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Le don, de Fiona McIntosh

 

Auteur : Fiona McIn­tosh — Tra­duc­teur : Frédéric Le Berre — Illus­tra­teur : Sar­ry Long
Edi­teur : Bragelonne — Paru­tion : 2006
ISBN : 9782811201821 — Prix : 8 €

A propos de l’auteur

Fiona McIn­tosh est un auteur bri­tan­nique de fan­ta­sy. Elle est née en 1960 à Brighton, en Angleterre, et a beau­coup voy­agé en Afrique durant sa petite enfance, de par le tra­vail de son père. À l’âge de dix-neuf ans, elle vint pour la pre­mière fois à Paris, et plus tard en Aus­tralie, où elle vit actuelle­ment. Out­re la fan­ta­sy, elle écrit égale­ment des livres pour enfants et des romans policiers sous le nom de Lau­ren Crow.

Résumé

A la mort de son père, Wyl Thirsk n’a qu’une quin­zaine d’an­nées, mais il doit pour­tant être com­man­dant en chef des armées de Mor­gravia, et sup­port­er le prince bien­tôt roi Celimus, insup­port­able tyran. Une sor­cière lui fait un don alors qu’elle est con­damnée à mourir, et qu’il se con­tente de lui offrir un geste de bon­té. Voilà son his­toire.…

Ressenti

Soyons franc, avant d’en­tamer ce livre, je ne savais pas trop à quoi m’en tenir. De bons échos aupar­a­vant, mais la qua­trième de cou­ver­ture ne m’in­triguait pas out­re mesure, et l’au­teure incon­nue au batail­lon.
J’ai pour­tant pu décou­vrir un roman très agréable — pre­mier tome d’une trilo­gie -, où on trou­ve comme per­son­nage prin­ci­pal un ado­les­cent orphe­lin un poil par­fait au pre­mier abord, mais fort heureuse­ment pas vrai­ment. Ouf. On prend le temps de nous met­tre un peu le roy­aume de Mor­gravia en place, et on nous fait décou­vrir le per­son­nage de Célimus, pas si détestable que ça pour moi. Certes, c’est un tyran, mais on (je) le com­prend.
Wyl, lui, est un peu trop par­fait pour moi, avec son atti­tude de sol­dat hon­or­able, et c’en est un peu casse-pied, certes, c’est bien la ver­tu l’hon­neur, mais bon, quand même. Quelques défauts ne lui feraient pas de mal pour autant.
Mais bon, comme notre ado­les­cent va être con­traint de faire face à des sit­u­a­tions peu com­munes, on lui par­donne, et son amour typ­ique­ment ado­les­cent qui survient ensuite le rend un peu plus sym­pa­thique égale­ment.
Le roy­aume dans lequel on évolue au début sem­ble assez banal, mais le fameux don nous per­met de voir d’autres points de vue, ce qui est plutôt intéres­sant, notam­ment la société bar­bare, même si on nous afflige là de quelques scènes de bar­barie pas très tou­jours très agréables à lire.
Pour finir, je dirais que même si l’in­trigue pre­mière n’est pas pas­sion­nante, ce roman est finale­ment très orig­i­nal, et agréable­ment écrit. Il ne me reste plus qu’à véri­fi­er que le sec­ond tome tient les promess­es du sec­ond !

shaya

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