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Chroniques du Pays des Mères, d’Elisabeth Vonarburg

 

Auteur : Elis­a­beth Vonar­burg

Edi­teur : Alire — Paru­tion : 2000

ISBN : 9782922145311 — Prix : 9.90 €

A propos de l’auteur

Née à la vie en 1947 (Paris, France), à la poésie en 1960, et à la sci­ence-fic­tion en 1964, Elis­a­beth Vonar­burg vit à Chicouti­mi (Québec) depuis1973. A enseigné la lit­téra­ture et la créa­tion lit­téraire dans divers­es uni­ver­sités du Québec (Chicouti­mi, Rimous­ki, Laval). Agré­ga­tion de let­tres mod­ernes (1972, France), Ph.D. en Créa­tion lit­téraire (Laval,1987), écrivaine à plein temps depuis 1990, col­la­bore à la revue Solaris depuis 1974 (direc­trice lit­téraire). Chan­son­nière, essay­iste, ani­ma­trice radio, tra­duc­trice de nom­breux romans de SF & F. Organ­isatrice de qua­tre con­grès québé­cois Boréal de SF (Chicoutimi,1979, 1982, 1988, 1999). Prési­dente (1996–2000) et mem­bre (1994–2002) de l’Association pro­fes­sion­nelle des écrivains de la Sagamie-Côte-Nord. Out­re l’écri­t­ure, la lec­ture et les musiques, aime les chats, les mau­vais jeux de mots et la bonne chère.

Quatrième de couverture

Au Pays des Mères, quelque part sur une Terre dévastée du futur en train de se remet­tre lente­ment, les hommes sont très rares. Seules les Captes des Familles — les Mères — font leurs enfantes avec les Mâles. Les autres femmes doivent utilis­er une forme hasardeuse d’in­sémi­na­tion arti­fi­cielle. Lis­beï et Tula ne s’en soucient pas trop : filles de la Mère de Béthé­ly, elles gran­dis­sent ensem­ble, sœurs et amies. Mais Lis­beï se révèle stérile; ne pou­vant être la Mère comme elle en avait rêvé, elle doit quit­ter Béthé­ly, et Tula. Dev­enue ” explo­ratrice “, elle accom­pli­ra un autre de ses rêves : décou­vrir les secrets du loin­tain passé du Pays des Mères. Mais cer­tains rêves sont dif­fi­ciles à vivre…

Ressenti

Tout d’abord, il est impor­tant pour de pré­cis­er que ce livre a été lu en com­mun en jan­vi­er, avec le Cer­cle d’At­u­an. Pourquoi impor­tant me direz-vous ? Parce que du coup, il a fal­lu morcel­er ma lec­ture, et il est mal­heureuse­ment à peu près cer­tain que ça a un peu nui à ma lec­ture. En effet, même si ce blog est actuelle­ment trop peu ali­men­té, ça ne m’empêche en rien de con­tin­uer à bouquin­er encore et tou­jours, et ce roman néces­site à mon avis plus de con­cen­tra­tion que je n’ai su lui don­ner.

Pourquoi ? A cause de sa forme. Ici, nous oscillerons entre morceaux du passé et des pas­sages du jour­nal intime de l’héroïne, Lis­beï. Et par­fois, nous avons un pre­mier morceau par­lant de son enfance, puis, un bout de jour­nal des années plus tard. Et avouons-le, c’est un peu per­tur­bant, surtout lorsque l’au­teur inter­cale en plus des let­tres d’autres per­son­nages, même si nous avons des indi­ca­tions chronologiques.

Une chose par­ti­c­ulière qui me vient à l’e­sprit, c’est ce monde, très fouil­lé. On le décou­vre en même temps que Lis­beï, et il est riche dans son passé, dans son his­toire, et c’est réelle­ment pas­sion­nant à décou­vrir. C’est sans doute une des forces de ce roman, ce monde incroy­able, et surtout, qu’on peut imag­in­er comme un bien loin­tain futur. Com­ment nos objets, nos trou­vailles, nos idées, seront-elles con­sid­érées d’i­ci quelques siè­cles ou mil­lé­naires ? Seront-ils même encore con­nus ?

L’autre force du roman est sans l’om­bre d’un doute les per­son­nages. C’est facile de s’at­tach­er à eux, notam­ment à Lis­beï dont la vie est loin d’être aus­si sim­ple qu’elle ne l’au­rait dû, et on ne cesse tout au long de l’his­toire de décou­vrir de nou­velles couch­es à chaque per­son­nage.

J’en dis peu sur l’his­toire, parce qu’à mon sens, c’est un livre qui doit être lu sans hési­ta­tion, et en révéler trop serait gâch­er ce très beau roman. Vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Lu en com­mun avec : Neph , Olya, Tor­toise, Yume, Zahlya, Vert.

shaya

11 réflexions sur « Chroniques du Pays des Mères, d’Elisabeth Vonarburg »

  1. Con­traire­ment à toi, j’ai appré­cié le fait qu’on lise ce livre sur le cer­cle, car il est par­fait pour se pos­er des tonnes de ques­tions, pour met­tre en com­mun nos idées et pour en dis­cuter 🙂

    1. Ben en fait la mise en com­mun j’ai adoré aus­si, il ne faut pas croire, mais le gros souci c’est de couper la lec­ture en fait… Du coup je lisais d’autres choses en même temps, et ça deve­nait dif­fi­cile de revenir dans un bouquin aus­si com­plexe. Je pense que ma lec­ture aurait été meilleure en ayant le temps ^^

  2. Vous m’avez vrai­ment don­né envie de lire ce livre, et ton avis con­firme la chose. Je l’ai com­mandé en France, je l’achète la prochaine fois que j’y irai…

  3. Oui je me sou­viens que la découpe pour la LC nuit à ta lec­ture :/ C’est vrai qu’avec le change­ment de rythme, on prend l’his­toire dif­férem­ment. Heureuse­ment, pour cette lec­ture, les con­ver­sa­tions étaient vrai­ment sym­pa 🙂
    Purée, la richesse du livre est vrai­ment… bluffante, je n’en reviens pas du tra­vail de Vonar­burg.

    1. Il faut dire aus­si que je lis sou­vent plusieurs livres en même temps, et si je ne par­ticipe pas à beau­coup de LC, c’est aus­si parce que quand je suis prise dans un bon bouquin, c’est très dur de s’ar­rêter, et par­fois les his­toires se mélan­gent !

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