J’entends parler de John Scalzi depuis une éternité, mais n’avais jamais encore franchi le pas de le lire. Finalement, un billet de Chut Maman lit sur L’effondrement de l’Empire a fini par me décider, et, coup de bol, il était en stock à la médiathèque !
« L’Interdépendance : un empire de quarante-huit systèmes stellaires presque tous inhospitaliers, où l’humanité s’est implantée et dont la survie repose sur une étroite collaboration.
L’Interdépendance : un millénaire de règne des grandes familles marchandes, dont la première occupe le trône de l’emperox.
L’Interdépendance : le réseau des courants du Flux, seul moyen de voyager plus vite que la lumière, unique lien des mondes de l’empire entre eux.
Le Flux est éternel mais il n’est pas statique. S’il se déplaçait, réduisant les colonies à l’isolement, l’humanité serait au bord du gouffre.
Un jeune scientifique, une commandante de vaisseau spatial et la toute nouvelle emperox devront affronter la catastrophe annoncée. »
L’effondrement de l’empire est le premier tome de L’interdépendance, série de space opéra publiée chez L’Atalante, et qui compte pour l’heure trois volumes en VO. Le premier a reçu le prix Locus dans la catégorie romans de science-fiction.
Le monde créé ici est plutôt original : nous sommes dans l’Interpédance, empire commercial fondé sur un mythe d’une visionnaire, reliant une quarantaine de systèmes solaires, par ce qui est appelé le Flux, sorte de tunnels technologiques permettant de voyager plus vite que la lumière. Ce monde a aussi la particularité d’avoir une seule planète viable pour les humains sans dôme.
L’histoire commence fort avec Cardenia, seule héritière et fille illégitime de l’Emperox, qui se prépare à monter sur le trône, alors qu’elle n’y a clairement pas été préparée. De femme sans histoire, la voici projetée dans la politique complexe de l’Interdépendance.
Nous serons également au Bout, où nous suivrons notamment Kiva Lagos, héritière de la puissante famille marchande du même nom, au langage et comportement châtié, empêtrée dans des histoires avec une famille ennemie toute aussi puissante. Au Bout, il y a aussi Marce Claremont, jeune scientifique qui a travaillé avec son père sur l’effondrement du Flux, et qui a pour mission d’aller annoncer la nouvelle à la toute jeune Emperox.
Machinations politiques, complots, diplomatie, guerre, religion, autant de sujets qui seront abordés ici. L’effondrement de l’Empire est un premier tome qui se lit très bien, et qui donne bien envie de lire la suite (spoiler : le deuxième tome est déjà lu ici). A lire sans hésiter si vous avez envie d’un bon space-opéra qui ne se prend pas non plus trop la tête !
D’autres avis : Lutin82, Yogo, Chut Maman Lit, BlackWolf, OmbreBones, Lianne,
oui, un très bon bouquin
Clairement !
Ravie qu’il t’ait plu !
Plus qu’à trépigner en attendant le 3e tome 🙂
Roh désolée de mon temps de réponse, ton commentaire avait atterri dans les indésirables ! Mais oui c’est exactement ça !
Faut que je m’y mette, j’adore Scalzi !! Mais le temps me manque en ce moment… 🙁
Superbe nouvel habillage de ton blog !! 🙂
Merci beaucoup ! Il était temps de faire un peu de changement ^^ Courage, il te faudrait un retourneur de temps !
Le dernier tome paraît en français l’année prochaine je crois, je ne vais plus avoir d’excuse pour ne pas me lancer, surtout que tu confirmes tout le bien qu’on en dit. ^^
Absolument, zéro excuse ! Ca se lit très bien xD
Ca a l’air super Scalzi, j’ai lu qu’une nouvelle je crois. Il faut ue je m’y mette. Un jour. Quand j’aurai le temps.
Le temps, l’éternel problème 🙂
Encore un écrivain qu’il faudra que je lise un jour…
Et oui ! Mais c’est très efficace 🙂
L’un des meilleurs Scalzi sans contestation possible.
Comme c’était le premier pas de point de comparaison, mais je te fais confiance là dessus xD
Dans ma PàL, faut que je le lise maintenant !
J’approuve cette idée xD
Peut-être qu’un jour je lirai cet auteur. Au moins j’ai une bonne piste d’entrée 🙂
Tout à fait 🙂