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Sur les écrans #11

Hop hop, il est plus que temps de vous parler de mes dernières visionnages ! Comme souvent, plus de séries que de films, mais des thématiques toujours variées (et pas de Chicago, promis !)

Séries

 

Killing Eve, saison 2

Eve Polastri est une agente du MI-5 chargée d’enquêter et d’arrêter la terrible et talentueuse Villanelle, une assassine psychopathe. Mais les deux femmes vont commencer à être obsédées l’une par l’autre. Commence alors un sombre jeu du chat et la souris.

Après une première saison qui s’était avérée excellente, vous imaginez bien mon impatience de retrouver Villanelle et Eve. On ne change pas de genre et on reste dans le polar d’espionnage un peu fou et trash, mais la relation entre nos deux protagonistes ne cesse d’évoluer, devenant un brin saphique. La réalisatrice prend aussi un malin plaisir à nous offrir beaucoup d’humour dans cette très belle série. Il est difficile de la chroniquer sans vous spoiler, c’est donc tout ce que je vous en dirais !

Fleabag, saison 1

Le quotidien à la fois drôle et touchant de Fleabag, une femme à la répartie cinglante, portée sur le sexe, en colère et assaillie par le deuil, qui fait ce qu’elle peut pour survivre à la vie moderne londonienne.

Fleabag

Pour être honnête, j’ai commencé cette série principalement parce qu’elle est réalisée par Phoebe Waller-Bridge, à l’origine de Killing Eve, et m’attendais donc à l’apprécier énormément. Mais les grandes attentes sont l’ennemi du bien, et Fleabag m’a désarçonnée. En effet, la série est un poil (ou même vraiment beaucoup déprimante). On comprendra bien vite que le personnage principal, qui met en avant son addiction au sexe et son humour noir, est en effet en dépression suite au décès de sa mère et de sa meilleure amie, et à une situation professionnelle compliquée. Pendant les premiers épisodes de la saison, l’humour et les répliques cinglantes de la série ont eu du mal à me convaincre, cependant, la fin de la saison a un peu rattrapé tout ça, et il paraît que la deuxième est dans un ton très différent, donc….

Mindhunter, saison 2

En 1977, à l’aube de la psychologie criminologique et du profilage criminel au sein du FBI, les agents Holden Ford et Bill Tench vont s’entretenir avec plusieurs tueurs en série. Ensemble, et avec l’aide de la psychologue Wendy Carr, ils vont tenter de cerner la personnalité de nombreux meurtriers afin d’acquérir les connaissances nécessaires à la résolution d’affaires criminelles.

Nous sommes en 1980, et la situation d’Holden, Bill et Wendy a quelque peu changé depuis la saison 1, notamment grâce à un nouveau chef et à des changements sentimentaux pour Holden et Wendy. L’intrigue principale de cette saison tourne autour d’une série d’infanticides à Atlanta, sur laquelle vont enquêter Bill et Holden. Ce dernier doit aussi faire face à une situation compliquée : son fils est-il vraiment le chérubin que chacun voudrait voir en son enfant ? Cette nouvelle saison abordera aussi la difficulté pour Wendy d’être une femme dans ce monde très masculin, d’autant plus qu’elle n’a pas le pouvoir du sexe et de la séduction pour l’aider, le personnage étant lesbien. Enfin, la série touche aussi aux problèmes de stress subis par Holden. Peut-on interroger des meurtriers sans scrupule sans être marqué ? Une nouvelle saison à regarder pour les fans de polar !

Orange is the New Black, saison 7

Piper Chapman est incarcérée à Litchfield, une prison de sécurité minimale pour quinze mois car elle a transporté une valise d’argent issue du trafic de drogue, dix ans plus tôt, pour son amante d’alors, Alex Vause. Elle tente de se faire à la vie en prison, entre le clanisme, les réseaux et les fortes personnalités des autres détenues.

Orange is the new black, saison 7
Ca y est, il est temps de dire au-revoir à nos héroïnes préférées dans une ultime saison, et c’était dur et bien en même temps.

Spoilers
Pour cette ultime saison, nos détenus sont éparpillées dans diverses prisons/centres. Nous serons tout de même sur l’univers des centres de détentions des immigrants, et c’est l’occasion de découvrir une situation plus que révoltante. Manque de moyens, gardiens peu coopératifs, tout est fait pour enfoncer ces femmes toujours un peu plus dans la misère. On aura aussi un petit aperçu de la difficile réinsertion dans le monde extérieur grâce à Piper, pour une fois un peu moins insupportable qu’à l’accoutumée, et certainement pas non plus la moins bien lotie : son frère accepte de l’héberger à titre gracieux dans un premier temps, et elle a rapidement un travail. Cependant, comme expliquer les années qui viennent de s’écouler à des inconnu.e.s ? Avoir un emploi et un travail ? L’injustice est aussi très présente dans cette dernière saison à travers la condamnation de Taystee à perpétuité, qui nous montre un côté sombre du personnage à travers sa dépression, mais surtout, à quel point elle n’avait pas la moindre chance de se sortir du procès autrement que condamnée. La série traite aussi le sujet du harcèlement sexuel et de #MeToo à travers Joe Caputo, accusé de harcèlement. On nous montre bien ici un homme blanc hétéro cis, qui peine à comprendre en quoi son comportement a été mauvais, même si ici (happy ending), il le comprendra. La série joue aussi le jeu des adieux en nous donnant un petit aperçu sur ce que devient chaque détenue, merci bien pour cette avalanche émotionnelle. En clair, une très belle dernière saison pour une série de qualité.

The Crown, saison 3

Grande-Bretagne, de 1964 à 1972. La Reine Elisabeth II fait face à des événements majeurs de l’histoire britannique comme l’affaire de Princesse Margaret avec Roddy Llewellyn. Elle voit l’ascension politique de Margaret Thatcher et l’introduction de Camilla Parker Bowles dans la vie de son fils, Charles.

Pour cette nouvelle saison, changement d’acteurs, et donc un petit temps d’adaptation pour moi. La Reine est dans la fleur de l’âge, mais les intrigues vont un peu plus se concentrer sur les difficultés de sa jeune soeur, Margaret, en conflit avec son mari et ayant surtout une attitude bien loin de celle habituelle des membres de la famille royale. On se concentre aussi en fin de saison sur le prince Charles, presque adulte, et qui commence à lentement à prendre sa place d’héritier. Pour conclure sans trop en dire, cette saison m’a parue plus calme que d’autres, mais pas moins intéressante d’un point de vue historique. Elle plaira donc aux amateurs d’histoire !

The Sinner, saison 2

L’enquêteur Harry Ambrose fait face à un autre cas dérangeant: un garçon âgé d’une dizaine d’années aurait volontairement assassiné ses parents.

La première saison de The Sinner avait été un véritable coup de coeur pour moi, j’en parlais ici, et je ne savais donc pas trop à quoi m’attendre, sachant que nous ne garderions que Harry Ambroser en personnage connu. Cette saison 2 sera l’occasion de se plonger dans le monde des sectes et de l’emprise, terrifiant y compris quand on le connaît, tant cette fameuse emprise peut être forte. Malgré tout l’intérêt de cette nouvelle saison, je ne peux pas dire pour autant avoir été aussi impressionnée que pour la première : nous sommes là face à une enquête intéressante et bien menée, mais rien de plus à mon sens.

Chernobyl, mini-série

Cette mini-série retrace l’histoire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl : le 26 avril 1986, une explosion secoue la centrale nucléaire soviétique Lénine et réveille la ville de Prypiat. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la centrale, scientifiques, ingénieurs et habitants n’ont aucune idée du drame qui se joue.

Vous avez certainement déjà entendu parler de cette mini-série passionnante, qui retrace les événements de la catastrophe nucléaire de Chernobyl, mais de l’intérieur. En effet, nous suivrons le déroulement de ce terrible événement à travers les scientifiques et ingénieurs qui travaillaient à la centrale, mais aussi de ceux qui vont tenter de circonscrire le drame. Il est absolument terrifiant de constater dans cette série à quelle point la catastrophe a été sous-estimée et surtout niée par le gouvernement soviétique, et les conséquences qu’elle a eu sur son environnement proche. Il faudra le courage d’un homme pour qu’enfin la vérité éclate afin de prévenir d’autres accidents nucléaires comme celui-ci. Il est difficile de démêler le vrai du faux, mais cette série n’en reste pas moins un petit chef d’oeuvre que je vous invite à regarder.

Good omens, saison 1

Un duo improbable, un Ange exigeant et un Démon qui vit en liberté, ont pris goût à la vie sur Terre et sont obligés de former une alliance pour arrêter Armageddon. Mais ils ont perdu l’Antéchrist, un garçon de 11 ans qui ignorait qu’il était censé provoquer la fin des temps, les forçant à se lancer dans une aventure pour le retrouver et sauver le monde avant qu’il ne soit trop tard.

Tout d’abord, il faut savoir que Good Omens est en fait l’adaptation du roman De bons présages, écrit par Neil Gaiman et Terry Pratchett, et que je n’ai pas lu. Contrairement à d’autres blogueurs de ma connaissance, je ne suis pas une fan inconditionnelle de Neil Gaiman même si j’ai apprécié certains de ses textes et que j’apprécie énormément l’oeuvre de Terry Pratchett. Après cette introduction, une seule chose à dire : cette série est géniale. Les deux acteurs principaux, David Tennant et Michael Sheen, sont excellents dans leurs rôles, opposés car l’un est le suppôt du Diable et l’autre celui de Dieu, et pourtant liés par leur mission : retrouver l’antéchrist égaré. La réalisation est très bonne, et vous voici face à une série indéniablement loufoque, humouristique à souhait, et que je conseille très fortement. En plus, vous ai-je dit que David Tennant y  jouait ?

Unbelievable, saison 1

L’histoire vraie de Marie, une adolescente accusée d’avoir menti sur le fait d’avoir été violée, et de l’enquête menée par deux détectives.

Avertissement : vous risquez d’être tout comme je l’ai été très énervé.e  devant cette série. C’est l’histoire de Marie, une adolscente sans famille qui vit en foyer, qui est violée. Malheureusement, devant l’absence de preuves physiques, les enquêteurs vont très vite remettre en question son accusation….

Toute la série traite de cet horrible fait : la remise en question d’une agression, ici sexuelle. Les conséquences seront dramatiques pour cette jeune fille un peu perdue, sans soutien famiial ou amical, mais heureusement pour notre santé mentale, la série va aussi se concentrer sur un duo d’enquêtrices déterminées à résoudre leur propre affaire de viol. C’est l’occasion d’une immersion dans la police et d’en montrer les défauts : comment faire le lien entre différentes affaires ? Que se passe-t’il quand une plainte est classée sans suite ou même retirée ?

La série est passionnante et je vous la conseille, mais il faut clairement avoir le coeur bien accroché.

Films

Oui, la récolte est pauvre en films. La faute à des problèmes de vue qui m’ont conduite à éviter le cinéma et à un printemps chargé, entre autres.

Avengers Endgame

Le Titan Thanos ayant réussi à s’approprier les six Pierres d’Infinité et à les réunir sur le Gantelet doré, a pu réaliser son objectif de pulvériser la moitié de la population de l’Univers d’un claquement de doigts. Les quelques Avengers et Gardiens de la Galaxie ayant survécu, Captain America, Thor, Natasha Romanoff, Bruce Banner, War Machine, Nébula et Rocket, espèrent réparer le méfait de Thanos. Ils le retrouvent mais il s’avère que ce dernier a détruit les pierres et Thor le décapite. Cinq ans plus tard, alors que chacun essaie de continuer sa vie et d’oublier les nombreuses pertes dramatiques, Scott Lang, alias Ant-Man, parvient à s’échapper de la dimension subatomique où il était coincé depuis la disparition du Docteur Hank Pym, de sa femme Janet Van Dyne et de sa fille Hope Van Dyne. Lang propose aux Avengers une solution pour faire revenir à la vie tous les êtres disparus, dont leurs alliés et coéquipiers : récupérer les Pierres d’Infinité dans le passé grâce à l’univers quantique. Pour ce faire, à l’aide des connaissances scientifiques de Bruce Banner et de Tony Stark, ils vont se scinder en plusieurs groupes pour partir chercher les gemmes dans diverses époques passées…

avengers endgame
Le précédent film de la saga Avengers, Infinite War, m’avait agréablement surprise, et me laissait donc espérer un dernier opus de qualité. Attention, loin de moi l’idée de dénigrer ce film qui offre un bon divertissement, mais la saveur du précédent qui nous présentait enfin un méchant avec quelques subtilités s’est clairement estompé. Il faut dire que je continue à regarder les films Avengers pour le divertissement offert, mais sans avoir un réél attachement pour eux, alors Avengers Endgame est clairement un adieu et se montre très nostalgique. A regarder si vous aimez les films de super-héros, et n’êtes pas trop exigeants !

La favorite

Début du XVIIIème siècle. L’Angleterre et la France sont en guerre. Toutefois, à la cour, la mode est aux courses de canards et à la dégustation d’ananas. La reine Anne, à la santé fragile et au caractère instable, occupe le trône tandis que son amie Lady Sarah gouverne le pays à sa place. Lorsqu’une nouvelle servante, Abigail Hill, arrive à la cour, Lady Sarah la prend sous son aile, pensant qu’elle pourrait être une alliée. Abigail va y voir l’opportunité de renouer avec ses racines aristocratiques. Alors que les enjeux politiques de la guerre absorbent Sarah, Abigail quant à elle parvient à gagner la confiance de la reine et devient sa nouvelle confidente. Cette amitié naissante donne à la jeune femme l’occasion de satisfaire ses ambitions, et elle ne laissera ni homme, ni femme, ni politique, ni même un lapin se mettre en travers de son chemin.

J’en parle rarement par ici, mais l’histoire m’a toujours intéressée, et il n’était pas question de rater ce film sur la reine Anne, dont on parle assez peu. Et quelle surprise que ce film ! Certes, l’histoire est présente, mais au final, nous assistons plus à une bataille de pouvoir sanguinaire entre deux femmes, et à la difficile vie d’une Reine à une époque où les femmes sont peu considérées. On notera aussi la formidable relation présentée entre Sarah et Anne. Un film magnifique que je conseille.

Mary queen of the Scott’s

Le destin tumultueux de la charismatique Marie Stuart. Épouse du Roi de France à 16 ans, elle se retrouve veuve à 18 ans et refuse de se remarier conformément à la tradition. Au lieu de cela elle repart dans son Écosse natale réclamer le trône qui lui revient de droit. Mais la poigne d’Élisabeth Iʳᵉ s’étend aussi bien sur l’Angleterre que l’Écosse. Les deux jeunes reines ne tardent pas à devenir de véritables sœurs ennemies et, entre peur et fascination réciproques, se battent pour la couronne d’Angleterre. Rivales aussi bien en pouvoir qu’en amour, toutes deux régnant sur un monde dirigé par des hommes, elles doivent impérativement statuer entre les liens du mariage ou leur indépendance. Mais Marie menace la souveraineté d’Elisabeth. Leurs deux cours sont minées par la trahison, la conspiration et la révolte qui mettent en péril leurs deux trônes et menacent de changer le cours de l’Histoire.

On enchaîne les films historiques et les batailles de pouvoir avec l’histoire de ces deux reines, Marie Stuart, et Elisabeth Ire. Ici, nous sommes cependant plus dans la politique que dans la passion, avec des reines qui se voient contraintes à des choix difficiles : suivre leur coeur ou leur raison ? Difficile temps pour les femmes…. Je suis moins enthousiaste que pour le film précédent, mais je vous le conseille tout de même si vous appréciez la thématique.

 Pour la prochaine fois, ce sera la surprise, mon programme n’étant pas encore pas établi, mais je vous parlerai probablement du dernier Star Wars et de Proxima !

shaya

12 réflexions sur « Sur les écrans #11 »

  1. Aaah quel billet!! 🙂 Je suis impressionnée par toutes ces séries, comme toujours.
    Orange Is The New Black semble brasser plein de sujets importants. The Crown et Tchernobyl pourraient me plaire, je suppose, si je me penchais dessus (enfin, pour Tchernobyl le verbe « plaire » ne semble pas adapté, mais tu vois l’idée ^^).
    Lol la petite référence à Chicago! 🙂
    J’avais totalement oublié l’existence de La Favorite et de Marie Stuart, deux films que j’ai ratés l’année dernière; merci pour le rappel.

    1. xD je ne regarde pas de films à la maison, ça aide aussi. Et oui pour OITNB, ça brasse des sujets très variés et importants, même s’il y a eu un coup de mou au milieu de la série. J’espère que tu regarderas la Favorite et Marie Stuart, du coup !

  2. Il faut que je termine OITNB mais j’avoue que je me suis arrêtée au milieu de la 6 sans grand motivation…
    The Crown saison 3 est dans mon programme, reste juste à trouver le temps pour ^^

  3. J’ai vu… 2 épisodes de la saison 2 de « Killing Eve ». Et j’ai quelques saisons de retard sur « Orange is the new black ». Faut que je m’y remette, surtout que cette dernière est terminée.
    J’avais entendu du bien de « Fleabag », je te remercie de m’indiquer que je peux m’en passer. ^^
    Ah, David Tennant ! Euh, pardon, « Good Omens ». Vraiment une très sympathique série, ça fait plaisir de voir une adaptation réussie qui plaît même sans avoir lu le livre.

    1. XD Il y a quelques noms d’acteurs comme ça qui font qu’on regarde automatiquement la série, c’est fou hein ? Je t’en prie pour Fleabag, c’est chouette mais assez particulier.

  4. Chernobyl a été ma série coup de poing de 2019 ! Un glaçant petit chef-d’œuvre qui m’a beaucoup marquée.
    Et parmi ta sélection, Good omens est celle que je me suis promise de regarder 😉

  5. Presque tout vu de ce que tu présentes et je suis globalement en accord. Bon Sinner j’ai autant aimé la saison 1 que 2!!!

    Sinon pour le reste Fleabag m’intrigue, pour le côté humour noir bien sarcastique. A voir si le traitement de l’addiction sexuelle du perso principal ne me fait pas décrocher.

    OitNB j’ai trop de saisons de retard, j’arrive pas à me relancer dedans.

    Et The Crown, je pense que cette année, je vais me la faire!

    Merci pour ce récap Shaya

    1. De rien ! On a les mêmes goûts en série je crois xD Fleabag j’avais beaucoup d’hésitations aussi mais finalement aucun regret !

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