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Le Protectorat de l’Ombrelle, Gail Carriger (série)

 

 

Cette série fait prob­a­ble­ment par­tie des petites per­les que je n’au­rais pas lu, si, un som­bre soir d’oc­to­bre, une sit­u­a­tion dra­ma­tique ne s’é­tait pas présen­tée à moi. Livre embar­qué fini, plus rien à lire pour les tra­jets du jour ! Fort heureuse­ment, les opéra­tions avec des titres gra­tu­its sont nom­breuses à mon tra­vail, ce qui fait pas mal de reli­quats au fil du temps, et il se trou­vait que Sans Ame, le pre­mier tome de la série, en fai­sait par­tie. J’avais déjà vu dif­férents échos posi­tifs de blo­gopotes pass­er sur le web, et même eu l’oc­ca­sion de voir la dame Car­riger à l’oc­ca­sion des dernières Imag­i­nales (et il faut bien avouer que ça a tout l’air d’être un sacré per­son­nage !)

L’ar­ti­cle porte sur la série, tout bon­nement parce qu’une fois entamée, les tomes se sont enfilés les uns à la suite des autres.

Dans un Lon­dres vic­to­rien, le sur­na­turel existe et est même bien présent, puisque vam­pires, loups-arous, et fan­tômes font par­tie inté­grante de la société. Le BUR est chargé de veiller au grain, bien évidem­ment sous les ordres de la reine Vic­to­ria.

Miss Alex­ia Tarabot­ti est une jeune anglaise de la haute société, avec l’é­trange capac­ité d’an­nuler les pou­voirs des sur­na­turels en les touchant, autrement dit, une “para-naturelle”. Mais Alex­ia est aus­si mi-anglaise, mi-ital­i­enne, et surtout, une vieille fille (à 26 ans, certes) qui n’a pas vrai­ment sa langue dans sa poche. Et oui, quand on est une femme intel­li­gente et curieuse, à cette époque, dif­fi­cile de s’in­té­gr­er par­mi les autres femmes qui ne rêvent que des derniers cha­peaux à la mode et autres fan­fre­luches.

A tra­vers cinq tomes, Gail Car­riger nous con­te les aven­tures d’Alex­ia, per­son­nage haut en couleur, et avec qui il sera bien dif­fi­cile de s’en­nuy­er ! Le monde créé est pas­sion­nant et fouil­lé, et la pointe d’hu­mour grinçant est très agréable.

Les per­son­nages sec­ondaires sont aus­si agréables que la prin­ci­pale : Ivy, meilleure amie d’Alex­ia, et pas­sion­née de cha­peaux les plus extrav­a­gants les uns que les autres, lord Mac­con, loup-garou séduc­teur et alpha de sa meute, lord Akel­dama, vam­pire très chic, Madame Lefoux, inven­trice mys­térieuse, et bien d’autres.

C’est un peu dif­fi­cile de par­ler des divers­es intrigues sans spoil­er la série, mais glob­ale­ment, on est ici sur une romance agré­men­tée de steam­punk, et qui, con­traire­ment à mes craintes, est d’une toute autre qual­ité que la bit-lit. La série est achevée, et pour ma part, je ne peux que vous la con­seiller, c’est sans prise de tête, et en bonus, vous fer­ez tra­vailler vos zigo­ma­tiques !

Chez Acr0, VertLhis­bei

shaya

7 réflexions sur « Le Protectorat de l’Ombrelle, Gail Carriger (série) »

  1. J’ai pris du plaisir moi aus­si en lisant cette saga 🙂 Pour moi, c’est bien la galerie des per­son­nages qui est le point le plus réus­si. C’est très chou­ette de voguer grâce à la plume de Gail Car­riger. Par con­tre, il s’ag­it bien d’une série de bit-lit 😉

    1. On est bien d’ac­cord pour les per­son­nages 🙂 C’est vrai pour la bit-lit, je suis mal exprimée, je voulais dire, que, com­par­a­tive­ment à ce qu’on trou­ve habituelle­ment en bit-lit, c’est bien meilleur !

  2. La bit-lit n’est pas tou­jours ce qu’on croit, et celle-ci fait du bien à lire ! J’ai moi aus­si appré­cié le développe­ment des per­son­nages sec­ondaires, plutôt com­plex­es, et le par­ti-pris d’une héroïne adulte, qui en impose au monde dans un con­texte qui n’en­cour­age guère l’af­fir­ma­tion des femmes. J’ai lu toute la série avec un immense plaisir. Heureuse que tu l’aies décou­verte.

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