Si j’avais été raisonnable, j’aurais pu vous dire dès la fin août qu’en septembre, vous ne me verriez pas beaucoup dans le coin. Mais l’idéalisme tout ça tout ça est passé par là et m’a honteusement fait croire que, mais si, je trouverai le temps pour des articles, alors qu’en fait….. Mais bon, j’étais bien occupée à préparer et organiser un festival autour du féminisme en un mois, et à préparer mon déménagement, donc bon, on dira que je m’auto-pardonne et que j’espère que vous ferez de même !
Côté blog
Côté lecture
Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est pauvre, mais ça n’est clairement pas une panne de lecture mais de cerveau, donc, ça va revenir !
- A dos de crocodile de Greg Egan
- Ainsi soit-elle de Benoîte Groult : C’est en cours de lecture !
- Nos amours radicales, collectif : En cours aussi !
Côté PAL
Ouf, un mois light pour la PAL !
- Nos amours radicales, collectif
Recherchés avidement, fantasmés, désirés envers et contre tout, les espaces amoureux sont, depuis toujours, présentés comme la finalité absolue de ce que l’on peut attendre d’une relation avec l’autre. L’injonction au couple et la pression sociale qui l’entoure dictent notre façon de vivre avec les autres… Et avec nous-même.
Considéré dans notre société comme la voie rapide vers le bonheur, l’amour amoureux est encore trop peu remis en question, trop peu repensé, notamment à travers le prisme des avancées sociales et féministes de ces dernières années. Et si l’on porte volontiers un oeil attendri sur ces espaces amoureux, ils sont également des terrains propices à la reproduction des schémas de domination patriarcale.
- Dans la maison rêvée, Carmen Maria Machado
En surface, Dans la maison rêvée pourrait être considéré comme un témoignage : Carmen Maria Machado a vécu avec une femme une intense histoire d’amour qui s’est peu à peu muée en une relation faite d’emprise et de brutalité. Mais comment analyser et comprendre son expérience sans récits antérieurs auxquels se raccrocher ? Il n’existe en effet que peu d’archives queer, et presque pas de témoignages sur le tabou de la violence conjugale au sein de couples homosexuels.
Pour raconter ce qu’elle a vécu, Carmen Maria Machado a donc inventé une forme pyrotechnique qui n’appartient qu’à elle et qui étonnera plus d’un lecteur. En déroulant de courts chapitres dont chacun joue sur les codes d’un genre littéraire particulier (du roman fantastique à l’histoire horrifique en passant par… le livre dont vous êtes le héros), Dans la maison rêvée ne se contente pas de relater les faits d’une histoire singulière : il interroge aussi la force des clichés et des représentations, dissèque les mythologies qui fondent notre rapport aux autres, que celles-ci proviennent des contes de fées ou de la pop culture. Un récit nécessaire, furieusement innovant, et qui fait l’effet d’une détonation.
C’est trop bien pour Dans la maison rêvée !
Courage bientôt tranquille dans ton chez toi ^^
Oui et maintenant tranquille o/
Benouâteeeuh!!!
Bon courage! C’est une période chargée mais la normalité reviendra… Et avec plus de mètres carrés!
Absolument !
Moi je dis que 2 lectures et une chronique c’est très bien pour un mois (mais j’ai des objectifs réduits en ce moment
Merci 😉 c’est pas trop mal c’est sûr mais j’ai envie de plus !