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La langue du silence, de Samantha Bailly

 

Auteur : Saman­tha Bail­ly — Illus­tra­teur : Miya

Edi­teur : Mille Saisons — Paru­tion : novem­bre 2009

Prix : 23€ — ISBN : 9782918287001

A pro­pos de l’au­teur

Dès la ter­mi­nale, Saman­tha Bail­ly com­mence à faire par­ler d’elle en se retrou­vant en finale régionale du con­cours de Plaidoirie pour les Droits de l’Homme 2005, organ­isé par Amnesty Inter­na­tion­al, pen­dant laque­lle elle défend la cause de la Biélorussie. Puis elle obtient le Prix Alain 2006, prix lycéen nation­al de philoso­phie. Elle voit la même année ses pre­miers textes (nou­velles et poèmes) pub­liés.

Actuelle­ment en Mas­ter de Let­tres Mod­ernes à l’u­ni­ver­sité de Caen, son mémoire traite des gen­res de l’imag­i­naire. En avril 2009 sort son pre­mier roman, La langue du silence, tome 1 du dip­tyque Au-delà de l’o­rai­son, aux édi­tions Mille Saisons.

Ressen­ti

 Jeune fille à pri­ori tout à fait nor­male, Mylianne Manéri­an est retrou­vée morte un matin. Pour tous ou presque, il ne s’ag­it que d’un meurtre “clas­sique”, proféré par les clans rebelles.

Cepen­dant, ses deux soeurs Aileen et Noony, ne sont pas du même avis, et vont “enquêter” cha­cune de leur côté sur l’évène­ment. Dans ce monde où la mort est tout d’abord une source de revenus, les deux jeunes filles seront bien vite mêlées à des intrigues con­cer­nant tout le roy­aume.

Au pre­mier abord, le roman n’est pas des plus attrayants. On n’est face au final à rien de plus que deux soeurs qui affron­tent la mort de leur cadette comme elles le peu­vent. Assez vite, le per­son­nage de Noony se révèle très intéres­sant, et attachant. Par exem­ple, sa for­ma­tion assez sin­gulière d’o­raison­nière qui récolte le flu­ide vital des morts.

En revanche pour Aileen, il faut atten­dre un bon nom­bre de pages pour ce per­son­nage ait enfin un peu d’in­térêt, mais étant moins tra­vail­lée, elle est moins attachante. En fait, j’ai suivi avec plus d’at­ten­tion le groupe de Noony, et celui de Laï-Mune, la chu­cho­teuse.

Cepen­dant, une fois que le roman est lancé, l’ac­tion démarre pour de bon, et l’au­teur nous fait accrocher à son his­toire. J’ai par­ti­c­ulière­ment appré­cié les petits textes en début de chapitre, qui, expli­cat­ifs le plus sou­vent, aident à com­pren­dre l’u­nivers créé. Un bon roman donc, surtout en sachant que c’est un pre­mier.

shaya

Un commentaire sur “La langue du silence, de Samantha Bailly

  1. Je l’avais acheté l’an­née dernière aux Imag­i­nales, et l’avait même fait dédi­cacé.

    Par con­tre, mon avis était assez mit­igé, et pour preuve, je ne m’en sou­viens pra­tique­ment rien …

    Mais c’é­tait une lec­ture sym­pa, d’au­tant plus lorsque l’on sait que c’est le pre­mier roman de l’au­teur !

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