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Jivana de Nadia Coste

Jusqu’à présent, je n’ai lu que des romans jeunesse de Nadia Coste, tout en ayant beau­coup enten­du par­lé (en bien) de sa quadrilo­gie Les Fey­delins. Et comme l’oc­ca­sion fait le lar­ron, et que ma médiathèque avait une nou­veauté de l’autrice se pas­sant dans le même his­toire, mais vis­i­ble­ment un one-shot, c’é­tait par­ti !

Jivana, Nadia Coste

Jivana est une jeune fedeylin qui porte en elle un joli secret : depuis toute petite, elle partage son corps avec l’esprit d’une déesse qui a échoué à se réin­car­n­er. Les deux âmes, loin d’être con­cur­rentes, sont dev­enues amies et même un peu plus.

Alors que des nuées d’insectes obscur­cis­sent le ciel et imposent une nuit sans fin, le dés­espoir frappe leur vil­lage. Jivana et sa déesse par­tent à la recherche d’une solu­tion pour que l’astre du jour brille enfin à nou­veau. Une quête périlleuse qui les chang­era à jamais…

Deux craintes par­couraient mon esprit en com­mençant Jivana. La pre­mière était que ce roman pub­lié en col­lec­tion Naos soit un peu trop jeunesse à mon goût, moi qui suis dif­fi­cile sur le sujet. Ma deux­ième crainte était que ce roman étant un spin-off de la trilo­gie Les Fey­delins, que je n’ai pas lu, il me manque trop d’in­for­ma­tions pour bien com­pren­dre l’his­toire. Heureuse­ment, rien de tout ça ne s’est réal­isé. Certes, Jivana est dans le même univers et il y a claire­ment quelques références à la pre­mière trilo­gie, mais le roman n’en reste pas moins acces­si­ble sans avoir lu le reste avant : ouf ! Et l’aspect jeunesse ne m’a pas posé prob­lème.

Comme le résumé l’indique, nous suiv­ons Jivana, jeune fey­delin (une sorte de fée), qui cohab­ite depuis tou­jours avec l’e­sprit d’une déesse, Savi­ron­ah, qui a échoué à se réin­car­n­er. Cette par­tic­u­lar­ité la met quelque peu à l’é­cart des autres Fey­delins. Lorsque débute le réc­it, le Dor, leur source de lumière, vient de dis­paraître sous un nuage d’in­sectes, les Dévoreurs. Jivana (ou plutôt Savi­ron­ah, déesse) devient en con­séquence le seul espoir de son peu­ple, qui ne peut sur­vivre sans le Dor.

Côté per­son­nages, Jivana se focalise prin­ci­pale­ment sur notre jeune fey­de­line et sur sa déesse, qui ont une rela­tion extrême­ment fusion­nelle, mal­gré leurs dif­férences. Jivana est encore une ado­les­cente qui se cherche, tan­dis que Savi­ron­ah est une déesse âgée de plusieurs siè­cles, dés­espérée d’avoir raté son incar­na­tion et de se retrou­ver prise au piège dans le corps de la fey­de­line.

Le roman est à part ça, vous l’au­rez com­pris, une quête ini­ti­atrice pour nos deux per­son­nages, à tra­vers on décou­vri­ra l’u­nivers des Fey­delins. Il est assez intéres­sant de trou­ver un monde où les insectes sont pour une fois, les rois. Les deux jeunes filles vont d’aven­ture en aven­ture pour ten­ter de sauver leur monde, et ça fait de Jivana un roman pour le moins hale­tant.

En résumé, Nadia Coste nous propose une traversée du désert qui parle de tolérance, d’amour sous bien des formes, et nous entraîne dans son univers merveilleux mais pas dépourvu de tristesse. Jivana est un chouette roman, qui me donne envie de tester la quadrilogie des Feydelins.

D’autres avis : Dup, …

shaya

8 réflexions sur « Jivana de Nadia Coste »

  1. C’est une trilo­gie dans ton intro­duc­tion et une quadrilo­gie dans ta con­clu­sion. L’autrice a eu le temps d’écrire un nou­veau livre le temps que toi tu écrives ta chronique ? =P
    Comme Tig­ger Lil­ly, je ne suis pas vrai­ment ten­té, mais c’est tou­jours intéres­sant de pou­voir class­er le livre dans mon esprit. ^^

  2. Je ne vais pas si sou­vent que ça vers des titres jeunesse, je veux dire ceux qui visent très claire­ment le jeune pub­lic. C’est un tort car il peut y avoir de bonnes sur­pris­es. Ceci dit, je ne sais pas quoi penser de ce roman… parce que l’his­toire me paraît assez som­maire, basique. C’est peut-être une fausse idée hein. Dans ce cas, tu me cor­rig­eras 🙂

    (bon et y a aus­si que j’ai une liste de séries longues comme un bras à finir avant d’en entamer encore une!)

    1. C’est assez sim­ple mais sans trop l’être aus­si. Après, je ne pense pas qu’il faille lire ce roman adulte avec de grandes attentes pour autant 🙂

  3. J’au­rais beau­coup aimé à une époque mais pas sûr que ça me plaise aujour­d’hui. J’y reviendrais peut-être ceci dit, qui sait ^^

    1. Je com­prends ^^ je suis assez intriguée par l’aspect remise en ques­tion de la place du “mâle” qui sem­ble être présente dans la pre­mière saga ^^

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