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Sur les écrans #7

(Toutes mes excus­es à l’a­vance pour la longueur de cet arti­cle, j’é­tais intime­ment per­suadée de ne pas avoir assez de films et séries à y met­tre, et en fait … si.) Sur ce, c’est par­ti pour la sep­tième édi­tion de Sur les écrans !

Films

  • 3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance

Après des mois sans que l’en­quête sur la mort de sa fille ait avancé, Mil­dred Hayes prend les choses en main, affichant un mes­sage con­tro­ver­sé visant le très respec­té chef de la police sur trois grands pan­neaux à l’en­trée de leur ville.

3 Bill­boards, les pan­neaux de la vengeance, nous par­le à mer­veille de la police améri­caine dans ces petites villes où la vie n’est pas rose, et de la dif­fi­culté de ce méti­er, dans un endroit où la con­fi­ance envers les flics n’est pas au ren­dez-vous. J’ai cepen­dant été un peu gênée par la grande vul­gar­ité du film.

  • Pentagon Papers

Pre­mière femme direc­trice de la pub­li­ca­tion d’un grand jour­nal améri­cain, le Wash­ing­ton Post, Katharine Gra­ham s’as­so­cie à son rédac­teur en chef Ben Bradlee pour dévoil­er un scan­dale d’É­tat mon­u­men­tal et combler son retard par rap­port au New York Times qui mène ses pro­pres inves­ti­ga­tions. Ces révéla­tions con­cer­nent les manœu­vres de qua­tre prési­dents améri­cains, sur une trentaine d’an­nées, des­tinées à étouf­fer des affaires très sen­si­bles… Au péril de leur car­rière et de leur lib­erté, Katharine et Ben vont devoir sur­mon­ter tout ce qui les sépare pour révéler au grand jour des secrets longtemps enfouis…

Pen­ta­gon Papers est quant à lui un chef d’oeu­vre. On ne par­lera pas au final tant que ça de la guerre du Viet­nam, et tant mieux puisque le vrai sujet est bien celui de la lib­erté de la presse, face à un Etat qui préfér­erait garder l’opin­ion publique de son côté, quitte à lui cacher la vérité. On voit aus­si dans ce film le choc des généra­tions, avec la pro­prié­taire du jour­nal, élevée pour “faire un bon mariage, des enfants, et rester s’en occu­per”, et qui devra pren­dre en main son entre­prise, et faire des choix dif­fi­ciles.

  • Patients

Se laver, s’ha­biller, marcher, jouer au bas­ket, voici ce que Ben ne peut plus faire à son arrivée dans un cen­tre de réé­d­u­ca­tion suite à un grave acci­dent. Ses nou­veaux amis sont tétras, paras, trau­mas crâniens.… Bref, toute la crème du hand­i­cap. Ensem­ble ils vont appren­dre la patience. Ils vont résis­ter, se van­ner, s’engueuler, se séduire mais surtout trou­ver l’én­ergie pour réap­pren­dre à vivre. Patients est l’his­toire d’une renais­sance, d’un voy­age chao­tique fait de vic­toires et de défaites, de larmes et d’éclats de rire, mais surtout de ren­con­tres : on ne guérit pas seul.

Patients, c’est le film réal­isé par le chanteur Grand Corps Malade, sur son expéri­ence du hand­i­cap, bien que ce film ne soit pas un biopic. On décou­vre avec lui toute la dif­fi­culté de se retrou­ver soudaine­ment tétraplégique, et surtout, les dif­fi­cultés pour s’en sor­tir. Patients, c’est aus­si toute une galerie de per­son­nages, en pas­sant par les soignants qui doivent faire avec des patients pas tou­jours coopérat­ifs, découragés, etc, et aus­si d’autres hand­i­capés. L’une des choses qui rend ce film si triste à mes yeux est juste­ment ces autres hand­i­capés. Si le per­son­nage de Ben parvient à pro­gress­er lente­ment mais sûre­ment, d’autres sont coincés dans leur hand­i­cap mal­gré tous leurs efforts, et d’autres encore ne s’en sor­tiront prob­a­ble­ment jamais. Un film sym­pa­thique sur le hand­i­cap.

  • Downsizing

Dans un futur proche, des sci­en­tifiques met­tent au point un proces­sus pour lut­ter con­tre la sur­pop­u­la­tion. En effet, le down­siz­ing per­met de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm. Cha­cun réalise que réduire sa taille est surtout une bonne occa­sion d’augmenter de façon con­sid­érable son niveau de vie. Cette promesse d’un avenir meilleur décide Paul Safranek et sa femme Audrey à aban­don­ner le stress de leur quo­ti­di­en à Oma­ha, pour se lancer dans une aven­ture qui chang­era leur vie pour tou­jours.

Ce film avait de bonnes idées. Et même, de très bonnes. Le prob­lème ? On passe tout le film à atten­dre que le film démarre, pour au final atter­rir sur une sorte de comédie roman­tique. Oui, cer­tains per­son­nages sont funs, mais ça ne sauve pas du tout le film pour moi. Next !

  • Justice League

Après avoir retrou­vé foi en l’hu­man­ité, Bruce Wayne, inspiré par l’al­tru­isme de Super­man, sol­licite l’aide de sa nou­velle alliée, Diana Prince, pour affron­ter un enne­mi plus red­outable que jamais. Ensem­ble, Bat­man et Won­der Woman ne tar­dent pas à recruter une équipe de méta-humains pour faire face à cette men­ace inédite. Pour­tant, mal­gré la force que représente cette ligue de héros sans précé­dent – Bat­man, Won­der Woman, Aqua­man, Cyborg et Flash –, il est peut-être déjà trop tard pour sauver la planète d’une attaque apoc­a­lyp­tique…

En principe, je suis rel­a­tive­ment tolérante sur les films de super-héros, d’au­tant plus que je con­nais très mal les univers DC et Mar­vel. Mais cette fois-ci, je n’ai rien vu à sauver dans ce film. Les nou­veaux per­son­nages, à savoir Aqua­man, Cyber, et Flash, sont intro­duits extrême­ment briève­ment, et on saura à peine qui ils sont de tout le film. Won­der Woman est d’une niais­erie à mourir ici, et Super­man n’ar­rive qu’en grand sauveur de ce tout petit monde. En bref ? Je le décon­seille.

  • Thor : Ragnarok

Privé de son puis­sant marteau, Thor est retenu pris­on­nier sur une loin­taine planète aux con­fins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lut­ter con­tre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Rag­narök – la destruc­tion de son monde et la fin de la civil­i­sa­tion asgar­di­enne. Mais pour y par­venir, il va d’abord devoir men­er un com­bat titanesque de glad­i­a­teurs con­tre celui qui était autre­fois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk…

Thor : Rag­narok, c’est l’ex­em­ple type des films de super-héros qui passent à peu près. Il y a suff­isam­ment d’élé­ments humoris­tiques bien amenés pour me faire appréci­er ce film, mais l’in­trigue ne casse pas trois pattes à un canard, et vis­i­ble­ment, Mar­vel a ici com­plète­ment oublié que les méchants en nuance, ça existe ! Si vous voulez un petit film mar­rant à regarder sans en atten­dre plus, pourquoi pas. Sinon, passez votre chemin !

  • Coco

Miguel, un jeune Mex­i­cain de 12 ans vivant avec sa famille dans une zone rurale du Mex­ique, résout un mys­tère généra­tionnel lié à sa famille en déclen­chant une série d’événe­ments qui don­nera lieu à une réu­nion de famille, entre défunts et vivants. L’ac­tion se déroule lors du tra­di­tion­nel Jour des morts.

Autant vous prévenir tout de suite : ce film est un (très gros) coup de cœur. Tout d’abord visuelle­ment, parce que cet univers extrême­ment col­orée nous sur­prend européens, pour un film lié à la mort. Musi­cale­ment ensuite, parce que la musique de ce film est vrai­ment très cool. Au niveau du scé­nario enfin, car plus qu’un film sur la musique, c’est un film sur le sou­venir et sur la famille. À voir pour les petits comme pour les grands !

Séries

  • The Crown, saisons 1 et 2

The Crown présente la vie de la reine du Roy­aume-Uni Élis­a­beth II, de son mariage en 1947 jusqu’à nos jours. Six saisons sont prévues à terme ; cha­cune cou­vrant une décen­nie du règne de la sou­veraine bri­tan­nique. La pre­mière sai­son présente le mariage de la princesse Élis­a­beth et de Philip Mount­bat­ten, son acces­sion au trône, ses pre­mières années en tant que reine et ses rela­tions avec le pro­to­cole et le monde poli­tique. La deux­ième sai­son traite des rela­tions du cou­ple roy­al, de l’his­toire per­son­nelle et du passé dif­fi­cile du duc d’Édim­bourg, ain­si que de l’é­d­u­ca­tion du prince Charles. Les frasques de la princesse Mar­garet et son mariage avec Antony Arm­strong-Jones sont égale­ment abor­dés.

Je vous ai déjà par­lé de mon amour pour les séries his­toriques ? Cette fois-ci, on plonge de nou­veau dans l’his­toire bri­tan­nique, mais pour y suiv­re la vie d’Elis­a­beth II. La pre­mière sai­son est celle de l’ac­ces­sion au trône et est pas­sion­nante : même si on y est pré­paré depuis tou­jours, hérit­er d’un trône n’est pas une tâche aisée, encore moins quand on a une vie établie à côté. J’ai par­ti­c­ulière­ment aimé ador­er et détester le per­son­nage de Philip Mount­bat­ten joué par Matt Smith. La sai­son 2 m’a paru plus poli­tique : on y suiv­ra autant le cou­ple roy­al que la crise du canal de Suez, ou les dif­fi­cultés pour gér­er l’on­cle de la reine, Edouard VIII, aux idées un peu trop nazies. Une série qui con­tin­ue donc à être pas­sion­nante !

  • Victoria, saison 2

La série suit la vie de la Reine Vic­to­ria, jouée par Jen­na Cole­man, de son mariage à la nais­sance de son pre­mier enfant.

victoria

Décidé­ment, cette série con­tin­ue à me fascin­er. On décou­vre une reine tou­jours jeune, impul­sive et enfan­tine sur cer­tains points, mais surtout face à la dif­fi­cile réal­ité d’être une femme qui gou­verne, dans un monde extrême­ment misog­y­ne. Vic­to­ria va décou­vrir la triste réal­ité d’être mise à l’é­cart comme une pes­tiférée et la lutte pour con­serv­er son peu de pou­voir, tout ça à cause de la mater­nité. La mater­nité d’ailleurs, par­lons-en. Dans cette sai­son, la jeune reine n’est pas franche­ment décrite comme une mère et jeune accouchée par­faite, mais plutôt comme une jeune mère qui doute de pou­voir s’at­tach­er à ces “choses qui à part hurler, faire leurs besoins, et dormir” ne font pas grand chose au démar­rage de leur vie. C’est vrai­ment très chou­ette à mon sens d’abor­der ce sujet dif­fi­cile encore aujour­d’hui. Cer­tains épisodes de la sai­son sont claire­ment faiblards, quand d’autres sont très bien, et la sai­son dans sa glob­al­ité mérit­erait un peu plus de rythme.

  • Chicago Med, saisons 1 à 3

La série racon­te le quo­ti­di­en des médecins du Chica­go Med­ical Cen­ter, le cen­tre hos­pi­tal­ier d’ur­gences de Chica­go.

Vous voulez con­naître un autre de mes pêchés mignons télévi­suels ? Les séries médi­cales. Et c’est bien pour ça que je me suis lancée dans Chica­go Med, qui n’est pas grand chose qu’un Urgences revis­ité, en moins bien. L’aspect médi­cal n’est hyper intéres­sant à mes yeux, mais il est intéres­sant de suiv­re aus­si des psy­chi­a­tres aux Urgences. Les per­son­nages sont tour à tour intéres­sant à suiv­re (j’ai beau­coup aimé pour ma part suiv­re un per­son­nage atteint d’une mal­adie qui mod­i­fie con­sid­érable­ment son com­porte­ment), mais il faut bien avouer qu’il n’y a pas grand chose de neuf sous les Urgences. En bref, une série sym­pa­thique, mais sans plus.

  • Mindhunter, saison 1

En 1977, à l’aube de la psy­cholo­gie crim­i­nologique et du pro­fi­lage crim­inel au sein du FBI, les agents Hold­en Ford et Bill Tench vont s’en­tretenir avec plusieurs tueurs en série. Ensem­ble, et avec l’aide de la psy­cho­logue Wendy Carr, ils vont ten­ter de cern­er la per­son­nal­ité de nom­breux meur­tri­ers afin d’ac­quérir les con­nais­sances néces­saires à la réso­lu­tion d’af­faires crim­inelles.

Dans cette série, on assiste à la créa­tion du futur BAU, alias le bureau des sci­ences com­porte­men­tales du FBI, et c’est absol­u­ment génial. J’adore suiv­re ces agents qui font face à l’in­cré­dulité des autres, et qui vont devoir se bat­tre pour faire recon­naître leur matière. Cer­tains tueurs en série ques­tion­nés sont aus­si géniale­ment ter­ri­fi­ants. Com­ment met­tre en place des tech­niques d’in­ter­roga­toire effi­caces face à ces manip­u­la­teurs hors-pairs ? En revanche, dans cette pre­mière sai­son, je trou­ve que Wendy Carr n’est finale­ment pas le per­son­nage le plus intéres­sant à part en mode “la cheffe qui n’est pas trop con­tente de leurs méth­odes”, et il serait très chou­ette qu’elle prenne plus d’im­por­tance par la suite. Con­clu­sion : fans de polars et de tueurs en série, vous allez ador­er !

  • The Sinner, saison 1

Une jeune mère com­met un assas­si­nat sans savoir pourquoi. Le lieu­tenant Ambrose va chercher à déter­min­er l’o­rig­ine de ses excès de vio­lence en fouil­lant dans son passé.

The Sin­ner est une mini-série (8 épisodes), qui traite de la folie. Com­ment une jeune mère, en apparence tout à fait nor­mal, peut-elle brusque­ment com­met­tre un meurtre sanglant ? On va avec le lieu­tenant Ambrose fouiller dans son passé, et, spoil­er, on n’en ressor­ti­ra pas indemne… Cette série met un peu de temps à démar­rer, mais accrochez-vous, car passé les deux pre­miers épisodes, la série ne fera que mon­ter en puis­sance avec suc­cès.

Pour les séries suiv­ies de longue date, NCIS con­tin­ue à se main­tenir (même si au vu des annonces de départ d’ac­teurs, j’ai de gross­es craintes pour la suite), Crim­i­nal Minds a fini ses rebondisse­ments, et après une sai­son très chou­ette, la nou­velle ne me con­va­inc pas. Grey’s Anato­my par con­tre fait une superbe remon­tée, The Big Bang The­o­ry com­mence à être las­sant, et The Fos­ters, pas mal, mais sans plus.

shaya

12 réflexions sur « Sur les écrans #7 »

  1. Je te rejoins pour Three Bill­boards et Thor! Un peu moins pour Jus­tice League que j’ai bien aimé. J’ai même exulté quand Super­man débar­que en sauveur avec sa réplique sur la jus­tice (haha­ha­ha je me demande si c’est le moment offi­ciel où tu deviens vieux et réac­tion­naire, le moment où ce genre de réplique/mise en scène te par­le ^^). Tout est intéres­sant dans ce que tu cites. Je ne ver­rai jamais les séries par manque de temps mais j’e­spère au moins voir Pen­ta­gon Papers avant qu’il ne soit retiré de l’af­fiche.

    1. Bah Jus­tice League, je pen­sais sincère­ment que ça allait pass­er comme pour Thor, mais le traite­ment de cer­tains per­sos genre Aqua­man m’ont saoûlée. C’est tout juste si on con­nait son nom ! Et fonce pour Pen­ta­gon Papers, il est top !

  2. Plutôt bien aimé Jus­tice League et Thor, mais je suis bon pub­lic en général sur ce genre de film… Fau­dra que je rat­trape Coco et Pen­ta­gon Papers. Je garde aus­si Down­siz­ing sous le coude par curiosité (j’avais bien aimé un autre film de ce réal­isa­teur).
    Côté séries beau­coup aimé The Crown aus­si et c’est tout ce qu’on a en com­mun ^^

    1. Ben moi aus­si pour les films de super-héros en général, mais Jus­tice League n’est pas passé ^^ Tu me diras ce que tu as pen­sé de Down­siz­ing, j’ai l’im­pres­sion que pas mal de gens sont moins négat­ifs que moi sur le sujet !

  3. Je note quelques films 🙂 Je n’ai tou­jours pas vu le dernier Thor d’ailleurs. The Crown et Vic­to­ria sont dans ma liste à voir (mais plus dif­fi­cile à cas­er car mon amoureux ne souhaite pas les vision­ner). Mind­hunter en cours, je partage ton avis sur Grey’s anato­my et TBBT.

    1. Effec­tive­ment, regarder des séries toute seule c’est moins fun quand on vit à deux, mais elles valent le coup ! J’at­tendrais avec impa­tience ton avis sur Mind­hunter en tout cas !

  4. J’ai vu tous les films et glob­ale­ment suis d’ac­cord avec toi. Côté séries The crown, Vic­to­ria Mind­hunter et The sin­ner m’in­téressent. Au con­traire de toi je déteste les séries médi­cales XD Over­dose de Doc­teur House et de Grey’s anato­my m’a vac­cinée à vie. Je suis éton­née qu’Alys ne t’ai pas par­lé de Scrubs :p J’ai vu la pre­mière sai­son mais j’ai lais­sé tomber faute d’in­térêt, même si ça par­le plus des rela­tions avec les gens que d’hôpital.

    1. Effec­tive­ment, aucune men­tion de Scrubs pour le moment, je note, mais je crois bien avoir déjà ten­té une fois et ne pas avoir accroché, mais bon, un deux­ième essai ne peut pas faire de mal XD

  5. Je n’ai vu que Thor… Que j’ai bien aimé mal­gré une méchante sans intérêt… Mais l’hu­mour fonc­tionne bien et j’ai passé un bon petit moment.
    J’ai prévu de rat­trap­er Pen­ta­gon Papers , Jus­tice League et Coco, mais ce sera en VOD/Blu-Ray sans doute.
    Pour le reste… Pas le temps je crois ! 😀

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