Vous le savez sans doute déjà, mais Dans la toile du temps a été un gros coup de coeur pour moi, et j’attendais donc avec impatience de lire le nouveau roman d’Adrian Tchaikovsky Dans les profondeurs du temps. C’est parti !
Il y a plusieurs milliers d’années, la Terre a envoyé de nombreuses équipes dans l’espace en vue de terraformer de nouveaux mondes et de donner un futur à l’humanité.
Arrivés à proximité d’une de ces planètes, les scientifiques à bord du vaisseau de terraformation baptisé l’Égéen découvrent, contre toute attente, qu’elle abrite déjà une forme de vie. Vont-ils surseoir à l’exécution de leur mission ou, envers et contre tout, rendre la planète habitable pour l’homme alors que la Terre n’a plus donné signe de vie depuis bien longtemps ?
L’un d’entre eux, Disra Senkovi, est convaincu que des poulpes qu’il a élevés à la conscience pourront les aider à accomplir leur tâche au mieux. Et peu importent les conséquences.
Les personnes qui me connaissent savent que je lis des romans d’horreur et des thrillers sanglants sans sourciller, donc, à première vue, aucune raison de s’en faire pour ma lecture de Dans les profondeurs du temps, qui n’appartient même pas au genre horrifique. Erreur. GRAVE ERREUR.
Du coup, je vous le dis tout de suite, ma lecture a été interrompue assez rapidement parce que la découverte d’une peur personnelle jusque-là inconnue, les poulpes. Oui, des éléments principaux de cette histoire. Vous saviez qu’ils arrivent à sortir d’un bocal FERME, vous et est-ce que ça n’est pas flippant ?! Heureusement, j’ai pu passer outre et terminer ma lecture, et même l’apprécier (et puis finalement ils sont pas flippants que ça les poulpes).
Deuxième petit apparté : officiellement, Dans les profondeurs du temps et Dans la toile du temps sont des romans indépendants et rien n’indique sur la couverture le contraire. Officieusement, Dans les profondeurs du temps est la suite du premier, bien qu’indépendants. Il me semble qu’il est possible de n’en lire qu’un seul, mais vous risquez de perdre quelques informations avec le second volume.
L’intrigue de base et le schéma sont identiques dans les deux romans : nous suivons une équipe de terraformation à des années-lumière de la Terre, qui va progressivement perdre le contact avec cette dernière, et faire face à des difficultés pour la terraformation, à commencer par une planète déjà occupée par un virus/parasite exterrestre hostile, un biosystème de la seconde planète pas très coopératif, et un savant fou qui élève lentement mais sûrement nos amis poulpes à la conscience à l’aide du nanovirus rencontré dans le premier tome.
Tout comme Dans la toile du temps, nous aurons ici une narration alternée, puisque, des milliers d’année plus tard, nos amies les Portidés et leurs humains, accompagnés d’une simulation d’Avrana Kern, arrivent à leur tour dans le secteur, et tentent de comprendre. Mais comment communiquer, se comprendre, et lutter contre la menace extraterrestre ? Les personnages sont nombreux et pas tous attachants – enfin pour moi, dixit la peur des pouples – mais Adrian Tchaikovsky ne nous perd pas dans la foule ou dans l’histoire.
Et ces poulpes, parlons-en. Nous les découvrons têtus comme des mules, curieux, inventifs, impulsifs, drôles, diablement intelligents, et finalement attachants. J’ai adoré lire leurs aventures, leurs manières de communiquer, du moins telles que décrites ici.
Dans les profondeurs du temps ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais j’ai adoré le sens of wonder, l’univers, et l’écriture, donc, je recommande. (Et si vous aussi vous avez peur des poulpes, il y a un compte Tiktok avec des vidéos d’octopodes qui réconcilient).
D’autres avis : Tigger Lilly, Gromovar, Feydrautha, Xapur, Celinedanaé, Just A Word, Anudar, Lune, Apophis, …
Merci pour l’info, je n’enfermerai plus de poulpes vivants dans un bocal. Oh, wait…
Va falloir que je le lise pour connaitre ma sensibilité poulpesque. ^^
Effectivement 😀
J’avais eu des difficultés avec la narration alternée dans le premier volet, ce qui a rendu ma lecture difficile, car j’avais adoré la partie arachnide, alors que la partie humaine ne m’avait pas vraiment passionnée.
Je fais donc l’impasse sur celui-ci, puisqu’il est formé de la même façon, mais j’aurai bien aimé découvrir l’histoire des poulpes.
De manière généralement, la narration alternée ne marche pas très bien sur moi.
Ah mince ! J’avoue que dans le premier tome c’est un peu compliqué parce qu’en plus la partie sur les humains n’est pas très intéressante, mais c’est mieux fait ici !
Ce serait tout de même très dommage de commencer par celui-ci je trouve. A la rigueur ne lire que le premier, ok.
Bravo d’avoir vaincu ta poulpophobie
C’est vrai, on manquerait pas mal d’infos ! Merci 😀
Alors je suis une adoratrice des poulpes donc, de ce côté-là, ça devrait aller! Mais pour le reste je ne sais pas si c’est un roman pour moi. De toute façon, n’ayant pas lu le premier, je préfère découvrir les choses dans l’ordre (malgré l’indépendance)
Ouf pour les poulpes ! Alors j’espère que tu liras le premier et que ça te plaira, ça vaut vraiment le coup !
C’est bon le poulpe mais bien assaisonné !
😉
Ah les goûts et les couleurs xD Les seuls fois où j’en ai goûté j’ai pas aimé !
Génial! J’aimerais bien lire cette série. C’est une série animaliste, en fait!!
Excellent, cette découverte d’une « peur personnelle jusque-là inconnue »!! On en apprends tous les jours!
J’ai regardé une vidéo de pieuvre sortant d’un bocal Ça grouille de ventouses!
Et ça se débrouille bien, hein ?
Oui, celle-là était très efficace! Impressionnant! Sérieux j’adore les pieuvres, intellectuellement parlant!
(Désolée, je réponds dix mille ans après, le mail de suivi avait fini enterré!)
Pas de souci ! Oui elles sont très drôles au final xD
Absolument ! Et oui hein, je m’y attendais pas à celle-là !
Je vais sûrement le lire… on va dire l’été prochain
\o/ je valide ce plan !