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Saba, l’ange de la Mort, de Moira Young

 

Auteur : Moira Young — Tra­duc­trice : Laëti­tia Devaux
Edi­teur : Gal­li­mard Jeunesse — Paru­tion : Sep­tem­bre 2011
ISBN : 9782070696697 — Prix : 16 €

A propos de l’auteur

Moira Young a été comé­di­enne, can­ta­trice, danseuse (elle s’est pro­duite devant la famille royale anglaise) et même enseignante, avant de réalis­er son rêve : devenir écrivain. Saba Sil­ver­lake est son pre­mier roman. Née au Cana­da, Moira Young vit désor­mais en Angleterre, à Bath.

Quatrième de couverture

Au coeur d’un univers futur­iste dévasté, la quête hale­tante d’une héroïne excep­tion­nelle. Écoutez le réc­it de Saba, jeune fille farouche et attachante, qui va décou­vrir, lors de sa longue épopée, que le plus dif­fi­cile n’est pas de se bat­tre, mais de faire con­fi­ance… Le pre­mier tome d’une trilo­gie red­outable.

Ressenti

On démarre dès le début de notre his­toire dans un univers som­bre, avec un père dépres­sif, une héroïne qui n’aime pas sa petite soeur, et un frère, qui sem­ble être l’u­nique ray­on de soleil du coin. La sit­u­a­tion ne s’arrange pas, puisque le père est tué, et le frère kid­nap­pé. Et voilà donc nos deux per­son­nages prin­ci­paux, Saba et sa soeur, par­ties pour ten­ter de sauver leur frère.

Les rela­tions entre soeurs sont ten­dues, et c’est même un des grands sujets du livre, puisqu’à pre­mière vue, ces deux-là ne s’ai­ment pas, ou plus pré­cisé­ment, Saba rejette sa jeune soeur, qui est con­sid­érée comme une inca­pable à cause de sa jeunesse.

L’in­trigue est somme toute assez banale, puisque ce sera ni plus ni moins une quête pour retrou­ver le dis­paru. Cepen­dant, le roman est assez violant, puisqu’une grande par­tie du réc­it se passe dans des arènes où ont lieu des com­bats, et rien n’est épargné.

Oui, le tableau peint jusqu’i­ci n’est pas bien glo­rieux. Pour­tant, l’au­teur est par­v­enue à ne pas nous met­tre face à une Mary-Sue en puis­sance, mais à un per­son­nage humain, qui évolue au fil du roman, et la faib­lesse de l’in­trigue peut être prise comme une volon­té de laiss­er l’u­nivers se met­tre en place. Le bémol sera toute­fois la vio­lence par­fois extrême du livre, qui s’adresse tout de même à la base à des ado­les­cents voire des préado­les­cents.

shaya

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