Accueil » Film » Sur les écrans #3

Sur les écrans #3

Séries

  • NCIS, saison 13

Le Naval Crim­i­nal Inves­tiga­tive Ser­vice (NCIS) est une agence fédérale améri­caine rat­tachée aux corps armés de la Navy et des Marines, dont les mem­bres sont des civils. Il est chargé de faire respecter la loi en leur sein, d’en­quêter — indépen­dam­ment de la hiérar­chie mil­i­taire— et de résoudre des crimes en rela­tion avec la marine améri­caine à par­tir de leur base d’opéra­tion à Wash­ing­ton, d’ef­fectuer du con­tre-espi­onnage, de la lutte anti-ter­ror­iste ou anti-drogue aux fron­tières. Une MCRT (Major Case Response Team : Équipe d’in­ter­venants en cas de forces majeures) dirigée par l’a­gent spé­cial Leroy Jethro Gibbs enquête sur les crimes.

ncis-enqutes-spciales-36

Cette sai­son s’est avérée très intéres­sante. On a une belle évo­lu­tion du per­son­nage de Gibbs, ain­si que de McGee, qu’on décou­vre de plus en plus sûr de lui à chaque sai­son. Je résumerai mon avis en dis­ant que cette sai­son était à la hau­teur, mais que j’at­tends tout de même de voir la suite, en espérant que NCIS ne tombe pas dans le piège de la sai­son de trop. Pour plus de détails, le spoil­er est là !

Spoil­er
Le départ de Antho­ny DiNoz­zo a été dévoilé par erreur par le cast­ing, mais son départ com­mençait tout de même à se faire sen­tir. Réap­pari­tion de per­son­nages anciens (Jeanne Benoît), inter­ro­ga­tions exis­ten­tielles, quelques élé­ments qu’on ne con­nais­sait pas à ce per­son­nage. Je m’at­tendais per­son­nelle­ment à son décès, mais ce n’est pas le cas et tant mieux ! Un regret cepen­dant pour le décès du per­son­nage de Ziva que j’au­rais aimé voir réap­pa­raître à l’oc­ca­sion, mais la fin de l’a­gent Antony Di Noz­zo reste bien trou­vée.
  • Castle, saison 8

Richard Cas­tle, un célèbre écrivain de romans policiers, en a assez de nar­rer les exploits de son héros, Der­rick Storm. À la sur­prise générale, il décide de le tuer dans son tout dernier livre. C’est lors de la soirée organ­isée par son édi­teur pour la sor­tie de ce nou­veau roman qu’il est con­tac­té par le lieu­tenant de police Kate Beck­ett. Celle-ci, lec­trice assidue de la série, est chargée d’en­quêter sur plusieurs meurtres qui copi­ent ceux imag­inés par Cas­tle dans ses livres.

castle

Oui, je sais, j’avais dit que c’é­tait un aban­don. Mais c’é­tait avant d’ap­pren­dre le départ d’un des prin­ci­paux acteurs de la série, et que, finale­ment, soit annulée la sai­son 9. Pour 4 épisodes, il aurait été dom­mage de ne pas finir la série. Glob­ale­ment, cette sai­son avait très bien com­mencé. J’ai adoré que Beck­ett et Cas­tle con­nais­sent quelques dif­fi­cultés, et la nou­velle intrigue à laque­lle Beck­et était con­fron­tée. Cepen­dant, la série a con­nu un gros coup de mou en milieu/fin de sai­son : le fil rouge de cette sai­son n’é­tait plus là qu’en fil­igrane, et c’est dom­mage. La série retombait dans ses tra­vers, avec des épisodes on ne peut plus prévis­i­bles. Je vous mets mon avis sur la fin de sai­son en spoil­er, mais pour ceux qui ne veu­lent pas le lire : glob­ale­ment, cette sai­son m’a déçue. Il était temps que Cas­tle s’ar­rête même si la fin aurait pu être meilleure.

Spoil­er
Et main­tenant, spoilons. Le départ de Beck­ett annon­cé, je me suis sur­prise à rêver d’une mort pour son per­son­nage, his­toire de ramen­er un peu de drame dans la série. Mais non. Soyons franc, le dernier épisode est bâclé. Les dernières sec­on­des ont claire­ment été rajoutées pour faire un hap­py end­ing, et, non quoi. En revanche, j’ai aimé qu’ils accor­dent un épisode à Hay­ley. Enfin l’oc­ca­sion de con­naître un peu ce per­son­nage mys­térieux.
  • The Politician’s Husband, mini-série

Le min­istre du Cab­i­net Aiden Hoynes et sa femme Freya Gard­ner for­ment un cou­ple pres­tigieux dans la sphère poli­tique bri­tan­nique. Hoynes démis­sionne de ses fonc­tions dans une ambitieuse ten­ta­tive d’obtenir un meilleur poste, mais il est trahi par son tout aus­si ambitieux ami Bruce Bab­bish et par le Chief Whip, Mar­cus Brock. Freya, qui avait tem­po­raire­ment mis un frein à sa car­rière pour s’oc­cu­per de leurs enfants, rem­place Hoynes au sein du Cab­i­net et elle est con­trainte de faire le choix de soutenir publique­ment son mari ou de pour­suiv­re ses ambi­tions poli­tiques en cri­ti­quant ses choix.

thepoliticianshusband

Tout d’abord il faut que je remer­cie Vert, qui a en par­lé récem­ment, et grâce à qui j’ai été regarder cette mini-série, qui ne compte que trois épisodes. David Ten­nant est ici très loin de Doc­tor Who, puisqu’il incar­ne un politi­cian déchu. La série est dure : on y voit claire­ment un cou­ple de poli­tique dans une sit­u­a­tion com­plexe, avec un fils autiste pour ne rien arranger. C’est très intéres­sant de voir un peu mieux les rouages de la poli­tique, et surtout l’im­por­tance de l’ap­parence. J’aime beau­coup le traite­ment du fils et la fin de la série, pas joyeuse, mais ter­ri­ble­ment prag­ma­tique.

  • The A Word, saison 1 

La famille Hugh­es tra­vaille, s’aime, se dis­pute comme n’im­porte quelle autre famille, jusqu’au jour où leur plus jeune fils est diag­nos­tiqué comme étant autiste.

theaword

Cette série m’a attirée dès que j’ai vu son syn­op­sis. L’autisme est un thème qui m’in­téresse beau­coup depuis de nom­breuses années. J’avais aus­si quelques appréhen­sions à vision­ner cette petite série. Il y a quelques années, je me sou­viens d’avoir entrap­erçu un doc­u­men­taire télévisé sur l’autisme, et notam­ment, d’avoir vu la crise de colère d’un autiste, et surtout, de la com­pren­dre. C’est peut-être stu­pide, mais cette envie de hurler est telle­ment présente. Le monde extérieur ne com­prend pas, puisqu’il y a cette bar­rière entre le monde et nous, ce mur si dif­fi­cile à abat­tre et à franchir. Ici le traite­ment de l’autisme est très bien fait. On y ver­ra surtout les réac­tions de l’en­tourage et les ten­ta­tives dés­espérées pour s’oc­cu­per de cet enfant qui se sert de la musique comme d’une bulle pro­tec­trice. A ce sujet, la bande-son de la série est superbe 🙂 Une très belle série, qui j’e­spère sera pro­longée, à décou­vrir.

  • Galavant, saison 1, épisodes à 4

La série suit les aven­tures de Gala­vant, un héros fringant qui est déter­miné à récupér­er sa répu­ta­tion et son « Ils vécurent heureux pour tou­jours » en allant à la pour­suite du méchant roi Richard qui l’a ruiné au moment où il a volé son véri­ta­ble amour, Madale­na. Les épisodes sont une chronique des aven­tures de Gala­vant (et des revers qui vont avec) à tra­vers des numéros musi­caux com­posés et écrit par Menken et Slater.

galavant-poster-full

Je crois que je vais pou­voir nom­mer Vert comme four­nisseur offi­ciel de séries, puisqu’en­core une fois, c’est sur son blog que j’ai décou­vert celle-ci. Le côté comédie musi­cale ne m’at­ti­rait pas des mass­es à la base, mais un épisode de 20 min­utes ne coû­tant rien, j’ai testé (et adoré) cette petite série. On est bien évidem­ment dans le cliché du preux cheva­lier et de son amante, ain­si que du méchant roi, mais c’est fait avec suff­isam­ment d’hu­mour pour pass­er comme une let­tre à la poste, et des rebondisse­ments sont à prévoir. Les per­son­nages sec­ondaires sont égale­ment à mourir de rire, men­tion spé­ciale pour Sid, l’écuy­er de Gala­vant. Une série à mourir de rire à décou­vrir !

Au pro­gramme le mois prochain.… La suite de Gala­vant, The Path, Our Girl (si j’ar­rive à met­tre la main dessus), et prob­a­ble­ment Gotham. (Les séries ayant une sai­son en cours de dif­fu­sion atten­dront la fin de sai­son).

Films

Ce mois-ci n’a pas été fructueux en films. La faute à un petit souci de carte de ciné­ma égarée.

  • Batman vs Superman, l’Aube de la Justice

Craig­nant que Super­man n’abuse de sa toute-puis­sance, le Cheva­lier noir décide de l’af­fron­ter : le monde a‑t-il davan­tage besoin d’un super-héros aux pou­voirs sans lim­ite ou d’un jus­tici­er à la force red­outable mais d’o­rig­ine humaine ? Pen­dant ce temps-là, une ter­ri­ble men­ace se pro­file à l’hori­zon…

batmanvssuperman

Je n’at­tendais pas grand chose de ce film, bien que j’ai appré­cié les précé­dents films Bat­man. Et pour­tant, ce nou­v­el opus a été le rap­pel que j’aime décidé­ment bien cet univers, prin­ci­pale­ment celui de Bat­man. Con­traire­ment à l’u­nivers Avengers, les repères chronologiques sont beau­coup plus aisés pour moi, et me per­me­t­tent de moins me “per­dre” dans le film. Le scé­nario ne casse pas trois pattes à un canard, l’u­nivers et le film dans sa glob­al­ité m’ont fait pass­er un bon moment.

  • Captain America : Civil War

À la suite des événe­ments en Sokovie, Steve Rogers forme une nou­velle équipe de super-héros et après un énième inci­dent inter­na­tion­al, l’ONU fait adopter les Accords de Sokovie 2 avec l’aide de Tony Stark et du Général Ross. Ces accords divisent les Avengers. Cer­tains, menés par Cap­tain Amer­i­ca, veu­lent défendre leur lib­erté et voient ces accords comme une forme de dis­crim­i­na­tion et une men­ace pour eux. Les autres, comme Iron Man, pensent que ces accords sont un garde-fou et une néces­sité pour éviter les dérives de héros pos­sé­dant des pou­voirs extrême­ment puis­sants et dan­gereux.

civilwar

J’at­tendais avec une cer­taine impa­tience ce film, pour avoir enten­du du bien des comics du même nom. J’en suis mal­heureuse­ment ressor­tie bien peu con­va­in­cue. Le scé­nario est un peu le même que pour Bat­man, une guéguerre entre supers-héros. On a de belles scènes d’af­fron­te­ment, des per­son­nages sec­ondaires intéres­sants (le reboot de Spi­der­Man m’a beau­coup plu, tout comme l’ap­pari­tion d’Ant-Man), mais je n’ai pas pu réprimer une très forte envie de pren­dre Iron Man pour taper sur Cap­tain Amer­i­ca. Tant pis pour ce film.

  • Démolition

Ban­quier d’af­faires ayant bril­lam­ment réus­si, Davis  a per­du le goût de vivre depuis que sa femme est décédée dans un trag­ique acci­dent de voiture. Mal­gré son beau-père qui le pousse à se res­saisir, il som­bre de plus en plus. Un jour, il envoie une let­tre de récla­ma­tion à une société de dis­trib­u­teurs automa­tiques, puis lui adresse d’autres cour­ri­ers où il livre des sou­venirs per­son­nels. Jusqu’au moment où sa cor­re­spon­dance attire l’at­ten­tion de Karen, la respon­s­able du ser­vice clients. Peu à peu, une rela­tion se noue entre eux. Entre Karen et son fils de 15 ans, Davis se recon­stru­it, com­mençant d’abord par faire table rase de sa vie passée …

demolition

D’après le syn­op­sis, ce film avait tout pour me plaire. D’après le vision­nage, ce film n’avait presque rien pour me plaire. Ce film sur le deuil est très étrange. On fait face à un per­son­nage qui vient de per­dre sa femme, avec qui il for­mait un cou­ple aimant, et qui sem­ble après son décès décon­nec­té de ses émo­tions. Cet état se pour­suit dans le film, sans qu’une expli­ca­tion soit fournie. Un autre prob­lème vient du per­son­nage de Karen et de son fils, dont on se demande bien ce qu’ils font là. La con­clu­sion du film est tout aus­si étrange, et en fait défini­tive­ment un film qui n’é­tait pas pour moi.

  • X‑Men Apocalypse

Depuis les orig­ines de la civil­i­sa­tion, Apoc­a­lypse, le tout pre­mier mutant, a absorbé de nom­breux pou­voirs, devenant à la fois immor­tel et invin­ci­ble, adoré comme un dieu. Se réveil­lant après un som­meil de plusieurs mil­liers d’an­nées et désil­lu­sion­né par le monde qu’il décou­vre, il réu­nit de puis­sants mutants dont Mag­ne­to pour net­toy­er l’hu­man­ité et régn­er sur un nou­v­el ordre. Raven et Pro­fesseur X vont join­dre leurs forces pour affron­ter leur plus dan­gereux enne­mi et sauver l’hu­man­ité d’une destruc­tion totale.

xmen

Encore un film de super-héros, que j’at­tendais avec une grande impa­tience. En effet, l’u­nivers et l’équipe X‑Men me plaisent beau­coup depuis longtemps. Nous sommes dans les années 80, et les X‑Men font face à un Super Vilain, Apoc­a­lypse. Le per­son­nage est plutôt intéres­sant et bien joué, en tant que méchant intime­ment per­suadé d’être un Dieu.  Scott Sum­mers fait ses pre­miers pas à l’é­cole du Pro­fesseur Xavier, tout comme Jean Grey, qui peine à maîtris­er ses pou­voirs. J’ai aimé décou­vrir toute une palette de super-héros sous un autre jour, bien loin de l’as­sur­ance qu’ils peu­vent avoir par la suite. Bref, un film que j’ai adoré. Vive­ment d’autres opus avec les X‑Men.

shaya

4 réflexions sur « Sur les écrans #3 »

    1. Oui­i­ii, ça me fait trop rire comme petite série ! Tu as encore le temps pour X‑Men, c’est que sa deux­ième semaine de sor­tie :p

    1. Je t’avais jamais dit que je suis sério­phile ? :p En règle générale, l’hiv­er j’en suis 4 ou 5 chaque semaine, et depuis quelques temps je rajoute à ça les mini-séries qui se regar­dent vite ^^

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Revenir en haut de page