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L’espace d’un an de Becky Chambers

Pour être hon­nête avec vous, la ren­con­tre avec L’e­space d’un an a été un pur hasard dû aux Utopi­ales. Becky Cham­bers par­tic­i­pait à la con­férence sur les femmes et le space-opéra, et était pas­sion­nante à écouter, et son roman venait de recevoir le prix Julia Ver­langer. Et comme le space-opéra nous enten­dons bien, c’é­tait par­ti pour le sec­ond (et dernier) achat des Utopi­ales. (Et pour­tant, en lisant quelques temps aupar­a­vant des avis sur ce roman sur la Toile, j’é­tais sûre que ça ne me plairait pas …)

L’e­space d’un an est sor­ti en 2016 chez L’Ata­lante, et il s’ag­it ici du pre­mier roman de l’au­teure, sor­ti en VO en 2014. A not­er égale­ment qu’il s’ag­it du pre­mier tome d’une série, Voyageurs, dont le sec­ond tome, Libra­tion, est sor­ti en 2017.

Nous suiv­ons ici Rose­mary, une jeune humaine inex­péri­men­tée, qui fuit sa famille de rich­es d’e­scrocs, et qui va se retrou­ver embauchée comme gref­fière pour un vais­seau nom­mé le Voyageur. La mis­sion du vais­seau en ques­tion ? Creuser des trous de vers entre les planètes, dans l’e­space de l’U­nion Galac­tique, alias UG. Mais le véri­ta­ble intérêt de ce vais­seau, c’est son équipage, on ne peut plus hétéro­clite, dirigée par le cap­i­taine Ash­bly.

Rose­mary va devoir y trou­ver sa place, et c’est avec elle que nous décou­vrirons les dif­férentes races de l’équipage. Nous avons Sis­six, une aan­drisk, un mix entre véloci­rap­tor et un oiseau aux plumes cha­toy­antes, avec une con­cep­tion des rela­tions sociales pas­sion­nantes, mais aus­si Ohan, un sianat, espèce qui vit en sym­biose avec un par­a­site qui lui donne d’é­tranges capac­ités. On aura aus­si un extrater­restre en voie d’ex­tinc­tion avec Doc­teur Miam, grum et limace de son état, Lovelace, une IA, et le tech­ni­cien amoureux d’elle, une autre tech­ni­ci­enne un peu loufoque, et bien d’autres per­son­nages.

L’his­toire con­tenue dans ce space-opéra n’a pas réelle­ment d’im­por­tance, puisqu’en réal­ité, l’au­teure a choisi de se focalis­er sur les per­son­nages et leurs rela­tions plutôt que sur une intrigue (ce qui fait par­fois défaut, admet­tons-le). L’u­nivers est résol­u­ment opti­miste, mais pour une fois, ce défaut ne m’a pas gênée dans ma lec­ture. J’ai adoré décou­vrir les races présen­tées, leurs cul­tures très var­iées, et décou­vrir en même temps l’u­nivers.

Ce roman ne plaira claire­ment pas à tout le monde, mais, pour des raisons qui m’échap­pent encore peu, pour ma part, j’ai été com­plète­ment hap­pée par ce réc­it et par l’his­toire des dif­férents per­son­nages à qui on s’at­tache. Une chose est sûre, je lirais très cer­taine­ment la suite prochaine­ment !

Pour avoir d’autres avis :

shaya

11 réflexions sur « L’espace d’un an de Becky Chambers »

    1. Effec­tive­ment c’est un risque à courir. Tu as peut-être pos­si­bil­ité de l’emprunter quelque part ? Je sais que les bib­lio­thèques de Paris font de l’emprunt numérique.

      1. Mal­heureuse­ment je n’ai pas de pos­si­bil­ité de prêt dans ce genre de lit­téra­ture par chez moi.
        Les bib­lio­thèques de Paris sont ce qu’il y a de mieux mais il faut aller sur place pour s’in­scrire et ce n’est pas la porte à côté. Je ne con­nais per­son­ne sur Paris qui puisse s’in­scrire et me fil­er ses codes (ceci est un appel caché 😉 )

  1. Lu et c’est vrai que bizarrement ça passe plutôt bien, mal­gré un excès d’op­ti­misme qui frise par­fois la niais­erie.
    Faut d’ailleurs que je lise la suite un jour (suite qui n’en est pas vrai­ment une, les per­son­nages ne sont pas les mêmes).

    1. Et oui, c’est bien pour ça que j’aime bien ren­con­tr­er les auteurs quand c’est pos­si­ble 🙂 Mer­ci beau­coup de venir com­menter par ici !

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