A propos de l’auteur
Né en 1892 à Bloemfontein (Afrique du Sud), de parents anglais, John Ronald Reuel Tolkien passe son enfance, après la mort de son père en 1896, à Sarehole près de Birmingham (Angleterre), dont sa famille est originaire. Diplômé d’Oxford, il travaille en 1919 (après avoir servi dans les Lancashire Fusiliers pendant la Première Guerre mondiale) au célèbre Dictionnaire d’Oxford. Il obtient ensuite un poste à Leeds, puis une chaire de langue ancienne (anglo-saxon) à Oxford de 1925 à 1945 et, enfin, une chaire de langue et littérature anglaises de 1945 jusqu’à sa retraite, en 1959.
Quatrième de couverture
Hélas, pauvres amis, hélas, trois fois hélas ! Saroumane, le Mage Blanc, Gollum, la créature des Monts Brumeux, sont en proie à la soif du pouvoir.
Pourquoi cherchent-ils tous l’Anneau Unique ? Frodon, le petit Hobbit, voudrait bien détruire l’objet infernal, mais il n’a pu franchir la Porte Noire. Comment atteindre le Mont du Destin ? Peut-être est-il trop tard : déjà Boromir est mort et la Terre du Milieu se prépare à la Guerre de l’Anneau. Une grande obscurité, issue du Mordor, commence à recouvrir le continent ; le seigneur Ténébreux mobilise.
Les Rohirrim n’ont plus le temps d’en finir avec le traître assiégé dans l’imprenable tour d’Orthanc, ils doivent se rassembler pour faire face à l’Ennemi. Frodon tente sa chance une fois de plus, passant par le Haut Col ; et là Gollum, toujours en proie à sa vilenie, le livre à l’abominable Arachné. Frodon va-t-il mourir ? Et que peut faire un simple Hobbit contre le maître du Pays Noir.
Ressenti
Contrairement au tome 2, il n’y eut aucune difficulté avec celui-ci. Peut-être parce que l’atmosphère y est plus lourde, plus désespérée ? Allez savoir. J’ai adoré les passages au Gondor, où l’on découvre Merry et Pippin sous des jours complètement différents, devenant un peu plus guerriers, c’est très sympathique à mon goût.
La grande bataille de ce dernier m’a également moins gênée, il me semblait plus facile de voir la scène se faire, plus d’affinités avec le Gondor ? Allez savoir. De même, les aventures de Sam et de Frodon m’ont totalement prises avec eux, on oublie à voir les films tous les petits détails comme la barrière invisible, et ce désespoir qui émane d’eux, tant leur mission paraît impossible à réaliser.
Enfin, je crois que ce tome-ci est merveilleux grâce à la fin que l’auteur lui a offert. C’est une victoire, mais une victoire qui n’est pas tout à fait complète, où tout n’est pas résolu en un coup de baguette magique, et on retrouve ce côté légendes, qui laisse clairement entendre que l’histoire que nos héros ont vécu deviendra une légende. J’admire également le pauvre Sam, qui a une place importante ici, qui est en quelque sorte reconnu par sa loyauté sans faille envers son maître.
Revoir la Comté était important, on a même une toute mention de Bombadil que j’avais complètement oublié, et voir le peuple des Hobbits un peu différent est très agréable. Un petit regret cependant, celui d’avoir eu un peu de mal à être réellement émue par le départ aux Havres Gris. Sans doute l’aspect légendaire écarte-t’il un peu l’aspect émotionnel.
Les 4e de couverture sont quand même assez atroces je trouve xD
Moi ce que je préfère dans ce tome, ce sont des appendices, des pages et des pages pour en savoir plus sur l'univers, à ma dernière relecture je passais plus de temps à les consulter qu'à lire l'histoire en elle-même !