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[Une Heure-Lumière] Hors série 2020

Vous le savez peut-être, malgré ma non-passion pour le format court, j’ai lu une bonne partie de la collection Une Heure-Lumière du Bélial, et n’ai pas prévu d’arrêter. C’est ainsi que je me suis retrouvée avec le hors série 2020 de la collection entre les mains. En route pour n’dau avec la novella de Kij Johnson !

Une Heure-Lumière : Hors série 2020

Une heure-lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres…

C’est aussi le nom d’une collection réunissant à ce jour vingt-six titres, un espace éditorial inédit, unique, tant par le fond que par la forme, qui ambitionne de faire voyager vite et loin le lecteur.

Une collection qui, en l’espace de quelques années à peine, s’est bâti un statut de référence dans le paysage éditorial hyper-saturé des littératures de genre. Une heure-lumière célèbre les horizons nouveaux ; le Hors-série 2020, troisième du genre, célèbre Une heure-lumière. Avec entre autres un long récit inédit signé Kij Johnson, autrice, dans cette même collection, de l’époustouflant Un pont sur la brume salué par une kyrielle de prix, dont le Hugo, le Nebula et le Grand Prix de l’Imaginaire.

Une heure-lumière… sous une pluie d’étoiles !

Au sommaire de ce hors-série, nous trouvons une courte préface d’Olivier Girard, qui ne s’attendait visiblement au succès des hors-série 🙂 Puis une série d’interviews/témoignages des traducteurs de la collection, réalisée par Erwann Perchoc, lui-même traducteur d’Une Heure-Lumière, et qui s’avère très intéressante sur leur expérience de la traduction de novellas, un exercice plus difficile qu’il n’y paraît au premier abord. La très belle couverture est illustrée par Aurélien Police, qui illustre toute la collection. Nous retrouvons également dans ce volume le catalogue de la collection, qui compte actuellement 27 titres.

Passons ensuite à la traditionnelle novella, ici, Retour à n’dau de Kij Johnson, une autrice que j’adore et pour laquelle j’avais eu un énorme coup de coeur avec Un pont sur la brume.  Changement d’univers, nous sommes ici sur Ping, une planète où les lieux sont désignés par le temps. Nous retrouvons donc nos personnages dans des endroits tels qu’Aube, Matin, etc, à savoir le clan nomade des Winden, et le personnage principal de la novella, Katia, jeune guérisseuse des chevaux de son clan. Celui-ci sera massacré par des barbares, laissant seulement Katia et Mara, sa jeune nièce, survivre car guérisseuses, et pouvant potentiellement sauver les chevaux des barbares, qui meurent les uns après les autres d’une mystérieuse maladie.

Le peu qui est montré de Ping ici est clairement original : imaginez une planète très lente, où le jour et la nuit ne rythment pas les journées. Les villes ne semblent pas être la normalité, à partir n’dau, ville d’origine du clan Winden, et une autre, celle du clan Huer, les fameux barbares. Kij Johnson nous parle de la formidable résilience de ses personnages, à commencer par Katia, qui a perdu tout son clan à l’exception de sa nièce et qui semble résignée à son sort, la petite Mara, « adoptée » par les Huer. Enfin, l’écriture de l’autrice est toujours aussi belle et bien retranscrite par Anne-Sylvie Homassel, traductrice.

D’autres avis : Lhisbei, LorhkanVertCélindanaéLutinXapur

Chronique réalisée dans le cadre du #ProjetOmbre organisé par OmbreBones

shaya

13 réflexions sur « [Une Heure-Lumière] Hors série 2020 »

  1. Je l’ai lu il y a quelques jours, avec pas mal d’attentes – malgré ce que j’ai essayé de me faire croire – et j’ai adoré. C’est vraiment dans la lignée de « Un Pont sur la brume » pour la simplicité et la sensibilité.

  2. Bon Kij Johnson semble être une autrice incontournable. Va vraiment falloir que je la lise. Peut-être en débutant par cette novella que vous semblez être nombreux.ses à avoir appréciée.

    Merci du rappel! 🙂

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