Accueil » Fantastique » Je suis ta nuit, Loic Le Borgne

Je suis ta nuit, Loic Le Borgne

Ce roman est un petit livre obtenu grâce aux opéra­tions 3 pour 2 édi­teurs. Je ne con­nais­sais que de nom Loïc Le Borgne, mais du fan­tas­tique, pourquoi pas !

L’his­toire com­mence à tra­vers le réc­it d’un père (Pierre) à son fils ado­les­cent, qui vient de per­dre une amie. Pierre racon­te à son fils son his­toire, celle de l’été trag­ique d’un jeune garçon, qui oblige le petit garçon à grandir.

Nous sommes dans les années 80, dans un petit vil­lage de Bre­tagne, et nous suiv­ons Pierre, ain­si que son groupe de copains. Ces pré-ado­les­cents vien­nent de démar­rer leurs grandes vacances, et n’ont qu’une idée en tête : faire les 400 coups et s’oc­cu­per ! Cette année, un nou­veau venu s’est joint au groupe, Maël, au passé trou­ble, et à qui Pierre s’est lié. Mais très vite, l’été s’an­nonce étrange, avec une décou­verte macabre.

Les bizarreries s’en­chaî­nent, le groupe d’amis est per­tur­bé, et com­ment ne pas l’être après une telle décou­verte ? Nous suiv­ons ces enfants dans le chemin de l’an­goisse, avec des attaques de chiens, de cor­beau, et enfin l’ap­pari­tion du Bon­homme Nuit. Celui-ci est-il le mal incar­né ? En tout cas, l’his­toire se pour­suit et bas­cule lente­ment mais sûre­ment dans l’hor­reur…

Il est bien dif­fi­cile de ne pas com­patir au sort de Pierre et ses amis : quel enfant n’a pas vu des choses ter­ri­fi­antes là où l’adulte ne le voy­ait ? Et subi cette angoisse, ces cauchemars ? D’au­tant plus que la deux­ième par­tie du roman, plus noire, nous laisse devin­er des atroc­ités.…

Ce roman qui traite du pas­sage entre l’en­fance et l’âge adulte est pas­sion­nant et se lit très bien. Cepen­dant, il est peut-être à décon­seiller pour les âmes trop sen­si­bles. En tout cas, il ne me reste plus qu’à far­fouiller un peu la bib­li­ogra­phie de l’au­teur !

 

shaya

2 réflexions sur « Je suis ta nuit, Loic Le Borgne »

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Revenir en haut de page