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Le manège d’ombres, de Frederic Prokosch

 

Auteur : Frederik Prokosch – Traducteur : Elisabeth Gilles
Editeur : Actes Sud – Parution : 03/02/1999
Prix : 9.50€ – ISBN : 9782742720729
 

A propos de l’auteur

Né en 1908 à Madison dans le Wisconsin, Vincent Prokosch reçut une éducation éclectique et européenne (en Autriche, en Allemagne, en France et finalement en Angleterre) avant de passer son doctorat à Yale, en 1933.
Son premier roman, Les Asiatiques (1935), fut aussitôt suivi de Sept fugitifs (1937) qui lui valut le prix Harper. Il écrivit La Nuit des humbles (1939) et Les Cieux d’Europe (1941), avant de passer plusieurs années en Europe, à Stockholm, à Rome puis en France. Il continua à publier des romans, ainsi que de très nombreux recueils de poèmes.

Résumé

Nous sommes en Inde, 1627. L’empereur Jahängïr est mourant, et ses fils cherchent à savoir qui va hériter du trône. Shäh Jahän, fils préféré, décide de résoudre le problème efficacement en supprimant ses frères. On nous conte ici la façon dont il arrivera sur le trône, puis son règne, ainsi que la construction du célèbre Taj Mahal (l’écriture n’est pas exacte, je ne sais pas comment mettre le bon accent, pardonnez-moi) en l’honneur de son épouse, Arjumand.

Ressenti

L’extrait placé en quatrième de couverture et le résumé étaient pourtant alléchants. Et la construction du Taj Mahal, le règne de l’empereur, voilà qui aurait du me plaire.

Commençons par l’histoire. On peut honnêtement dire que malheureusement, le résumé n’est pas vraiment fidèle au livre, puisqu’en réalité, il s’agit là plus d’un mélange de pensées philosophiques et religieuses diverses, ainsi que de mysticisme. Certes, ce roman parle bel et bien d’amour, mais il part aussi volontiers dans trop de directions à la fois.

Second reproche et non des moindres, la confusion qui règne dans le roman. Peut-être faudrait-il être un peu familiarisé avec les religions qu’on peut trouver en Inde et avec la culture indienne pour ne pas être perdu comme je l’ai été. Un petit lexique, et un petit arbre généalogique récapitulant les relations familiales auraient à mon avis été utiles.

Point positif, le style. L’extrait ne mentait absolument pas à ce sujet, l’auteur écrit d’une façon surprenante, on y trouve de nombreuses descriptions, mais pas trop non plus.

Pour conclure, il manque à mes yeux ce petit plus qui fait accrocher le lecteur au récit. Ici, même si l’écriture est très agréable à lire, l’histoire n’a pas été assez prenante pour moi.

shaya

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