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Tout ce que j’aimais, de Siri Hustvedt

 

Auteur : Siri Hustvedt — Tra­duc­teur : Chris­tine Le Boeuf
Edi­teur : Actes Sud — Paru­tion : 2005
ISBN : 9782742755400 — Prix : 9.50 €

A propos de l’auteur

Ecrivaine améri­caine née en 1955, Siri Hustvedt est une poétesse, essay­iste et roman­cière recon­nue, dilômée en lit­téra­ture anglaise de l’U­ni­ver­sité Colum­bia. Son pre­mier roman, Les Yeux bandés est édité en 1992, et son troisième roman Tout ce que j’aimais con­naît un suc­cès inter­na­tion­al. En 2010, elle édite un essai La femme qui trem­ble, sur les trou­bles neu­rologiques qu’elle a étudiés dans les hopi­taux psy­chi­a­triques. Ses œuvres sont traduites dans seize langues à ce jour. En France les écrits de Siri Hustvedt sont traduits par Chris­tine Le Bœuf et pub­liés chez Actes Sud.

Résumé

Nous sommes à New York, et nous suiv­ons deux cou­ples d’artistes dans les années 70, leurs vies, leurs amours, et finale­ment leurs his­toires.

Ressenti

Ce roman n’é­tait pas mon pre­mier de la dame, puisqu’à vrai dire, je suis tombée amoureuse de son style avec le recueil des Yeux Bandés. Son dernier livre, Un été sans les hommes, m’avait un peu échaudée, car un peu dif­fi­cile d’ac­cès pour moi, étant don­né la pro­fu­sion de références à la lit­téra­ture anglaise clas­sique.
Cepen­dant, quand Cachou a pro­posé une lec­ture com­mune de ce titre, il n’y a pas vrai­ment eu besoin de me pouss­er pour rajouter ce livre dans ma PAL, et le lire aus­sitôt.
Ce pavé démarre assez lente­ment, prend tout son temps pour nous met­tre dans l’am­biance qui va nous bercer tout le roman, c’est-à-dire celle de l’art. On ren­con­tre Bill en même temps que Léo, et on apprend à con­naître ce pein­tre et son oeu­vre, qui est ici mag­nifique­ment décrite et analysée, sans que l’on ait besoin de con­naître la pein­ture pour la com­pren­dre.
Peu à peu, on s’at­tache aux deux cou­ples, on suit leur pro­gres­sion, les familles qui s’a­gran­dis­sent, et puis les drames. C’est à mon avis là qu’est toute la puis­sance du roman, c’est celle de faire voir même à ceux et celles qui ne les ont pas con­nu, cette souf­france ter­ri­ble que l’on ressent. On se met par­faite­ment à la place du nar­ra­teur, à la place de son épouse, et c’est juste ter­ri­ble­ment émou­vant.
J’ai adoré ce roman qui pousse à la réflex­ion, à l’analyse, et qui est à la fois si doux pour moi dans son écri­t­ure.
Lu en com­mun avec Cachou, Choupynette, Anne, et Julien.

shaya

Un commentaire sur “Tout ce que j’aimais, de Siri Hustvedt

  1. j’ai égale­ment beau­coup aimé ce roman, et je me suis égale­ment attachée à ces cou­ples qui vont tant souf­frir.
    J’ai ma petite théorie sur le pourquoi de cette his­toire, et je n’ai finale­ment pas résisté à l’en­vie de la pub­li­er sur le bil­let, en EDIT. Je me demande ce que tu en penserais… (en fait, j’e­spère que des per­son­nes qui ont lu le livre la liront un jour et me diront si elles ont ressen­ti la même chose que moi).

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