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Bilan mensuel septembre 2022 #26

Si août avait été plutôt pro­duc­tif niveau lec­ture, ce n’est pas le cas de sep­tem­bre, que ça soit blog ou lec­ture. On ne va pas se men­tir, mon dos a fait des siennes tout le mois, et il est dif­fi­cile de me con­cen­tr­er sur la lec­ture dans ces moments-là. Heureuse­ment octo­bre devrait être plus fructueux !

Côté blog

Côté lecture

 

  • Effet de réseau, Jour­nal d’un AssaSynth tome 5 de Martha Wells : tou­jours aus­si chou­ette de suiv­re ses aven­tures !

 

  • Super­lu­mi­nal de Von­da McIn­tyre : en cours, j’avoue que la pré­face était intéres­sante à lire, mais en dévoile un peu trop à mon goût.…
  • L’é­va­porée de Fan­ny Chiarel­lo et Wendy Delorme : en cours

Côté PAL

  • L’é­va­porée de Fan­ny Chiarel­lo et Wendy Delorme

« Qu’est-ce qui peut bien faire qu’une femme soudain aban­donne celle à qui elle vient de dire, Quels mer­veilleux moments j’ai passés auprès de toi, aujourd’hui encore : je veux ça tous les jours de la vie ? » Tel est le ques­tion­nement auquel est con­fron­tée Jen­ny après le départ d’Ève. Toutes deux appren­dront qu’« on peut vivre une même his­toire de deux façons totale­ment dif­férentes ». Livrant en alter­nance les points de vue des deux femmes, Fan­ny Chiarel­lo et Wendy Delorme inter­ro­gent de manière sen­si­ble et incar­née la pos­si­bil­ité d’une rela­tion durable, la com­pat­i­bil­ité de modes de vie a pri­ori opposés, la néces­sité d’affronter les fan­tômes du passé afin de ren­dre le présent pos­si­ble, tan­dis que s’ébauche en con­tre­point une sub­tile réflex­ion sur les pou­voirs et les lim­ites de la créa­tion lit­téraire.

  • L’Odyssée d’Homère, tra­duc­tion de Philippe Jac­cot­tet

« Ô Muse, con­te-moi l’aven­ture de l’In­ven­tif :
celui qui pil­la Troie, qui pen­dant des années erra,
voy­ant beau­coup de villes, décou­vrant beau­coup d’usages,
souf­frant beau­coup d’an­goisse dans son âme sur la mer
pour défendre sa vie et le retour de ses marins
sans en pou­voir sauver un seul, quoi qu’il en eût :
par leur pro­pre fureur ils furent per­dus en effet,
ces enfants qui touchèrent aux trou­peaux du dieu d’En-Haut,
le Soleil qui leur prit le bon­heur du retour …
À nous aus­si, Fille de Zeus, con­te un peu ces exploits ! »

Ain­si s’ou­vre le pre­mier des vingt-qua­tre chants de L’Odyssée — mais faut-il présen­ter ce « très vieux poème » ? La superbe tra­duc­tion (en vers) de Philippe Jac­cot­tet fait revivre l’épopée d’Homère, qui vient « à son lecteur ou, mieux peut-être, à son audi­teur un peu comme vien­nent à la ren­con­tre du voyageur ces stat­ues ou ces colonnes lumineuses dans l’air cristallin de la Grèce… ». D’après la tra­di­tion antique, Homère, l’aède aveu­gle, aurait vécu au IXe siè­cle avant J.-C. et serait l’au­teur de cette épopée uni­verselle­ment con­nue, com­posée après L’Il­i­ade.

  • Sub­til béton du col­lec­tif Les agglomeré.s.

Zoé est lycéenne lorsque le mou­ve­ment social devient insur­rec­tion­nel. À force d’assassinats et de dis­pari­tions, la révolte est écrasée par le régime. Les révo­lu­tion­naires se dis­persent alors que l’autoritarisme se ren­force.
Sub­til béton n’est pas l’histoire de cette insur­rec­tion, mais de ce qui reste après la défaite. Colères et ten­dress­es se mêlent en de mul­ti­ples ten­ta­tives pour recon­stru­ire espoirs et sol­i­dar­ités.
Cette antic­i­pa­tion par­court les ques­tion­nements poli­tiques con­tem­po­rains : de la pré­car­ité au patri­ar­cat, de la sur­veil­lance de masse au mal-loge­ment, du racisme aux vio­lences poli­cières. Sub­til béton est une œuvre col­lec­tive, unique, fémin­iste, engagée.

  • Quit­ter les monts d’au­tomne d’Em­i­lie Quer­balec

Recueil­lie par sa grand-mère après la mort de ses par­ents, Kaori vit dans les monts d’Automne où elle se des­tine à être con­teuse. Sur Tasai, comme partout dans les mon­des du Flux, l’écriture est inter­dite. Seule la tra­di­tion du « Dit » fait vivre la mémoire de l’humanité. Mais le Dit se refuse à Kaori et la jeune fille se voit dirigée vers une car­rière de danseuse. Au décès de sa grand-mère, Kaori hérite d’un rouleau de cal­ligra­phie, objet tabou par excel­lence, dont la seule déten­tion pour­rait lui val­oir une con­damna­tion à mort. Pour percer les secrets de cet objet, mais aus­si le mys­tère qui entoure la dis­pari­tion de ses par­ents, elle devra quit­ter les monts d’Automne et rejoin­dre la cap­i­tale.

En octobre.…

La pré­pa­ra­tion des Utopi­ales sera donc ce mois-ci, la pro­gram­ma­tion n’é­tant pas sor­tie en sep­tem­bre. Au pro­gramme égale­ment, finir de com­pil­er ma liste d’autri­ces, en la com­plé­tant avec celles non-lues du tag de Vert, et les primées non-lues des gros prix de SFFF. Il y a encore du tra­vail et peut-être un nou­veau chal­lenge avec moi-même, on va bien voir !

Et toi, tu lis quoi en octobre ?

 

 

 

 

 

shaya

14 réflexions sur « Bilan mensuel septembre 2022 #26 »

  1. “mais en dévoile un peu trop à mon goût” : encore une pré­face qui aurait dû se trou­ver en post­face ? >.<
    “L’Odyssée” ! =O Qu’est-ce qui t’a motivé ?

    1. Je pense que oui pour la pré­face, mais elle est intéres­sante mal­gré ça. Pour L’Odyssée, ça fait des années que je veux le lire sans jamais pass­er le pas, et ma lec­ture des Made­line Miller m’a remo­tivée 😉

  2. Ah! par­fois les pré­faces ne savent pas tenir leurs langues! Un comble, j’hésite de temps à autre à les lire avant ou après le roman.
    Je te souhaite un très bon mois d’oc­to­bre.

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