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Chevauche-Brumes, Thibaud Latil-Nicolas

J’ai quelques fois enten­du par­fois par­lé de ce roman paru ini­a­tiale­ment chez Mné­mos sur les blogs, mais c’est plus sa qua­trième de cou­ver­ture attrayante et l’en­vie d’un peu de fran­coph­o­ne, pour une fois, qui m’a fait entamer Chevauche-Brumes.

Chevauche-Brumes, Thibaud Latil-Nicolas

Au nord du Bleu-Roy­aume, la fron­tière est mar­quée par une brume noire et impéné­tra­ble, haute comme une mon­tagne. Mais depuis quelques lunes, le brouil­lard sem­ble se déchir­er. La nuée enfante alors des créa­tures immon­des qui men­a­cent d’engloutir le roy­aume tout entier.
La neu­vième com­pag­nie des légions du Roy est le dernier recours d’un pou­voir aux abois pour s’opposer à ce fléau. Épaulée par des cav­al­ières émérites et un mys­térieux mage chargé d’étudier le phénomène, la troupe s’enfonce dans les ter­res du nord, vers cette étrange brume.
Entre courage et résig­na­tion, cama­raderie et ter­reur, ces femmes et ces hommes aban­don­nés par le sort devront con­sen­tir à bien des sac­ri­fices face à la ter­ri­ble men­ace. En seront-ils capa­bles?

Il s’ag­it du pre­mier roman pub­lié de Thibaud Latil-Nico­las, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on démarre au quart de tour. Nous com­mençons par suiv­re la neu­vième com­pag­nie, une légion du Roy, qui, à peine ren­trée à la cap­i­tale, est aus­sitôt ren­voyée en mis­sion à Crevet, petite ville frontal­ière men­acée par la brume qui cerne le roy­aume.

Mal­gré ce beau démar­rage, le début du roman a été com­pliqué pour moi : certes, l’in­trigue est intéres­sant, mais l’au­teur a choisi de chang­er très régulière­ment de nar­ra­teurs. Nous avons des chapitres écrits à la pre­mière per­son­ne et d’autres à la troisième, ce qui m’a per­son­nelle­ment per­tur­bée, en plus de la dif­fi­culté de recon­naître chaque nar­ra­teur.

Heureuse­ment, une fois cet écueil passé, ma lec­ture a été plus agréable. On est plongé.e dans l’ac­tion et on se prend très vite au jeu pour com­pren­dre nous aus­si ce qu’est cette fameuse brume. L’am­biance de la Neu­vième Com­pag­nie est aus­si agréable : on voit bien la franche cama­raderie qui les réu­nit et c’est sym­pa­thique, un peu à la manière de la Com­pag­nie Noire de Glen Cook.

Côté univers : on a une magie puis­sante que seules les per­son­nes sen­tant les sources de magie peu­vent utilis­er, et un clergé qui s’op­pose à l’usage de la magie, mais le reste est assez peu dévelop­pé pour le moment, sans que ça ne gêne pour autant.

En bref, on a avec Chevauche-Brumes un premier roman de fantasy sympathique, malgré quelques défauts. Il semble qu’il s’agisse d’un premier tome dans cet univers, mais l’histoire reste indépendante.

D’autres avis : Lianne, Yuyine, Celin­danaé, …

shaya

15 réflexions sur « Chevauche-Brumes, Thibaud Latil-Nicolas »

  1. J’ai eu envie de le ten­ter à un moment, puis une suite — ou une “suite” — est sor­tie et ça m’a refroid­it. Je crois que le troisième devrait être le dernier, si j’ai bien com­pris, donc peut-être que je vais enfin me lancer. Tu comptes lire la suite toi ?

    1. Ah je n’ai pas tout suivi sur la suite pour le coup. Franche­ment je ne suis pas sûre, j’ai passé un bon moment, mais à voir si la suite est dis­po à la médiathèque, peut-être, mais j’ai pas une envie folle de con­tin­uer la série, le coup des points de vue m’a vrai­ment gênée au départ.

  2. Ce titre me vend totale­ment du rêve. Je doute d’y venir un jour, con­crète­ment, mais je suis con­tente de lire ce que tu en dis. Para­doxale­ment tu me donnes plutôt envie.

  3. Vu pass­er ce titre de maintes fois sur les RS, en me dis­ant peut-être un jour… Mais bon, telle­ment de séries fan­ta­sy méri­tent mon intérêt que je suis loin de me décider pour celle-ci en par­ti­c­uli­er.
    Par con­tre, je ne pense pas que les dif­férents nar­ra­teurs me per­turberaient out­re mesure. A voir ^^

  4. Je trou­ve que la grande force de cette série ce sont ses per­son­nages. Leur gouaille, leur cama­raderie, leurs défauts…
    Si effec­tive­ment le pre­mier tome peut se suf­fire à lui-même, le sec­ond est une vraie suite qui agrandit con­sid­érable­ment l’u­nivers et nous offre une intrigue plus riche et plus com­plète.
    J’ai per­son­nelle­ment très très très hâte de lire le 3ème et dernier tome qui sort en mars.

    1. Ah cool, tu me donnes envie de con­tin­uer alors si c’est l’u­nivers est plus appro­fon­di ! C’est vrai que les per­son­nages sont attachants 🙂

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