenu un clas­sique du réper­toire inter­na­tion­al. Rapi­de­ment, d’autres suc­cès ont suivi, et ses pièces ont été récom­pen­sées par plusieurs Molière et le Grand Prix du théâtre de l’Académie Française.

Résumé

Dans la pre­mière par­tie, nous sommes au jardin des Oliviers, à Jérusalem, et Yéchoua, alias Jésus, attend son sup­plice. Eric-Emmanuel Schmitt nous racon­te com­ment il est devenu cet homme con­sid­éré comme le Fils de Dieu. C’est Pilate que nous rejoignons dans la sec­onde par­tie, pour par­ler de la dis­pari­tion du corps de Yéchoua, et de l’évolution lente du préfet romain.

Ressenti

Que l’on s’intéresse ou non au chris­tian­isme, ce roman est très intéres­sant. On peut met­tre quelques pages au début, pour com­pren­dre que le nar­ra­teur est en réal­ité Jésus, qui est nom­mé ici par son nom juif, Yéchoua.

On appren­dra son enfance, sa vie plutôt tran­quille jusqu’à ses trente ans. Voir sa vie assez con­nue dans un roman est une façon orig­i­nale, et encore plus de la faire nar­rer par l’intéressé lui-même. C’est pas­sion­nant d’imaginer ain­si les doutes que Yéchoua a pu avoir, les ques­tions qu’il a pu se pos­er, et finale­ment, la façon dont lui-même aurait pu se con­sid­ér­er.

La deux­ième par­tie est un peu plus ludique, écrite sous forme épis­to­laire. Pilate rap­porte les faits à son frère Titus, jour après jour. On peut ain­si voir l’évolution du préfet, qui passe par tout un tas de stades. Au début, il sem­blerait presque d’accord avec le prophète, du moins, avec cer­taines de ses idées.

En fait, le per­son­nage ne sem­ble pas très intéressé par tout ça jusqu’à la dis­pari­tion du corps, don­nant ain­si l’image que l’on peut atten­dre d’un offici­er romain à cette époque. C’est une sorte d’enquête qui se déroule, tan­dis que l’homme tente de com­pren­dre. La façon dont l’auteur le rend humain, et l’amène à la foi, est intéres­sante.

Ce qui est égale­ment atti­rant, c’est « Jour­nal d’un roman volé », tout à la fin du texte. Là, c’est l’auteur qui s’adresse nous, et qui nous dit sa façon de voir. On y apprend des choses. En con­clu­sion, pour un roman un peu philosophique, mais pas vrai­ment non plus, et qui se laisse lire facile­ment en restant intéres­sant, allez‑y ^^

shaya

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