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Le maître du haut-château, de Philip K Dick

Auteur : Philip K.Dick — Tra­duc­teur : Michelle Car­ri­er
Edi­teur : J’ai Lu — Paru­tion : Févri­er 2012
ISBN :9782290035474 — Prix : 19 €

A pro­pos de l’au­teur

Philip K. Dick, qui est devenu l’au­teur culte de tous les ama­teurs de sci­ence-fic­tion, pub­lia sa pre­mière nou­velle en 1952. Elle fut traduite deux ans plus tard en France, pays qui le recon­nut rapi­de­ment alors que les Etats-Unis le boudaient. Doté d’une per­son­nal­ité com­plexe, mul­ti­forme, excen­trique et mys­tique, il a pub­lié 36 romans et cinq recueils de nou­velles. K.Dick s’est beau­coup inter­rogé à tra­vers ses livres sur les idéolo­gies du men­songe, les faux-sem­blants, la vérité cachée der­rière les apparences, il s’est fait l’ex­plo­rateur, au tra­vers de ses réc­its d’an­tic­i­pa­tion, de l’al­ié­na­tion sociale. Grand gourou de tous les ama­teurs de réc­its explosés et vision­naires, il a aus­si écrit quelques romans clas­siques qui ne furent pas pub­liés de son vivant.

Qua­trième de cou­ver­ture

En 1947 avait eu lieu la capit­u­la­tion des alliés devant les forces de l’axe. Cepen­dant que Hitler avait imposé la tyran­nie nazie â l’est des Etats-Unis, l’ouest avait été attribué aux japon­ais.

Quelques années plus tard la vie avait repris son cours nor­mal dans la zone occupée par les nip­pons. Ils avaient apporté avec eux l’usage du Yi-King, le livre des trans­for­ma­tions du célèbre ora­cle chi­noisa dont l’o­rig­ine se perd dans la nuit des temps. Pour­tant, dans cette nou­velle civil­i­sa­tion une rumeur étrange vint â cir­culer. Un homme vivant dans un haut château, un écrivain de sci­ence-fic­tion, aurait écrit un ouvrage racon­tant la vic­toire des alliés en 1945…

Ressen­ti

Ce n’é­tait pas le pre­mier Philip K Dick que je lisais, mais en revanche ma pre­mière lec­ture de ce roman, donc, à mon grand regret, je suis dans l’in­ca­pac­ité d’aider quand à savoir si la nou­velle tra­duc­tion est appré­cia­ble ou pas. En tout cas, je peux déjà vous dire que le style un peu ancien ne m’a pas gênée dans ma lec­ture.

L’idée de base est en tout cas très intéres­sante, et j’ai adoré voir les Etats-Unis soumis aux nazis, surtout en gar­dant notre monde actuel à l’e­sprit. L’équili­bre des forces est sym­pa avec le Japon, et toute leur cul­ture importée en con­séquence.

L’en­nui sera ici que l’on suit des per­son­nages qui sem­blent n’avoir que peu de liens entre eux, tels un com­mer­cial japon­ais, un agent secret alle­mand sous cou­ver­ture, ain­si qu’un ouvri­er recon­ver­ti bijouti­er et son ex-femme. Heureuse­ment, nous avons deux livres au cen­tre du livre, le Yi-King, sorte d’o­r­a­cle ori­en­tal qui déter­mine leurs actions, et La sauterelle, inter­dit puisque racon­tant la vic­toire des Alliés.

Bizarrement, les trois-quarts du réc­it m’ont hap­pée dans l’his­toire sans souci, d’au­tant plus que la Sec­onde Guerre Mon­di­ale m’in­téresse beau­coup. Cepen­dant, la fin n’est pas évi­dente à com­pren­dre, même si elle invite à tout un tas de ques­tions, la pre­mière étant “dans quelle réal­ité sommes-nous ?”

shaya

2 réflexions sur « Le maître du haut-château, de Philip K Dick »

  1. J’avais eu beau­coup beau­coup de mal à entr­er dans le réc­it, les per­son­nages sont très froids et cela me dérange tou­jours énor­mé­ment. C’est le tout pre­mier livre de Dick que je décou­vrais par ailleurs. Et comme tu dis l’idée de base était très intéres­sante.

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