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Les deux tours, de J.R.R Tolkien

 

Auteur : J.R.R Tolkien — Tra­duc­teur : Fran­cis Ledoux
Edi­teur : Pock­et — Paru­tion : 2009
ISBN : 9782266199803 — Prix : 6.70 €

A propos de l’auteur

Né en 1892 à Bloem­fontein (Afrique du Sud), de par­ents anglais, John Ronald Reuel Tolkien passe son enfance, après la mort de son père en 1896, à Sare­hole près de Birm­ing­ham (Angleterre), dont sa famille est orig­i­naire. Diplômé d’Ox­ford, il tra­vaille en 1919 (après avoir servi dans les Lan­cashire Fusiliers pen­dant la Pre­mière Guerre mon­di­ale) au célèbre Dic­tio­n­naire d’Ox­ford. Il obtient ensuite un poste à Leeds, puis une chaire de langue anci­enne (anglo-sax­on) à Oxford de 1925 à 1945 et, enfin, une chaire de langue et lit­téra­ture anglais­es de 1945 jusqu’à sa retraite, en 1959.

Quatrième de couverture

Mal­heur, mal­heur, mal­heur à tant de héros intrépi­des ! Et quelle mis­ère de voir une si belle his­toire tourn­er aus­si mal ! Au départ, les neuf com­pagnons s’é­taient fixé une mis­sion claire : trans­porter l’An­neau de Puis­sance au Mont du Des­tin, en plein pays enne­mi, et le jeter dans le feu souter­rain.


Un voy­age semé d’embûches, mais néces­saire pour anéan­tir le joy­au malé­fique et met­tre en échec le Seigneur Ténébreux. Depuis, les Gens Libres ont été dure­ment éprou­vés : Gan­dalf a dis­paru, Boromir a voulu s’emparer de l’An­neau pour l’u­tilis­er comme arme dans la guerre qui s’an­nonce et Frodon le Hob­bit, por­teur du tal­is­man, s’est échap­pé, décidé à pour­suiv­re son voy­age dés­espéré jusqu’à l’En­ne­mi. La com­mu­nauté s’est dis­soute ; l’om­bre s’é­tend tou­jours ; qui peut encore dis­siper sa puis­sance mal­faisante ?

Ressenti

Il m’a fal­lu du temps pour arriv­er à ce sec­ond tome, et surtout à y rester. Pour­tant, ça com­mence facile­ment, on suit les pas de la com­mu­nauté séparée, et on démarre avec la course-pour­suite de Lego­las, Gim­li et Aragorn con­tre les orcs qui ont enlevé nos hob­bits, et avouons-le, je préfère per­son­nelle­ment suiv­re les hob­bits.

Ce tome-là m’a paru lent, bien plus que le précé­dent, et pour­tant, j’ai adoré me plonger dans l’u­nivers des Ents, dans cette atmo­sphère un peu plus mythologique en quelque sorte, mais les scènes de bataille ont été un peu longues à pass­er. Sans doute parce qu’il m’est dif­fi­cile de visu­alis­er réelle­ment les mou­ve­ments d’une armée, et aus­si cer­taine­ment à cause du film, j’ai eu des dif­fi­cultés à imag­in­er et à être réelle­ment impres­sion­née par les batailles comme j’ai pu l’être à la pre­mière lec­ture.

De l’autre côté, on suit Frodon et Sam, qui pour­suiv­ent lente­ment leur route, mais là encore, il m’a été dif­fi­cile d’ac­crocher par moments, puisqu’au final, il ne se passe pas tant de choses que ça. En revanche, la fin du tome 2 change totale­ment d’am­biance à mes yeux, puisque bru­tale­ment, tout change. On con­state que nos héros sont proches de leur but, tout douce­ment, et ça fait à la fois plaisir, et à la fois ça inquiète, on ne peut que se deman­der comme ils vont par­venir à leurs fins.

En clair, une bonne relec­ture, mais ce tome-ci n’est défini­tive­ment pas mon préféré, la faute à un rythme un peu lent à cer­tains endroits pour moi.

shaya

3 réflexions sur « Les deux tours, de J.R.R Tolkien »

  1. C’est pré­cisé­ment le tome que j’ai eu de la chance de lire en anglais, le style de Tolkien étant plus lyrique et épique selon le moment que celui des tra­duc­teurs qui, bien qu’ayant fait un tra­vail glob­ale­ment hon­nête, n’é­taient pas à la hau­teur.
    N’ont-ils pas pris l’oeu­vre assez au sérieux à l’époque ?

    1. J’avoue que ne lisant pas en anglais, dif­fi­cile de s’en ren­dre compte mais c’est peut-être ça oui… Après il y a plusieurs édi­tions chez Pock­et, mais après vérif c’est tou­jours le même tra­duc­teur, dom­mage :/

  2. Le SdA n’a jamais été retraduit, je sais qu’une révi­sion est en pro­jet, mais j’ig­nore où elle en est exacte­ment…
    Mais je rejoins Ross­laew, pour l’avoir relu en anglais, je l’ai trou­vé par­ti­c­ulière­ment épique et je ne l’ai pas lâché du début à la fin, ou presque. Je crois bien que c’est mon tome préféré ^^

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