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Cygnis, de Vincent Gessler

 

Auteur : Vin­cent Gessler – Illus­tra­teur : Yoz
Edi­teur : L’Atalante – Paru­tion : mars 2010
Prix : 14 € — ISBN : 9782841724994

A propos de l’auteur

Né en 1976, Vin­cent Gessler est un auteur suisse habi­tant Genève et con­sacrant son temps à l’écriture, aux his­toires, à l’Histoire, aux sci­ences, à la bande dess­inée, aux jeux en ligne, à la musique et à la prospec­tion au détecteur de métal. Pas néces­saire­ment dans cet ordre. Il fréquente ensuite l’Université à Genève, où il se prend de pas­sion pour l’égyptologie et l’histoire médié­vale. Puis il enseigne le français, l’histoire et l’informatique, avant de se tourn­er vers la for­ma­tion con­tin­ue où il tra­vaille encore aujourd’hui.

Résumé

C’est l’his­toire de Syn, un trappeur accom­pa­g­né de son loup au pelage gref­fé de ban­des syn­thé­tiques, dans un monde de ruines tech­nologiques.
La men­ace est partout, une guerre se déclare mais Syn ne veut plus tuer ses sem­blables… Seule la sci­ence-fic­tion peut nous don­ner ce ver­tige d’être des archéo­logues du futur. Dans une langue raf­finée, Vin­cent Gessler réus­sit son pari de nous envoûter par son réc­it âpre et exal­tant de l’éter­nelle recherche des orig­ines.

Ressenti

Dès le début, on est envoûtés par le style de l’auteur. C’est vrai­ment très flu­ide, et on a à faire à une écri­t­ure très agréable, avec un vocab­u­laire soigné. On a beau­coup de descrip­tions sur le monde, les per­son­nages, l’environnement, et ça donne au début du roman un rythme assez lent, mais que j’ai trou­vé per­son­nelle­ment reposant.

On a le temps de s’habituer tran­quille­ment au monde apoc­a­lyp­tique décrit par l’auteur, lorsque les péripéties com­men­cent à arriv­er. Et passé ce moment-ci, c’est par­ti, et l’action débute vrai­ment, entre­coupée de mag­nifiques descrip­tions, comme tou­jours ^^

Côté per­son­nages, j’aime beau­coup celui de Syn, mais il est au final un peu sim­ple, en tant que soli­taire trappeur com­pé­tent, mais mal à l’aise en société. Celui de Dek est plus intéres­sant à mon goût, car un peu plus fouil­lé il me sem­ble. Leah est un per­son­nage sym­pa­thique égale­ment, mais sans plus pour moi ^^

Nous sommes gâtés au niveau de l’intrigue, puisqu’il n’y en a pas qu’une, mais de nom­breuses, qui s’entremêlent tout au long du réc­it. Cette façon de faire m’a beau­coup plu, et la fin est juste mer­veilleuse. En clair, vous ne regret­tez d’ouvrir ce pre­mier roman ^^

shaya

3 réflexions sur « Cygnis, de Vincent Gessler »

  1. J’ai beau­coup appré­cié, notam­ment le style de l’au­teur qui est très tra­vail­lé.
    J’ai bien aimé Syn mais surtout Ask son loup à vrai dire ^^
    En tout cas un auteur qu’il fau­dra suiv­re.

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