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La distribution des lumières, de Stéphanie Hochet

 

Auteur : Stéphanie Hochet
Edi­teur : Flam­mar­i­on — Paru­tion : Août 2010
Prix : 17 € — ISBN : 9782081242524

A propos de l’auteur

Née en 1975, Stéphanie Hochet a notam­ment écrit, Les Infer­nales (Stock, 2005) et Com­bat de l’amour et de la faim (Fayard, prix Lilas 2009). La dis­tri­b­u­tion des lumières est son sep­tième livre.

Résumé

Aurèle et Jérôme sont deux ado­les­cents, la pre­mière est juste un peu déver­gondée, le sec­ond est un hand­i­capé men­tal. Lorsqu’An­na Lussing devient pro­fesseur de musique des deux jeunes gens, Aurèle décide qu’elle sera l’ob­jet de sa pas­sion. Une pas­sion mal­saine.

Ressenti

Il m’est dif­fi­cile de faire un résumé cor­rect de ce roman, car j’au­rais l’im­pres­sion de trop en dire sur lui. La parole à trois voix ici, à Aurèle, à Jérôme, et à Pasquale, l’a­mant d’An­na. La voix de ce dernier est dif­férente des deux autres, car elle per­met de se ren­dre vrai­ment compte de ce qui se passe, et pos­sède un ton poli­tique, cri­ti­quant sans ménage­ment le gou­verne­ment de Berlus­coni.

A mon sens, c’est réelle­ment ici un roman d’at­mo­sphère, une atmo­sphère mal­saine. J’ai beau­coup aimé suiv­re le point de vue d’Au­rèle, car on sent bien dès le début que des deux ado­les­cents, c’est elle qui mène la danse. Elle qui décide, elle qui dicte, et qui dirige. Jérôme se laisse plus porter par les évène­ments. En réal­ité, on ne croirait pas à une rela­tion de frère-soeur, mais plus à celle d’une mère et d’un fils.

Leur atmo­sphère famil­iale est aus­si triste à voir et à imag­in­er, on sent une ambiance dés­abusé, qui ne soucie pas réelle­ment des enfants. On le voit encore plus dans les dernières pages du roman.

Ce que j’ai trou­vé réelle­ment impres­sion­nant ici, c’est d’ar­riv­er à sur­pren­dre com­plète­ment le lecteur par les réac­tions des enfants. Ils ont com­mis un acte ter­ri­ble, mais non, ça ne sem­ble pas vrai­ment les cho­quer, puisqu’après tout, “il n’a eu que ce qu’il méri­tait”. J’au­rais aimé avoir aus­si le point de vue d’An­na, mais cela aurait une ambiance plus angois­sante au roman, et les per­son­nal­ités très com­plex­es et intéres­santes des trois autres per­son­nages en auraient souf­fert.

Ce livre n’est sans doute pas le meilleur à lire si vous souhaitez vous remon­ter le moral, mais il est extrême­ment prenant, bien écrit, et mérite une lec­ture.

shaya

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